Stigmata Doloris 2008

 

Rome « sweet » Rome.

Parfois besoin de me pauser bien loin du rythme infernal du travail.

Si d'emblée les séjours de « clochette » dans ma tanière sont soumis à un certain rythme, mes courts séjours en Lutèce sont beaucoup plus casanier.

Il n'est donc pas rare que contraint et heureusement forcé, je doive me pauser.

Ainsi clochette, ayant eu quelques problèmes de connection avec le net, ne pouvant se défouler sur World Of Warcraft, au final le seul sérieux rival du Lycan, m'a proposé durant mon dernier séjour de regarder l'intégrale de la série « Rome ».

Elle m'en avait déjà parlé en son temps, m'alléchant quant au contenu de la série, quant à l'histoire et aussi quant aux détails croustillants entre orgies et coups de fouets.

Ce fut donc ainsi une orgie télévisuelle qui somme toute répondit à mes attentes.

Historien de formation, j'apprécie toujours ce type de récits même fortement romancés, récits qui mêlent aventures et vérité historique.

Bien entendu, je dois admettre que le tableau dressé par « clochette » sur les mœurs de la Rome antique était bien en dessous de la réalité connue.

Peu ou pas de bacchanales, de séances dans la «Villa des Mystères » ou de quelconques orgies...

Un peu de quoi me laisser sur ma faim surtout qu'en ayant navigué sur le net,  j'avais retrouvé quelques extraits non-censurés d'un film vu et revu dans la Cité-Ardente début des années 80, époque ou libre d'un tas d'attaches, je faisais mes premiers pas dans une sexualité qui ne m'a pas encore abandonné.

Certes la version du « Caligula » de Tinto Brass vue en 1980 en belgitude était fortement censurée mais je me doutais bien qu'il y avait eu « autre chose » (au vu et à la lecture de divers journaux anglo-saxons qui en parlait comme d'un choc... loin de ce que j'avais pu découvrir sur les grands écrans).

Bref, ce fut donc pour elle et moi d'abord une « fessée retrouvaille » après plus d'un mois d'absence, une longue pause télévisuelle, en V.O., je vous en prie... et puis aussi l'organisation d'une soirée commune avec des amis de la capitale lutécienne.

Nous avions donc donné rendez-vous au "Lust" ce mercredi soir, déjà le froid retombait sur la ville et je dois dire que « clochette » ayant choisi une tenue plus olé-olé (en omettant le pull nécessaire) a eu force énergie de trouver des portes cochères ici et là pour remonter legging et cuissardes...

Malheureusement pour nous, comme au final pour vous, peut-être, à notre arrivée au "Lust" nous avons découvert que celui-ci, faute de clients devait fermer.

Ainsi, sous une neige fondante, elle et moi devions attendre une amie tandis que l'autre participant à cette rencontre se trouvait empêché.

Quelques minutes plus tard nous vîmes arriver la demoiselle et avec elle, avons décidé d'un plan B voire d'un plan C...

D'abord en tenue très légère, surtout pour clochette... retrouver un endroit ou passer la soirée, voir comment rendre à clochette une tenue plus « sage », le transparent et le cuir ne faisant pas bon ménage dans un restaurant des plus normaux.

Au final tandis que je partais réserver nos places dans un restaurant indien fraichement découvert, clochette allait se changer et retrouver basket et pull informe.

Soirée à trois, discussions diverses sur nos univers, nos échanges épistolaires et nos vécus respectifs.

Invitation pour une soirée NOW (Night Of the Wolf) à notre amie et puis un after tout sage entre bulles pour ces demoiselles et sobriété pour moi.

Bon d'accord, nous sommes loin des orgies romaines, mais je dois admettre dans ce cas que j'ai fait preuve d'une sagesse d'athéniens.