Stigmata Doloris 2008

10-Douces intrusions...



Douces intrusions.

Bizarre les principes que l’on se doit de respecter, bizarre les envies et non envies qui se créent dans une relation basée sur le plaisir, les sensations.
D’elle, j’avais goûté les sucs intimes, qu’une main téméraire avait été chercher « intra mater ».
Des sucs au goût et odeur d’océan, des sucs qui se déversaient sur ma paume et qui flattaient mes papilles.
Un flot de plaisir venant de la femelle se donnant au mâle qui prenait possession d’elle dans un élan de tendresse profond.
Cela n’avait pas été une finalité mais un  moment intense, ses chairs avaient été dilatées tendrement par un doigt inquisiteur vite accompagné d’autres doigts complices.
Le tout rassemblé par une paume qui avait transformé durant un moment la demoiselle en marionnette à gaine.

La sensation de plénitude, d’être comblé par l’amant avait transformé la Princesse guerrière en animal gémissant et haletant...

Cela aurait pu être une fin en soi mais le Loup que j’étais avait ressenti quelques détails troublants dans l’attitude de la demoiselle.
Des détails qui l’amenèrent à des jeux plus poussés, des jeux sur des voies qui même si elles étaient offertes depuis fort longtemps à ses coups de rein par un Diablotin sodomite, recelaient des mystères souvent peu avouables.  

Elle trouvait comme la plupart des femmes, les préliminaires très important dans une relation durant laquelle elle offrait son fondement.
Tout était question alors de douceur, d’excitations, de massages, de caresses du bout des doigts, quelques coups d’une langue qui fouillait ses chairs.
De temps en temps, en ultime récompense de son offrande, tel le serviteur d’un culte oublié, j’oignais sa rosette d’une huile semi-précieuse.
Cette caresse du bout d’un doigt se prolongeait bien souvent par une douce intrusion, préliminaire d’un coït charnel.

Avec le temps, j’avais découvert que ces préliminaires duraient de plus en plus longtemps et que l’offrande de sa croupe à mon regard et mes caresses devenait de plus en plus fréquente.
J’avais aussi senti que par de brefs mouvements des hanches, elle s’empalait de plus en plus fort sur le doigt qui parcourait alors les sentes de son intimité.
Par évidence, ce doigt ne fut plus seul longtemps, vite rejoint par un autre et encore un autre, le même scénario se répéta.

Et c’est ainsi que doucement, le Diablotin s’empala sur la main d’un Loup.

La sensation était différente...
Là où le Loup allait chercher les sucs intimes de la matrice, il ressentait l’étau d’un bassin qui se refermait sur son poignet.
Là où le Loup s’enfonçait dans les chemins de Sodome, il sentait l’élasticité des chairs qui épousaient voluptueusement la main inquisitrice.

Cela aurait été déjà un comble d’un jeu amoureux intense si avec le temps, une autre évidence ne m’était apparue.
Une évidence qui jeta un trouble sur ma façon de voir le Diablotin qui s’offrait à moi.

Les chemins de Sodome sont parfois encombrés d’embûches...
C’est un fait connu de ceux qui ont eu la chance de pouvoir investir cet endroit  si intensément privé.
Une source de soucis pour les puristes et les esthètes, un sujet tabou bien souvent...
Ces « humeurs scélérates » comme je décidais de les appeler.

Le Diablotin est un être d’O au sens propre comme au sens figuré.
Les ablutions fréquentes de celui-ci ne sont pas un secret, il lui arrive ainsi de prendre plusieurs douches dans une journée.
Cela aurait dû être la marque d’un « hygiénisme » redoutable, marque qui fut systématiquement contredite au fur et à mesure de ces moments de caresses approfondies.

Ainsi, au fur et à mesure que les jeux devenaient intenses, je constatais que ces « humeurs scélérates » devenaient omniprésentes.

Erreur, oublis, rien n’est simple dans le chef  du Diablotin qui s’offre.
Dans mon fort intérieur, l’idée germa d’une attitude volontaire, d’un désir des plus inavouable.

Que dire ?
Que faire ?

L’envie de se remplir de moi était forte chez elle, bien souvent les mouvements de sa croupe étaient une invite à des jeux de sodome.
Et cela me plaisait fortement, je ne pouvais le nier.

Et puis, il y eu cet après-midi d’été, seuls nous étions enfin.
De tendres caresses nous avaient amenées sur sa couche, elle était là, offerte à nouveau.

De mon sac à malices, j’avais sorti les chaînes, entraves dont elle raffole, des entraves de métal qui furent fixées sur les barreaux de son lit.
Effectuant une pirouette, elle m’offrit la vue de ses fesses.

L’envie de la remplir de moi était forte, et les mouvements de son fessier étaient plus qu’une invitation, une supplication.
Cela nous plaisait fortement, nous ne pouvions le nier.

Ma langue commença à circuler sur les globes offerts à mon regard.
Elle frôlait la peau et je sentais des frissons parcourir celle-ci, la chair de poule gagnait l’intérieur de ses cuisses de la Princesse guerrière.
Doucement et avec une insistance des plus voluptueuses, la pointe de la langue s’introduisit dans son anus offert.
Une rosace plissée qui sous les petits coups humides et chauds, se dilata.
Plus profond  en elle, je la dégustais.

Elle penchait la tête sur l’oreiller, s’accrochant aux chaînes dont le contact amplifiait ses sensations.

Ma langue ne sut plus être à la hauteur, un doigt vint à la remplacer.
Il s’introduisit dans son fondement, explorateur conscient du vice proposé.

Elle en attente de plus de sensations, avides d’une luxure inavouable.

La corolle de son anus se dilata progressivement, mon doigt parcourant l’intérieur de ses entrailles ne fut plus longtemps seul.
Un second et un troisième le rejoignirent, se glissant par l’orifice de moins en moins étroit.
Son cul se dilatait progressivement, aucune résistance, un fourreau encore plus plaisant que son sexe.
Quelques gouttes de salive s’écoulaient de ma bouche, roulant sur la langue, elles enduisaient mon poignet le rendant plus glissant, plus aptes à continuer sa lente mais inexorable intrusion.

Elle commençait un mouvement de va et vient, cherchant à provoquer une ultime rencontre.

Je sentais du bout de mes doigts que ses entrailles étaient tapissées de cette « humeur scélérate », un contact surprenant qui provoquait en moi un mélange de répulsion et de désir.
L’envie d’aller encore plus loin vint doucement.
Je me retirai d’elle, la laissant gémir et exprimer un sentiment d’incrédulité.
Allais-je céder et reculer devant des tabous ou autres interdits ?
Le maître aurait-il délaissé le besoin profond de sa soumise ?
C’était mal me connaître...

Je décidais d’aller chercher cette huile qu’elle apprécie tant et d’un geste précis versais un filet sur le creux de ses reins.
La légère cavité fut vite remplie et trouvant son chemin vers son entrejambes, l’onctueux liquide se glissa vers un sexe humide et gourmand.
Cela aurait pu se terminer par le mélange de ce liquide doré avec la toison du Diablotin si deux doigts réintroduits dans sa rosace dilatée, ne servaient de rigole au liquide à la saveur d’amande.

Doucement, mes doigts commencèrent un mouvement tournant, permettant à l’huile de se mélanger à ses chairs.
Doucement, un autre doigt vint les rejoindre à nouveau, prenant possession d’un territoire déjà conquis tant les gémissements de la belle augmentèrent en puissance, tant se halètements de Diablotin soumis couvrirent le doux bruits du gargouillis de ses entrailles.

Mes doigts s’enfoncèrent encore plus, un mouvement tournant au sein de son bas ventre, un poignet qui s’enfonce dans cet anus qui se dilate en douceur, avalant ainsi la main du Maître.
Je suis en elle complètement, elle se tord non pour s’échapper mais pour me sentir encore plus.
Elle se tord autour des chaînes qui la libère d’un désir insensé de fuir le tourment qui est sien.

L’huile se mélange avec les » humeurs scélérates », le contact granuleux de celles-ci s’estompe quand mes doigts massant le fondement, retapisse la paroi de ses entrailles.
Ce n’est plus une femelle, ce n’est plus une soumise, c’est une furie qui se tord et s’abandonne à ce qui ravage les dernières barrières d’un tabou.
Le poing du Maître se retourne, il oscille de gauche à droite, au rythme des coups de croupe qu’elle assène avec volupté.
Elle ne se contrôle plus, je me penche vers elle, continuant à imprimer un mouvement tournant à la main enfoncé dans ses chairs.
Je lui susurre à l’oreille : « Je savais depuis un certain temps que tu cherchais quelque chose.
Ne me fais pas croire que de garder tes entrailles remplies était un simple oubli.
Tu aimes cela ?  »
Elle me répond dans un murmure : « Oui, j’aime cela... »
Tout en continuant à chercher le contact en profondeur de cette main qui la comble.

Je me joue d’elle, pleinement, elle n’est plus femme ni femelle, elle est une gaine de chair humide et chaude qui se referme sur moi.
Elle m’avale à contresens...
Elle n’est plus que gémissement et plaisir.

Après quelques instants, ou je ne rencontre plus que chaleur et onctuosité homogène, je décide de la remarquer en tant que femelle.
L’envie de la prendre comme mienne à nouveau.

Je me retire de son fondement, la main enduite d’un mélange « d’humeur scélérate » et d’huile est rapidement nettoyée de même que son entrejambes tapissé de la même substance.
Pas d’odeurs fortes, pas de répulsion, l’huile a gommé toute référence...

Sa rosette est béante, un spectacle rare, excitant, enivrant.
Elle se pâme et attend, cherchant à se raccrocher à ses chaînes.
Mon sexe endurci par l’attente, s‘enfonce en elle comme jamais il n’avait fait.
Je lui pilonne le cul, crûment et vertement, d’une façon bestiale...
Elle adore cela, sa croupe entame un mouvement de va et vient.
Je me retire d’elle dans un rythme effréné, mes glandes frappent contre sa vulve, contre sa marque d’appartenance.
Elle hurle de plus belle, car elle adore cela.
Pilonnée, sodomisée, un trou béant qui accueille le sexe du Maître qui la prend et la possède sans ménagements.
Elle se tord, elle feule...
Moi, je cogne en profondeur, me retirant de plus belle de ce cul dilaté, ouvert et onctueux.

Le rythme s’accélère, le plaisir est à son comble, elle ne se maîtrise plus, ni moi...
Dans un rugissement et un flot de clameurs et cris, je jouis en elle, un flot de semence se mélange en elle.

Le silence revient.
Elle revient aussi de loin, de très loin...
Lun 18 aoû 2008 Aucun commentaire