Stigmata Doloris 2008




30- Cruciverbiste.

 

Cruciverbiste.



Définition : Amateur de maux croisés.


Quand on apprivoise une fée, il faut du temps et de la patience.


La fée est une espèce très craintive.


En laissant aller des confidences sur l'oreiller, j'avais pu au fur et à mesure me faire une idée bien plus précise de ce qui la faisait éventuellement vibrer.


Certes, les attaches lui plaisaient, le contact des bracelets de cuir, le bruit des chaines raclant le bois du lit provoquaient en elle des sensations troubles, mais qu'en était-il des jeux plus contraignants, de la sensation de ne plus pouvoir se dégager, d'être à la merci du mâle proprement dit.


De jeux en jeux, de maux en maux, je lui donnais confiance, de liens plus lâches, je réduisais progressivement ce sentiment de liberté qu'elle pouvait éprouver.


C'est ainsi que la tête plongée dans le creux entre nos matelas, embûche complice de nos ébats, elle se laisse aller.


Tout aura commencé par une douce fessée, sur le ventre, les mains attachées dans le dos par les bracelets de cuir, j'avais en quelques coups de paume réchauffé cette croupe en manque de chaleur et de marques.


Sentir d'un doigt inquisiteur l'humidité sourdre de son sexe m'avait donné l'envie de la posséder comme cela, en tant qu'objet sexuel, conquête et soumise.


Je dois admettre que pour moi, si l'expérience n'était pas neuve, ni pour elle, ni pour moi, je n'avais pas encore abordé cet aspect des choses un tantinet plus brutal et coercitif.

Bien souvent dans nos jeux, que cela soit sur le lit ou dans la cave, j'avais toujours laissé unpeu de liberté à la fée pour qu'elle ne sente pas prise au piège, pour ne pas créer une vaine inquiétude.


Mais le mieux demeure l'ennemi du bien dit le dicton et le trouble léger, la magie de la crainte ne parvenait pas à sourdre parfois chez la fée qui en elle, avait déjà bien avoué ses envies de liens plus fermes, d'une maîtrise complète de ses peurs.


Ainsi après l'avoir laissé durant un certain temps dans ma cave, attachée fermement sur la croix et dans l'obscurité totale, elle avait pu avouer ses envies d'aller plus loin.


C'est donc ainsi que tranchant sur les draps rouges, sa croupe laiteuse s'offre à moi.

Clochette est du modèle « petite fée à la croupe callipyge » et je dois admettre que cela reste une gageure pour la posséder, la prendre et la remplir quand elle est ainsi positionné.


Sur le ventre, mains attachées dans le dos, est à la merci de son amant, l'excitation étant à son comble, je la possédais ainsi pour une première fois.


Mes craintes n'étaient pas fondées et je pu en quelques coups de reins me vider en elle, autosatisfait de ce geste primal.


Ce premier jeu bien banal au final, fut donc le prémice d'une autre approche.

Femme de lettres, amateur de mots et de maux, il était temps moi de mettre clochette au centre de ma grille...


Point de maux fléchés, mais deux attaches au coin de mon lit, deux chaines et mousquetons et deux bracelets d'un cuir résistant.


Nue, la voici à nouveau couchée dans le lit, face contre le drap, les bras en croix.

Plus question pour elle de pouvoir divaguer ici et là, jusqu'à l'extrême limite, elle est attachée étant une fois pour toute à ma merci.

Le trouble l'envahit, bienfaisant...


Nue, la voici à nouveau offrant sa croupe à mon regard et à la merci de ma paume.

Plus question pour elle de pouvoir échapper d'un coup de rein à la marque brulante de mes mains.


Coups après coups, arythmé, au hasard, laissant parfois de longs moments de « silence », j'échauffe les rondeurs, fustige les deux globes laiteux, rougis la peau.


Elle ne peut que tirer sur les chaines, s'y rattachant, comptant les marques de douleur plaisantes qui envahissent son fondement.


Je continue, elle hoche la tête, je laisse la place à un doigt curieux qui remontant le courant retourne à la source de son plaisir.

Il continue, s'introduit délicatement dans des chairs encore vierge de nos ébats, intrus plaisant.


Je masse son anus,d'autres doigts pénètrent son sexe, ils se frôlent se touchent presque séparé par quelques centimètres de chair, je la remplis.


Le plaisir se lit, s'entend, clochette n'est pas muette, cris et gémissements s'élèvent de la chambre, je ne suis pas gêné, je trouve même cela plaisant et troublant à la fois.


Quant à elle, bien souvent débordée par ses sensations, elle plonge la tête dans le creux du matelas.


Je me retire, caresse sa croupe, marque à nouveau ses rondeurs, fustige sa chair et rougis ses fesses.


Elle n'a aucune liberté pour se débattre, pour éviter mes coups...


Mon excitation est à son comble, je profite du creux complice des matelas pour la posséder, mon sexe turgescent s'introduit, glisse, dérape et enfin prend possession de sa grotte humide.


Humidité et chaleur, coups de reins, au fur et à mesure de mes va et vient, je retrouve mes marques, je grimpe sur elle, m'introduit encore plus, heurte son bas ventre.

Ses cris et ses gémissements retentissent encore plus...

Je m'arrête à nouveau.


Elle ne peut que subir mes assauts, aucune liberté, aucun échappatoire, elle se transforme en objet sexuel, esclave de mon bon plaisir.


Croupe, main et rougeurs à nouveau, pause entre deux assauts de mon sexe, un moyen pour moi de prolonger le plaisir, de la rendre petite chose pantelante.


Caresses, doigt inquisiteur, anus légèrement humidifié, va et vient, prémice d'autres plaisirs à venir.


Sexe a nouveau plein d'entrain, excitation remise à sa juste valeur histoire de prolonger encore et encore nos ébats.


Hurlements et cris, retrait du Lycan, caresses à nouveaux, mains qui heurtent, fessent, massent la croupe d'une fée hurlante, déchainée en enchainée à fois.


Le rythme s'accélère, je pénètre a nouveau ses chairs, elle se cambre, sa croupe ressort, j'y prends appuis et je m'enfonce en elle encore plus, bras en croix, elle hurle, je râle et j'explose en elle.


Soupirs, moments de plaisir intense, moments où je déguste cette image d'une fée dévêtue, les bras en croix, jouissant des ses maux.


Corps posé sur un gril écarlate de maux croisés.


 

 

 

 

Mar 6 oct 2009 Aucun commentaire