Stigmata Doloris 2008
Et bien voilà, un demi-siècle, cinquante piges dont huit de "coming-out" et le reste de tergiversations multiples.
Par chance, durant ces derniers jours, "clochette" a été présente et même bien présente pour me permettre au final de passer ce drôle de cap...
Période assez propice pour mille expériences ( dont je me contenterai de quelques-unes mais particulièrement enrichissantes ceci-dit).
Un MuncH à Liège, retour vers des territoires connus dans les années 80, un drôle de voyage dans des quartiers effacés, disparus de la mémoire collective, plus de quartiers "chauds", d'endroits propices aux fantasmes, un peu comme un précédent voyage à Maastricht en 2007, les souvenirs de lieux et découvertes se sont effacés sous un flot de béton et d'acier post-moderne...
Bref, ce MuncH de Liège fut donc l'occasion de prendre contact avec certains interlocuteurs de FetLife, de redécouvrir certaines personnes que j'avais rencontrés ici et là, un agréable moment sans trop de chichis.
Et puis, juin approchant, Erotix-Mons pouvant se décliner en de multiples animations basées sur le fétichisme et le sm, l'envie d'organiser un premier MonS-MuncH.
Nous n'avons pu organiser par manque de temps, un MuncH dans un endroit accessible à tous et ce fut donc dans un endroit "magique" mais avec de multiples contraintes de réservation et autres, que nous nous sommes retrouvé plus d'une dizaine de personnes.
Une grande majorité de personnes inconnues, des conceptions assez intéressantes de l'univers "sm" et "Ds", parfois à mille lieux de notre propre conception, mais tel est en principe l'esprit d'un Munch, un endroit d'échanges...
Dans un rythme infernal, s'ensuivit le lendemain de cette rencontre, une sortie "Atelier" aux Jardins Secrets du Marquis, nous n'étions pas nombreux mais ce fut une autre soirée agréable, l'occasion pour la fée et moi de nous retrouver durant un court moment d'intimité, une découverte pour elle, un "attachement" plus grand pour moi, un "signe indien", une "malédiction" qui s'évapore, un pur moment de bonheur et de plaisir...
Plaisir...
Celui des cordes, car je ne suis pas forcément adepte de celles-ci mais je commence à connaître quelques bases de ces liens qui parfois transfigurent une demoizelle un tantinet trop rétive...
Quelques cordes, quelques noeuds bien placés, un nouvel essai "transformé", de quoi m'autoriser en l'ayant dûment immobilisée, titiller ses angoisses et ses phobies.
Quoi de plus beau que de voir son regard éperdu, ses hésitations, ses craintes et au final ses efforts pour se sublimer, aller au delà de ses limites.
Certes, ce n'est qu'un début mais quel début dans ce retranchement ultime, un coup de boutoir dans ses tabous, de quoi ébranler ses certitudes à mon plus grand plaisir.
Oui, les cordes ont effectivement un côté magique...