Stigmata Doloris 2008

 

Back from London...

 

De Londres, je n'avais que quelques souvenirs vagues du temps ou jeune adolescent, j'avais dû transiter entre deux gares dans un de ces fameux taxis londoniens.

Le temps d'apercevoir des rues d'une autre époque, des immeubles gris et de se poser la question de savoir si un jour un l'autre le hasard ou le destin vous y mènera à nouveau.

 

Plus de trente ans ont passé, et le Londres des années septante est redevenu une cité mythique, pleines de surprises et de tentations.

 

C'est donc au hasard de nos envies, que profitant de l'Eurostar que « clochette » et moi avons pu effectuer ce voyage aux sources de la déraison, chacun en termes de « pèlerinage-découverte » de lieux mythiques qui ont pu nous faire rêver.

 

Deux jours passés au centre de l'Empire Britannique, « Empire » car il est clair que le rayonnement quasi universel est toujours aussi présent.

Combien de gens d'origines diverses, européens, asiatiques, indiens et pakistanais, africains et résidents des îles avons-nous pu croiser que ce soit dans des quartiers comme Oxford Street, Soho ou Camden Town ?

 

 

Un voyage enrichissant mais fatiguant, voire épuisant et il faut l'admettre que la fatigue est une des clefs pour faire apparaître l'autre face du Loup, celle d'un Lycan qui peut devenir désagréable au grand dam de la pauvre « clochette ».

 

Cette odyssée fut donc parsemée de découvertes, de déceptions, d'interrogations.

 

L'occasion pour nous d'utiliser les bus à impérial, de découvrir un peu plus à notre rythme le Londres des citoyens, l'Underground étant plus rapide mais au final ne laissant rien à la découverte...

 

L'occasion de nous plonger dans Chinatown, de remonter de grandes avenues, de faire notre shopping (surtout celui de « clochette ») entre « Lush » (cosmétique en tout genre, le repousse-lycan, mieux qu'une balle en argent...) et « Hamley's », dans mon cas, de me plonger dans l'univers geek de VinMag et de Forbidden Planet.

 

Mais au final me diriez-vous à part une virée à deux à Londres, quel serait donc l'intérêt de ce « sujet »ici... ?

 

Nous savons tous ou presque que Londres est un véritable paradis pour qui sait chercher qui des images fortes, qui des objets et tenues insolites.

 

C'est ainsi que si nous avons plus que survolé le quartier de Soho, réputé pour sa vie noctambule mais surtout limité à quelques sexe-shop et autres boites et bars à « filles », nous nous sommes plus perdu dans le quartier de Camden, loin des boutiques réputées, dans une foule bigarrée ou se côtoyaient rocker, punk, et autres baba-cool.

 

Quelques boutiques de tenues fétichistes, quelques essayages pour « clochette », une acquisition « mémorable » pour le Loup, une envie de longue date mais qui pouvait être donc concrétisée par le biais des conseils avertis d'un vendeur.

 

Cela faisait des années que je rêvais d'un manteau de cuir, non d'un blouson ou d'une veste, ceux-ci font déjà partie de ma garde-robe mais d'un long manteau qui aurait pu descendre jusqu'à mes pieds.

La nature des choses étant là, vu ma taille et ma carrure, il est vrai que cela ressemblait plus à une vue de l'esprit qu'à une éventuelle réalité.

Et bien en fouillant dans ses collections, en essayant deux ou trois manteaux, et à la grande surprise de « clochette » (qui elle fantasme toujours sur « Spike »...), le vendeur m'a trouvé l'objet « rare », le manteau « parfait », adapté à la carrure d'un Lycan et non à celle plus courante de créatures relativement plus grandes et filiformes.

Quant à « clochette » si nous avions évoqué des essayages, ceux-ci furent entre « sweat » et « top » gothiques et en point d'orgue, la petite jupe à carreaux tendance écolière.

Image assez troublante même si je dois dire que je ne fantasme pas trop sur cette tenue « mythique », ni celle des infirmières ceci-dit...

Bref, fourbu, crevé , fatigué, les pieds en bouillies, nous avons repris le dernier train pour le continent après deux jours passés dans une des plus belles villes du monde...