Stigmata Doloris 2008
Z'outils
Chantier, petit chantier et quelques outils épars...
Je bricole, j'enduis, je ponce, je fore et je peinds.
La "fée" quant à elle s'affaire dans son studio, une ambiance fébrile et un air de renouveau qui plane sur son petit appartement.
Vient le moment de la pause, une pause tranquille mais les outils dispersés dans le salon me donne des idées, des idées d'inquisition, des idées d'étirements divers, de subtile alchimie entre la douleur et la peur, un mélange dont je sais "clochette" sensible.
Pinces, clef anglaise, objets qui dans mes mains commencent à survoler le corps de la demoiselle, regard un tantinet apeuré de celle-ci.
Pas d'attaches que mes mots qui l'obligent à s'offrir, à prendre un de ses fruits ronds et à me le présenter, pince coupante, pointue, je frôle et griffe légérement la peau d'albâtre.
Petits frissons, regard effrayé, un "non" qui sourd au coin des lèvres mais qui ne franchira pas celles-ci.
Geste brusque, sursaut de la "fée" quand la pince se referme brusquement sur le mamelon, pincette légère et préhension du téton, étirement de celui-ci...
Jeux pervers, allers et retours, si la crainte se lit dans le regard de la "fée", son corps réagit différement, le téton durcit, petit fruit en érection signe d'une excitation dont elle ne peut que constater les effets.
Téton excité par la subtile douleur aigüe, téton contraint par une clef anglaise qui se referme doucement, cran à cran sur un fruit durci et par la peur et par la douleur qui se distille, excite et fait pousser à la demoiselle quelques soupirs...
Soupirs pour quelques z'outils, quelque part en Lutèce.