Stigmata Doloris 2008

Bombe orgasmique, le "Magic Fairy Wand"Vibro_surpuissant_fairy.jpg

 

 

 

 

C'est la faute à une récente rencontre, j'avais déjà dans mon tiroir un bon vibro, le truc pépére quoi, de quoi titiller la demoiselle sans trop se poser de questions...

 

Et puis voilà que lors d'un MuncH, effet pervers de ces rencontres informelles, la discussion entre filles vient à porter sur le "magic wand" et les essais que l'un de ces messieurs présents fait sur sa partenaire.

De quoi me mettre la puce à l’oreille, j'avais déjà vu ce genre de bestiole sur des films japonais mais bon, pour moi c'était qu'un vibro de plus, le rose fée ( tendance magical doremi en plus...)

 

Mwouai, quand même, c'est donc quelques recherches dans les boutiques du coin et puis la possibilité de tester ces engins lors du salon qui m'ont convaincu de franchir le cap de l'achat (bah oui clochette, ton pc de la mort qui tue pour Noël bah, l'achat est reporté, faut bien comprendre, c'est la crise etc...)

 

Ce qui est sûr, c'est que cela s'est vendu comme des petits pains, et qu'il y avait forte concurrence entre l'Hitachi (si ! si ! vrai de vrai, ceuss qui fabrique de l'outillage électrique fabriquent aussi du matos pour nymphomane naissante) et un truc rose fraichement arrivé sur le marché le "fairy"...

 

Le "fairy" malgré sa couleur rose l'a donc finalement emporté, et je dois dire qu'après quelques essais légers (nez, crane, épaule etc...) la tentation fut grande de l'essayer en "in vivo".

 

Mais on doit bien se dire que mettre un moteur d'outillage électro-portatif dans un truc sensé se manier d'une main c'est complément "ouf" !

 

Surtout quand l'on connait ma tendance à devenir très joueur...

 

C'est ainsi que cette fin d' après-midi là, après que la demoiselle se fut dûment douchée, nous commençames à faire nos devoirs.

 

"Devoirs", une improvisation de cordes et de chaines, une immobilisation en utilisant quelques bases de "kinbaku" apprises à Paris mêlées aux chaines et attaches "maison".

 

De quoi rappeler à "clochette" cette sensation bizarre qu'elle peut apprécier parfois.

 

Certes, si je me débrouille sans plus, je n'ai pas encore la patience de jouer avec ces cordes, de les faire promener et glisser sur son corps...

 

Mais revenons a cet obscur objet du désir, cette "baguette magique", normal finalement pour une fée qui a tant fait couler de salive et autres liquides intimes...

 

Dûment attachée au lit, chaines et menottes officiant aux quatre coins, clochette se retrouve donc immobilisée.

 

Prenant de l'huile de massage, je commence à passer celle-ci sur le sexe de la fée qui ne réagit pas directement, craintes de sa part, maladresse, excitation qui ne monte pas.

 

Quelques angoisses de ma part, je prends donc directement l'engin qui se révèle un peu encombrant et commence à l'appliquer sur le sexe.

 

Probablement une erreur, car "attaquer" de front quand il est possible rien qu'avec les vibrations au niveau du bassin de faire monter le plaisir, est un peu rapide et finalement provoque déjà en la créature attachée une gêne qui si elle n'est pas dûe au plaisir, est dû à une sensation étrange et nouvelle mais "énervante" pour elle...

 

Le corps se tend et se détend, la sensation sur le sexe est "énervante" au sens littéral du mot, je ne ressens pas d'excitation en la fée et pense à un plan "g".

 

Ressortant le vibro-classique de son tiroir, et le faisant au préalable promener sur le bas-ventre de la demoiselle, je l'introduis dans son sexe et doucement la rempli de ses vibrations.

 

Remplie de ce sexe de caoutchouc et jouant sur la double vibration, je récupère le "fairy" mis de côté et commence à rejouer sur le pubis et oh miracle...

 

Les hanches commencent à bouger, le corps à se tortiller, l'engin se révéle alors être une redoutable machine de guerre orgasmique.

 

En quelques minutes, ce n'est plus que cris et bruits de chaines, gémissements et agitation et râle d'orgasme...

 

Un début qui appelle une suite, car maintenant les vibrations au bon endroit, je poursuis le martyre volontaire.

 

Que dire... des cris encore plus, jouant sur la puissance de l'engin, je diminue pour apaiser et augmente pour exciter, clochette se trémousse, tire sur les chaines qui l'immobilisent, gémis et hurle, image plus qu'intéressante de la sauvageonne...

 

Mais, si nous lui laissions la parole :

 

"J’avais très envie de la tester, cette baguette. Je n’étais pas convaincue de ses effets orgasmiques miraculeux, mais les quelques secondes où on l’avait essayée sur mes seins, au salon, m’avaient fait penser que cette machine pouvait quand même faire son petit effet. Petit, tu parles…

J’ai aimé être attachée, j’aime toujours ça. Je me sens à ma place quand je suis impuissante et à ta merci. Le froid était gênant par contre, pas très propice à se laisser aller. Et puis tu as commencé à me passer de l’huile sur le sexe, et ça m’a agacée, cette façon de frotter d’emblée le clitoris alors que je n’étais pas encore excitée ni rien. J’aurais aimé qu’on commence doucement, qu’on passe l’appareil partout sur mon corps, mais tu as préféré attaquer directement sur le clitoris, et c’était un peu irritant, mais que pouvais-je y faire ?

 

Au début, je ne ressentais pas grand-chose d’autre qu’un certain « agacement clitoridien ». Pas trop désagréable, pas agréable non plus, juste un peu irritant. Ca montait et ça descendait au rythme des vibrations. Ca faisait de l’effet, certes, mais j’étais un peu déçue. Et toujours un peu agacée psychologiquement par le fait que tu posais l’appareil sur le clitoris et frot-frot-frot. J’avais très envie que tu le passes à côté, au bord de mon sexe, sur mes cuisses, etc., car c’est ça qui me fait monter, mais non.

 

Et puis voyant que ça ne donnait pas grand-chose, tu as changé de stratégie et commencé à passer l’appareil sur le reste de mon corps. C’était agréable et j’aurais aimé que ça dure plus longtemps ! Ca m’a permis de me détendre.

 

Ensuite, tu es revenu à la charge sur le sexe, et sans pitié. Ca a commencé à monter, mais pas l’excitation, juste l’irritation. Les sensations « à blanc », sans le plaisir. C’était terrible, j’avais constamment envie de te dire d’arrêter, et en même temps c’est le jeu, et je savais que tu y trouvais du plaisir, à me voir m’agiter dans tous les sens. Et de mon côté, même si je « souffrais », ce n’était pas de la douleur physique, alors j’acceptais que ça fasse « partie du jeu ». Cependant, c’était une sensation proprement insupportable, difficile à décrire. Ca ne fait pas mal du tout, ce serait un peu la même sensation insupportable que les chatouilles, sauf que ça ne chatouille pas. Je dois aussi avouer que mon côté cérébral trouvait un certain intérêt à vivre ce moment et cette sensation que je ne connaissais pas.

 

De temps en temps, à force de supplications de ma part (parce qu’au bout d’un moment je ne pouvais plus me retenir de te supplier d’arrêter), tu arrêtais la machine, ralentissais le rythme. Je t’en étais extrêmement reconnaissante, de ces moments d’accalmie, même si je savais que ça allait reprendre de plus belle peu après. Ces moments de pause me permettaient de tenir un peu plus ensuite.

 

A un moment tu as décidé de mettre en moi l’autre vibromasseur, le « traditionnel ». Peut-être parce que tu ne comprenais pas que je n’aie pas de plaisir et que tu voulais m’en donner, peut-être parce que tu voulais encore empirer ma situation déjà désespérée en en rajoutant une couche, peut-être par curiosité pour voir ce que ça donnerait, probablement un peu des trois.

 

L’intromission a été délicate, car j’étais à la fois sèche et sensible. C’était un peu douloureux (à peine en fait) et dérangeant, mais une fois qu’il a été en place ça a commencé à être très agréable. Le gode en moi me donnait un certain plaisir vaginal, et les vibrations extérieures se répercutaient à l’intérieur et « cognaient » contre le vibro noir, j’avais l’impression d’être stimulée de partout, à la fois très remplie et masturbée. Ce qui est curieux, c’est qu’en général je n’aime pas le mélange des deux sensations, quand on me pénètre je n’aime pas qu’on me branle, les deux sensations ne se mariant pas bien, or là d’un coup c’était parfait, harmonieux, toutes les sensations se mêlaient étonnamment bien. Je ne savais plus où était le plaisir vaginal, où était le plaisir clitoridien, tout se mélangeait et, surtout, montait à une vitesse effarante.

 

J’ai commencé à agiter mes hanches pour donner le bon rythme à mon plaisir, et j’ai joui violemment, tout en sachant très bien ce qui m’attendait : tu allais continuer à me martyriser malgré l’orgasme que je venais d’avoir, ou plutôt justement à cause de cet orgasme.

 

Effectivement ça n’a pas loupé, et les sensations insupportables sont revenues. Elles étaient un peu différentes à cause du plaisir que j’avais eu, peut-être encore pires en fait, mais j’étais psychologiquement plus détendue, évidemment, d’où mes crises de rire (nerveux) car je voyais bien dans quelle situation j’étais et que je savais bien que tu prenais beaucoup de plaisir à ta bonne blague.

 

Ca a duré encore un certain temps, moi à gigoter dans tous les sens, toi ravi de me voir dans cet état… A un moment, bizarrement, le plaisir est un peu revenu mais il était étrange, et c’est à ce moment-là que je t’ai dit que j’avais l’impression que j’allais faire pipi. Je sentais une sensation de euh humidité intérieure, mais pas dans le vagin. Difficile à décrire car c’était une nouvelle sensation, inconnue jusque là, et de fait dans l’ensemble cette expérience a été une découverte de sensations et de réactions, ce qui est extrêmement intéressant.

 

Ce qui est intéressant aussi, c’est l’impression de n’avoir exploré qu’une petite partie des possibilités de l’engin. Rien qu’avec cette première expérience, alors que toi non plus tu n’avais jamais utilisé cette baguette magique, j’ai connu de nouvelles sensations (notamment quand j’avais le gode en moi, et puis la sensation d’être sur le point de faire pipi, et les drôles de mini-contractions que j’avais au niveau du clitoris après, alors que la baguette était éteinte et sagement rangée). Je suis sûre qu’il y a encore un tas de choses à faire avec cette invention du diable…

 

En fin de compte, même si j’ai pu souhaiter ta mort (et celle de Didie !) pendant, au final je suis ravie de cet achat et de ce moment, et je ne peux que te remercier d’avoir investi dans cette machine infernale. Comme moi, tu la découvres et tu apprends à t’en servir, et ma foi tu te débrouilles plutôt très bien avec…"

 

 

 

  

 

 

Parce que un avis supplémentaire vaut mieux que rien :

 

http://www.sexactu.com/2010/12/28/trente-secondes-douche-comprise/


 

Lun 7 nov 2011 Aucun commentaire