Stigmata Doloris 2008
Textes 8 - Messager du vent...
Messager du vent...
Je suis un « Saigneur de l’air », cavalier d’une apocalypse d’antan.
Homme et loup à la fois, j’arpente des landes dévastées, territoires morts où la vie n’est plus à jamais.
Créature hybride qui hurle à la lune quand celle-ci est écarlate, créature maudite qui se blottit quand la lune est blafarde.
Je laisse venir à moi, celles qui veulent s’offrir aux morsures de l’animal, goûter au sexe de l’homme.
« Rapace » de sombre cuir vêtu, je prends mon plaisir auprès de celles qui se donnent à moi.
En moi, bouillonnent des flots de semence, que je déverse en offrande impie à ces vestales d’Orient qui telles Hannibal, traversent des contrées hostiles cherchant une expiation à des fautes passées.
En moi, bouillonnent des flots de rage, que je déverse en stries de sang sur les courbes d’une frêle créature d’un astre perdu, flots purificateurs qui roulent sur des plages de galets.
En moi, bouillonnent des flots de désirs, d’envies envers celles qui seront les proies offertes, compagnes désignées, futures guerrières d’un clan.
En moi, brûle les flammes d’un enfer allumé par une princesse guerrière, un enfer qui me marque à jamais comme son amant, maître et compagnon.
Une pièce de métal ancrée dans ses chairs, un anneau premier maillon d’une chaîne de plaisirs marque cette appartenance.
D’autres maillons viendront... portés par ces princesses ultimes, par ces messagères d’un « Saigneur de l’air ».
Mais le premier maillon sera toujours celui qui a été forgé dans le sang et le métal.
Celui qui fait de moi un guerrier de l’apocalypse, une créature hybride...
Je suis un « Saigneur de l’air », cavalier d’une apocalypse d’antan.
Je hante les recoins obscurs des pensées les plus salaces, je sème un vent de folie, un vent de plaisirs divins.
Plaisirs qui font de nous des mutants, des êtres ténébreux respirant l’odeur du cuir et du métal.
Chaque pore de ma peau transpire cette luxure qui est enfin mienne.
Et ces femelles qui s’offrent ont le goût épicé du plaisir né de la souffrance.
Et ces larmes de jouissance qui coulent sur leurs joues ont le goût salé de ma semence.
Hybride inexistant dans l’anonymat de la foule complice, je marque ces nouveaux territoires à coups de crocs, à coups de sang.
Bien loin des frêles créatures de la nuit, le loup qui sommeille en moi est la plus tendre de mes apparences.
Craignez l’homme, aimez le loup...
Grand Nord Mars 2007
Messager du vent...
Je suis un « Saigneur de l’air », cavalier d’une apocalypse d’antan.
Homme et loup à la fois, j’arpente des landes dévastées, territoires morts où la vie n’est plus à jamais.
Créature hybride qui hurle à la lune quand celle-ci est écarlate, créature maudite qui se blottit quand la lune est blafarde.
Je laisse venir à moi, celles qui veulent s’offrir aux morsures de l’animal, goûter au sexe de l’homme.
« Rapace » de sombre cuir vêtu, je prends mon plaisir auprès de celles qui se donnent à moi.
En moi, bouillonnent des flots de semence, que je déverse en offrande impie à ces vestales d’Orient qui telles Hannibal, traversent des contrées hostiles cherchant une expiation à des fautes passées.
En moi, bouillonnent des flots de rage, que je déverse en stries de sang sur les courbes d’une frêle créature d’un astre perdu, flots purificateurs qui roulent sur des plages de galets.
En moi, bouillonnent des flots de désirs, d’envies envers celles qui seront les proies offertes, compagnes désignées, futures guerrières d’un clan.
En moi, brûle les flammes d’un enfer allumé par une princesse guerrière, un enfer qui me marque à jamais comme son amant, maître et compagnon.
Une pièce de métal ancrée dans ses chairs, un anneau premier maillon d’une chaîne de plaisirs marque cette appartenance.
D’autres maillons viendront... portés par ces princesses ultimes, par ces messagères d’un « Saigneur de l’air ».
Mais le premier maillon sera toujours celui qui a été forgé dans le sang et le métal.
Celui qui fait de moi un guerrier de l’apocalypse, une créature hybride...
Je suis un « Saigneur de l’air », cavalier d’une apocalypse d’antan.
Je hante les recoins obscurs des pensées les plus salaces, je sème un vent de folie, un vent de plaisirs divins.
Plaisirs qui font de nous des mutants, des êtres ténébreux respirant l’odeur du cuir et du métal.
Chaque pore de ma peau transpire cette luxure qui est enfin mienne.
Et ces femelles qui s’offrent ont le goût épicé du plaisir né de la souffrance.
Et ces larmes de jouissance qui coulent sur leurs joues ont le goût salé de ma semence.
Hybride inexistant dans l’anonymat de la foule complice, je marque ces nouveaux territoires à coups de crocs, à coups de sang.
Bien loin des frêles créatures de la nuit, le loup qui sommeille en moi est la plus tendre de mes apparences.
Craignez l’homme, aimez le loup...
Grand Nord Mars 2007
Sam 16 aoû 2008
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