Stigmata Doloris 2008
(37)-compte de fées...
Compte de fée...
Une longue route accompagnée de la "fée" et de son acolyte, voix de synthèse aimablement prêtée par une "louve" amie nous font atteindre au creux de la France, une ancienne commanderie.
Eclairage rasant, lumière ambrée du soir, jardin à la française et un véritable château de conte de fées, tours et donjon, cave et grilles, murailles et meurtrières.
Nous voilà donc arrivé dans ce "quelque part" de "n'importe où"...
Installation avec nos bagages, jouets et tenues coquines dissimulés parmi "l'indispensable kit du voyageur au long cours".
La chambre...
Nous en avions rêvé, nous l'avons eu, une superbe chambre néo-gothique où trône un lit à baldaquin.
De quoi envisager d'attacher la fée aux montants et la punir de ses remarques et autres provocations du voyage.
Un aspect assez nouveau du caractère de la fée que de provoquer le courroux du loup...
Après s'être donc installé nous avons parcouru cette demeure moyenâgeuse perdue en plein centre de la France.
Clochette se retrouve comme une gamine, s'émerveillant sur la décoration "so-british" des propriétaires, sur le côté parfois "too much" des gargouilles et autres mâchicoulis et surtout sur l'escalier descendant vers l'une des caves...
Escalier qui manqua cependant de lui être fatal, un arrêt brusque de la descente, le fait de se pencher, croupe offerte au Lycan vagabond et maladroit, au risque de passer à travers une fenêtres'ouvrant sur la campagne environnante.
Bref un parcours risqué pour aboutir dans une ancienne cave dûment transformée non en donjon... mais en piscine.
De quoi nous donner l'envie de s'y plonger et de faire quelques brasses.
D'une certaine pudeur, d'une certaine crainte de se faire surprendre, les maillots de bain disparurent aussi vite.
Un Lycan et une fée, nus sous les voutes se baignant dans une eau limpide... tandis que dehors la pleine lune se levait.
Une croupe de fée en apéritif de certains jeux coquins...
Sur quoi après une bonne heure passé à se baigner, à essayer la fessée aquatique, voire tout simplement forniquer comme deux créatures aquatiques, les plaintes de nos estomacs nous firent revenir à la réalité.
Il était temps de manger... (et pour qui connait la genèse des fées, la nourriture semble avoir les mêmes vertus que sur les gremlins... et en plus elle venait d'être mouillée !)
Repas découverte qui associé à la fatigue du voyage et aux quelques brasses effectuées nous acheva.
Quand nous montâmes nous coucher, après avoir été une dernière fois explorer les murailles, couloirs et autres recoins, la nuit était bien avancée.
Et malgré cela, effet de la lune, charme du coin, envies soudaines, dès que le collier de la fée lui fut passé autour du cou, nous partîmes pour une chevauvée érotique.
Cris et hurlements, gémissements...
La nuit nous appartenait.
