Stigmata Doloris 2008
Textes 9 - My pet...
My Pet…
Le hasard ou la nécessité sont des partenaires capricieux, capables de vous faire abandonner certains sacro principes édictés en code de "Lycan".
Peut-être est-ce un des derniers avatars et autres sursauts d'une vie que l'on pourrait croire monotone et morne, mais une demoiselle a réussi à me faire plier...
Non en essayant de me dominer même si dans son ailleurs sa peau d'albâtre et ses rondeurs affolent le mâle soumis, mais simplement dans un silence respectueux et remarquable.
Ce matin, en me levant, j'ai entendu un murmure dans le salon, drôle de bruit qui tranchait sur le silence de la nuit...
Ce matin glacial, en enfilant mon peignoir, j'ai entendu quelques gémissements qui s'élevaient du rez-de-chaussée...
Je suis descendu me demandant ce qui m'arrivait, pas de craintes mais une curiosité intrinsèque dans mon âme de Lycan.
Au pied de la monumentale blanche cheminée, une drôle de créature s'était lovée sur elle-même...
Peau d'albâtre, courbes voluptueuses et callipyges, elle s'était trouvé une place auprès de la chaleur du foyer.
Nue, animale en soit, une créature qui tout à coup faisait irruption dans mon univers, portée par une bourrasque d'automne.
L'odeur, le regard et la voix, ne faisaient aucuns doutes sur son identité fondamentale.
Combien de fois, n'avais-je pas décrié celles et ceux qui se disaient chiennes ou chiens, combien de fois n'avais-je doucement souris, montrant mes crocs aux Maîtres qui aboyaient des ordres tel des roquets mités !
Et voila que dans cet univers de Loup humaniste ou de Lycan destructeur, une chienne osait se pauser.
Union contre-nature et tabou spirituel, j'avais devant moi une pauvre hère qui voyait en moi, le summum de son envie d'appartenance.
Je savais beaucoup d'elle, nos échanges amicaux avaient été sincères, sa vie, ses envies, son à venir incertain et peut-être vain.
Elle me connaissait aussi, mes désirs et envies, mes règles de vie quasi monastique, mes interdits qui au fur du temps, mutaient en permissions.
Elle savait qu'à force de patience, elle, la chienne, allait pouvoir se glisser auprès de moi et me dire son appartenance.
Et elle est là... rêve, virtuelle, troublante, opulente et oppressante.
Elle se disait "chienne", capable de se donner à son amant, sans tabous et sans interdits...
Je me disais "Lycan", capable tel Cronos de dévorer son âme...
Mes envies d'appartenance avaient été mises dans un coin obscur de ma mémoire, trop de souffrances et trop de désirs diffus, trop de confusions aussi.
Et cette créature avait réussi par son silence à les faire réapparaître malgré la distance, le manque de temps et au final un destin incertain.
Elle et moi recherchions donc cette appartenance de l'un vis à vis de l'autre, une appartenance qui se fait alors fi de mes principes, de mon code d'honneur...
Elle pointe son regard embué vers moi, la chaleur de l'âtre a rougi sa croupe, elle se retourne et offre ainsi ses rondeurs incertaines à mon regard.
Elle est nue, un collier de cuir noir autour de son cou, un ornement nacré y est attaché.
Elle se dit "chienne", elle sera "ma" chienne, un animal doué de déraison et de passion.
Mon peignoir se pose au sol, je suis tout aussi nu qu'elle, me penche et m'agenouille à ses côtés.
Le reflet des flammes joue sur ses yeux, une envie qui sommeille en elle depuis des années...
Je la caresse, flatte ses courbes, passe la main sur ses tétons que le froid du sol a durcis.
Elle gémit, se presse contre-moi, d'un côté la chaleur du foyer, de l'autre la chaleur d'un amant, d'un Maître...
Elle se retourne encore et offre la vision de sa croupe, mes doigts furètent ici et là, l'humidité de son sexe se mue en flots torrentiels.
Ma chienne se révèle...
La nacre et le cuir de son collier reflètent les lueurs dansantes des flammes, ma main caresse son fessier et doucement, je commence à la fesser...
Flots de plaisirs qui s'écoulent d'elle, gémissements d'un animal insatiable, tandis que je la fesse, ma main libre se joue de son sexe.
Mélange de plaisirs et de souffrances, de quoi faire rendre grâce à toute femelle qui se donne à moi.
Ma chienne se donne...
Les gémissements et les claquements secs se confondent, le rythme augmente et la voilà qui cède et se plie.
Elle offre ainsi son anus à la vue d'un désir qui me taraude, la saillir, la prendre, l'envahir et la remplir.
Un doigt commence à jouer avec un orifice qui se révèle incroyablement souple et onctueux, un doigt qui s'accompagne d'autres compagnons qui tournent et détournent les sens.
Mon sexe raidit par le désir bat contre ses cuisses, sa tête posée à même le sol bouge et j'entrevois son regard gourmand.
Un regard de chienne en chaleur, de femelle lubrique et insatiable...tant de désirs et d'envies en une seule vision de ses yeux.
Elle se plie un peu plus, un coussin complice vient se glisser sous elle, ses cuisses s'écartent et avec passion, je m'enfonce en cette avide créature.
J'empoigne d'une main la laisse qui traîne à même le sol, glisse le mousqueton dans l'anneau du collier et fait d'elle ma créature, ma chienne...
Coups de rein, coups de main, je flatte et fesse, griffe et mords, marque de mes crocs ses épaules.
L'odeur de son sexe se mélange à l'odeur du cuir de son collier, de drôles de souvenirs enfouis me reviennent à l'esprit, des souvenirs d'autres temps, d'autres lieux...
Je sais que je suis et resterai fragile et que les démons enfouis en moi risquent à n'importe quel moment de dévaster nos univers.
D'une vague pensée, je balaie cette réminiscence du passé...
Ce qui compte c'est mon, notre présent !
Chevauchée endiablée, coup de mains sur sa croupe écarlate, odeur de foutre et de cyprine, elle halète et hurle en même temps.
D'un geste posé et précis, je lui glisse son jouet entre les dents, un os de caoutchouc dans lequel elle plante ses crocs de chienne, étouffant ainsi ses cris impudiques.
Je la pilonne, la pénètre et la remplit de mon foutre, elle se donne et se soumet pleinement.
Nos corps emmêlés se glissent sur le sol, le contact froid du carrelage ne peut calmer la chaleur qui émane de nos corps.
Le tremblement qui nous possède est celui du plaisir et non de ce froid ambiant qui règne autour de nous.
Elle a soif, sa langue pointe à travers un sourire énigmatique.
Calmement, comme un bon Maître, je lui apporte sa gamelle d'eau.
Calmement, comme une bonne chienne, elle en lapera le contenu...
Grand Nord Novembre 2007
My Pet…
Le hasard ou la nécessité sont des partenaires capricieux, capables de vous faire abandonner certains sacro principes édictés en code de "Lycan".
Peut-être est-ce un des derniers avatars et autres sursauts d'une vie que l'on pourrait croire monotone et morne, mais une demoiselle a réussi à me faire plier...
Non en essayant de me dominer même si dans son ailleurs sa peau d'albâtre et ses rondeurs affolent le mâle soumis, mais simplement dans un silence respectueux et remarquable.
Ce matin, en me levant, j'ai entendu un murmure dans le salon, drôle de bruit qui tranchait sur le silence de la nuit...
Ce matin glacial, en enfilant mon peignoir, j'ai entendu quelques gémissements qui s'élevaient du rez-de-chaussée...
Je suis descendu me demandant ce qui m'arrivait, pas de craintes mais une curiosité intrinsèque dans mon âme de Lycan.
Au pied de la monumentale blanche cheminée, une drôle de créature s'était lovée sur elle-même...
Peau d'albâtre, courbes voluptueuses et callipyges, elle s'était trouvé une place auprès de la chaleur du foyer.
Nue, animale en soit, une créature qui tout à coup faisait irruption dans mon univers, portée par une bourrasque d'automne.
L'odeur, le regard et la voix, ne faisaient aucuns doutes sur son identité fondamentale.
Combien de fois, n'avais-je pas décrié celles et ceux qui se disaient chiennes ou chiens, combien de fois n'avais-je doucement souris, montrant mes crocs aux Maîtres qui aboyaient des ordres tel des roquets mités !
Et voila que dans cet univers de Loup humaniste ou de Lycan destructeur, une chienne osait se pauser.
Union contre-nature et tabou spirituel, j'avais devant moi une pauvre hère qui voyait en moi, le summum de son envie d'appartenance.
Je savais beaucoup d'elle, nos échanges amicaux avaient été sincères, sa vie, ses envies, son à venir incertain et peut-être vain.
Elle me connaissait aussi, mes désirs et envies, mes règles de vie quasi monastique, mes interdits qui au fur du temps, mutaient en permissions.
Elle savait qu'à force de patience, elle, la chienne, allait pouvoir se glisser auprès de moi et me dire son appartenance.
Et elle est là... rêve, virtuelle, troublante, opulente et oppressante.
Elle se disait "chienne", capable de se donner à son amant, sans tabous et sans interdits...
Je me disais "Lycan", capable tel Cronos de dévorer son âme...
Mes envies d'appartenance avaient été mises dans un coin obscur de ma mémoire, trop de souffrances et trop de désirs diffus, trop de confusions aussi.
Et cette créature avait réussi par son silence à les faire réapparaître malgré la distance, le manque de temps et au final un destin incertain.
Elle et moi recherchions donc cette appartenance de l'un vis à vis de l'autre, une appartenance qui se fait alors fi de mes principes, de mon code d'honneur...
Elle pointe son regard embué vers moi, la chaleur de l'âtre a rougi sa croupe, elle se retourne et offre ainsi ses rondeurs incertaines à mon regard.
Elle est nue, un collier de cuir noir autour de son cou, un ornement nacré y est attaché.
Elle se dit "chienne", elle sera "ma" chienne, un animal doué de déraison et de passion.
Mon peignoir se pose au sol, je suis tout aussi nu qu'elle, me penche et m'agenouille à ses côtés.
Le reflet des flammes joue sur ses yeux, une envie qui sommeille en elle depuis des années...
Je la caresse, flatte ses courbes, passe la main sur ses tétons que le froid du sol a durcis.
Elle gémit, se presse contre-moi, d'un côté la chaleur du foyer, de l'autre la chaleur d'un amant, d'un Maître...
Elle se retourne encore et offre la vision de sa croupe, mes doigts furètent ici et là, l'humidité de son sexe se mue en flots torrentiels.
Ma chienne se révèle...
La nacre et le cuir de son collier reflètent les lueurs dansantes des flammes, ma main caresse son fessier et doucement, je commence à la fesser...
Flots de plaisirs qui s'écoulent d'elle, gémissements d'un animal insatiable, tandis que je la fesse, ma main libre se joue de son sexe.
Mélange de plaisirs et de souffrances, de quoi faire rendre grâce à toute femelle qui se donne à moi.
Ma chienne se donne...
Les gémissements et les claquements secs se confondent, le rythme augmente et la voilà qui cède et se plie.
Elle offre ainsi son anus à la vue d'un désir qui me taraude, la saillir, la prendre, l'envahir et la remplir.
Un doigt commence à jouer avec un orifice qui se révèle incroyablement souple et onctueux, un doigt qui s'accompagne d'autres compagnons qui tournent et détournent les sens.
Mon sexe raidit par le désir bat contre ses cuisses, sa tête posée à même le sol bouge et j'entrevois son regard gourmand.
Un regard de chienne en chaleur, de femelle lubrique et insatiable...tant de désirs et d'envies en une seule vision de ses yeux.
Elle se plie un peu plus, un coussin complice vient se glisser sous elle, ses cuisses s'écartent et avec passion, je m'enfonce en cette avide créature.
J'empoigne d'une main la laisse qui traîne à même le sol, glisse le mousqueton dans l'anneau du collier et fait d'elle ma créature, ma chienne...
Coups de rein, coups de main, je flatte et fesse, griffe et mords, marque de mes crocs ses épaules.
L'odeur de son sexe se mélange à l'odeur du cuir de son collier, de drôles de souvenirs enfouis me reviennent à l'esprit, des souvenirs d'autres temps, d'autres lieux...
Je sais que je suis et resterai fragile et que les démons enfouis en moi risquent à n'importe quel moment de dévaster nos univers.
D'une vague pensée, je balaie cette réminiscence du passé...
Ce qui compte c'est mon, notre présent !
Chevauchée endiablée, coup de mains sur sa croupe écarlate, odeur de foutre et de cyprine, elle halète et hurle en même temps.
D'un geste posé et précis, je lui glisse son jouet entre les dents, un os de caoutchouc dans lequel elle plante ses crocs de chienne, étouffant ainsi ses cris impudiques.
Je la pilonne, la pénètre et la remplit de mon foutre, elle se donne et se soumet pleinement.
Nos corps emmêlés se glissent sur le sol, le contact froid du carrelage ne peut calmer la chaleur qui émane de nos corps.
Le tremblement qui nous possède est celui du plaisir et non de ce froid ambiant qui règne autour de nous.
Elle a soif, sa langue pointe à travers un sourire énigmatique.
Calmement, comme un bon Maître, je lui apporte sa gamelle d'eau.
Calmement, comme une bonne chienne, elle en lapera le contenu...
Grand Nord Novembre 2007
Sam 16 aoû 2008
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