Stigmata Doloris 2008
8-Les yeux de glace...
Les yeux de glace.
Il est un temps ou le Loup avait à ses côtés une Louve...
Une femelle de terres lointaines, de terres arides, aux confins des Carpates.
De ces contrées sauvages et glacées, elle en avait hérité le regard froid, glacé, un regard qui m’avait brûlé.
Il y avait eu de la passion, de la déraison aussi.
Des envies et des penchants, des projets et de longues discussions...
Mais le temps a passé, et le désir se mourait en nous.
Quelques tentatives pour se retrouver, des tentatives vouées à l’échec, un peu comme si la réussite avait été bannie de nôtre couple.
Son travail était très prenant et ses horaires encore plus fous que les miens.
Levée trop tôt, revenue trop tard, elle n’était plus qu’une ombre, un souvenir.
En moi, des brides de passion, des envies de liens, des envies de caresses et elle, reflet d’un miroir brisé, une âme perdue.
Ce soir là, elle était fourbue et éreintée, son travail n’était plus que son laid motif, son obsession, quelque chose qui faisait plus que ronger cette union moribonde.
Elle vient se coucher près de moi et je la sens tendue.
Je lui propose donc de la masser avec une huile, un onguent sensuel et odorant, un parfum légèrement épicé qui parfois me flatte encore les narines.
La Louve se dévêt, se couche nue sur le ventre et je commence à lui masser les mollets en remontant vers les cuisses et le postérieur.
Chaque gestes est posé, chaque mouvement suit le rythme de la respiration qui au fur et à mesure se ralentit.
Le massage bien appliqué commence à lui faire de l'effet, elle se détend.
Mes mains parcourent les courbes de son corps, ses cuisses, ses rondeurs, son bassin.
Je monte et redescend le long de ses jambes, la lueur des bougies parfumées se reflète sur un corps huilé.
De temps en temps, je lui frappe le postérieur avec le plat de la main.
Aucunes rouspétances de sa part, elle se laisse faire.
C'est ainsi que je lui ai massé le bas du dos tout en lui appliquant régulièrement une claque sur les fesses.
Elle se laisse faire, la chaleur commence à gagner doucement son corps, des traces de rougeur apparaissent, s’étendent, se diffusent.
Après quelques minutes de massages, elle se retourne et vient se blottir contre moi en disant "c'est tellement bon, j'ai le bas du corps qui en est chaud...".
Nous sommes restés l'un contre l'autre, blottis et nous nous sommes endormis.
Cette chaleur « retrouvée » un bref instant fut aussi peut-être celle qui fit fondre les derniers tendres sentiments qui existaient entre nous.
Cela fut...sa première et dernière fessée.
Cela fut...ma Louve aux yeux de glace.
Les yeux de glace.
Il est un temps ou le Loup avait à ses côtés une Louve...
Une femelle de terres lointaines, de terres arides, aux confins des Carpates.
De ces contrées sauvages et glacées, elle en avait hérité le regard froid, glacé, un regard qui m’avait brûlé.
Il y avait eu de la passion, de la déraison aussi.
Des envies et des penchants, des projets et de longues discussions...
Mais le temps a passé, et le désir se mourait en nous.
Quelques tentatives pour se retrouver, des tentatives vouées à l’échec, un peu comme si la réussite avait été bannie de nôtre couple.
Son travail était très prenant et ses horaires encore plus fous que les miens.
Levée trop tôt, revenue trop tard, elle n’était plus qu’une ombre, un souvenir.
En moi, des brides de passion, des envies de liens, des envies de caresses et elle, reflet d’un miroir brisé, une âme perdue.
Ce soir là, elle était fourbue et éreintée, son travail n’était plus que son laid motif, son obsession, quelque chose qui faisait plus que ronger cette union moribonde.
Elle vient se coucher près de moi et je la sens tendue.
Je lui propose donc de la masser avec une huile, un onguent sensuel et odorant, un parfum légèrement épicé qui parfois me flatte encore les narines.
La Louve se dévêt, se couche nue sur le ventre et je commence à lui masser les mollets en remontant vers les cuisses et le postérieur.
Chaque gestes est posé, chaque mouvement suit le rythme de la respiration qui au fur et à mesure se ralentit.
Le massage bien appliqué commence à lui faire de l'effet, elle se détend.
Mes mains parcourent les courbes de son corps, ses cuisses, ses rondeurs, son bassin.
Je monte et redescend le long de ses jambes, la lueur des bougies parfumées se reflète sur un corps huilé.
De temps en temps, je lui frappe le postérieur avec le plat de la main.
Aucunes rouspétances de sa part, elle se laisse faire.
C'est ainsi que je lui ai massé le bas du dos tout en lui appliquant régulièrement une claque sur les fesses.
Elle se laisse faire, la chaleur commence à gagner doucement son corps, des traces de rougeur apparaissent, s’étendent, se diffusent.
Après quelques minutes de massages, elle se retourne et vient se blottir contre moi en disant "c'est tellement bon, j'ai le bas du corps qui en est chaud...".
Nous sommes restés l'un contre l'autre, blottis et nous nous sommes endormis.
Cette chaleur « retrouvée » un bref instant fut aussi peut-être celle qui fit fondre les derniers tendres sentiments qui existaient entre nous.
Cela fut...sa première et dernière fessée.
Cela fut...ma Louve aux yeux de glace.
Lun 18 aoû 2008
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