Stigmata Doloris 2008



 

Scroolgirl.


Je n'ai jamais fantasmé sur les « écolières » et autres « étudiantes »...

Peut-être « l'âge » ou le décalage qui peut exister entre un Lycan et une pseudo-jeunette courant ici et là dans les couloirs d'un collège virtuel.


Et si une jupe courte en vinyle me fait fantasmer, le tissus écossais ne m'arrache qu'un sourire sarcastique.


Bien entendu, ici et là, il m'est arrivé de côtoyer pseudo-lolitas et autres demoizelles jouant des attributs d'une jeunesse révolue mais bien souvent mon regard était plus amusé qu'attiré par ces croupes, couettes et chemisiers blancs.


Bien entendu tout ceci n'aurait pas sa raison d'être si, clochette n'avait déclenché en moi, une envie assez folle et peu recommandable, en porte-à-faux de mes opinions solidement ancrées...


Tout commença lors de visites dans diverses boutiques, histoire de voir ce que la « fée » pouvait trouver en tenues fétichistes et autres.


Forcément entre jupe de vinyle, corset en cuir vernis et autres cuissardes, la jupette à carreaux ressortait par se couleurs et motifs du « noir » ambiant.


Discussions autour de l'oreiller agrémentées de moult jeux de paume, fessées calines et coquines et débats entre deux ébats.


Mon argumentation semblait logique et ferme, clochette avait quant à elle quelques arguments qui saupoudrés de poussière de fées jetaient le trouble.


Tout cela n'aurait abouti qu'à une simple envie si lors de notre périple londonien, elle n'avait osé essayer la fameuse jupette dans une des diverses boutiques fétichistes de Camden.


Et là, ce fut la surprise agréable, osée cependant de voir l'émoi que pouvait provoquer dans ma carcasse de Lycan blasé la vision de la croupe de la fée qui ressortait dessous le kilt.

Émotion maîtrisée cependant par le fait que cette tenue bien trop courte ne pouvait être « mise » au quotidien au risque de provoquer un attroupement et une émeute.


C'était donc avec un gout de trop peu que nous avions mis de côté ce projet-idée d'acquisition ludique et scolaire.

Qui plus est, clochette reste « clochette », une scroolgirl plus adepte d'un sweet Mario-Bross que des attributs d'une donzelle en mâle d'études.


Tout resta en suspend jusqu'au moment ou de passage à Paris, endroit ou de plus en plus j'installe mes pénates dans le demi-étage que la fée occupe, nous n'avions décidé de refaire le tour des diverses boutiques fétichistes et autres de la Capitale.


De la boutique Démonia et sa nouvelle implantation à Phyllea, il fallait bien aussi passer par une boutique « amie », celle de Métamorph'Ose.


Ainsi après avoir attendu quelques minutes devant une porte close, nous avons pu accéder à cette boutique qui bien que discrète recèle en ses entrailles une véritable caverne d'ali-baba.

Quelques marches d'escalier et dans diverses caves en pierre calcaire, bottes, jupes, corsets et autres jouets nous font l'effet d'un magasin de friandises pour la fée comme pour moi.

De rayon en rayon, de croix en cage, de liens à attaches, nous avons donc parcouru cette boutique pour trouver l'objet inattendu de nos recherches...

Trônant avec d'autres consœurs, une jupette plissée d'un beau rouge pas trop longue, ni trop courte...de quoi compléter la garde-robe de la « fée ».


Bien entendu cette acquisition soudaine ne me fera pas forcément changer d'idée...à moins que clochette ne trouve les arguments pour m'émouvoir et me donner envie de la trousser, de la poser en travers de mes genoux et de la fustiger pour ses manquements divers.



 

 

Métamorph'Ose

49, Rue Quincampoix 75004 Paris

 

www.metamorphose.fr

 

Mar 20 oct 2009 Aucun commentaire