Stigmata Doloris 2008
24- La marque du Lycan...
Lycan…
D’une nuit de pleine lune, d’un rivage de Méditerranée, je naquis de larmes et de cris.
D’une trahison, de chair et de métal, un collier fut forgé, marque ultime d’Appartenance, marque de mon désir de trouver enfin l’être rare capable de me comprendre, de me suivre et de s’abandonner à nos désirs.
Ce collier il fut le fruit de recherches ici et là, le fruit de mon travail, de ces heures passées dans ma forge, où le métal fut fondu, poli, taillé et sculpté, ou l’union du cuir et de l’argent fit de cette marque un objet unique et intemporel.
Cet objet, était mon présent pour celle qui voulait être mienne, mais cette quête fut à nouveau bouleversé, la magie d’une renarde n’étant que doux leurres.
Le temps passa, cet objet fut mis de côté dans un écrin de soie…
Destiné à trouver la nuque de celle qui se révélera au fil du temps.
Les heures, les jours et les semaines passèrent, de doutes en émois, de quêtes en recherches, l’évidence se fit pour le Lycan.
Seul un être d’exception, d’une rare fidélité et d’une richesse insoupçonnable pouvait se lier à moi, supporter mes excès de mâle et apprécier nos envies partagées.
Et ce qui était impossible, se fit…
Loin de moi, loin des contrées fluctuantes et versatiles du net, une créature avait déjà planté des graines d’Amour dans les sillons ravagés de ma destinée.
Timide, gracile, insensée, avec son corps qui se consumait auprès de moi, elle avait doucement au fil du temps réussi à faire germer l’impensable idée d’une union entre deux êtres mythiques, créatures hybrides nés de nos passions, nos envies.
Ce fut donc durant une nuit qu’elle se mit à genou devant moi, les flammes de la cheminée se reflétant sur le vinyle luisant, les paillettes dorées parsemant sa peau…
Son corps mince et gracile, reflétait ses ombres dansantes sur le mur du salon.
Elle avait déjà ce collier fruit de sa propre démarche, une quête qu’elle croyait vaine car en ce temps là, son avenir s’était tracé dans une fuite éperdue.
Un collier tout simple et menu, à son image, discret mais intense.
Ce collier qui était son « Je »…
Et puis, il y avait cet autre collier, ce collier qui était « Nous », qui enfin brillait de son éclat sous la flamme après un trop long sommeil.
Il n’y eut pas de musique, ni de bougies, il y eut simplement « Elle » agenouillée sur une peau de tigre, créature, soumise, compagne, amante et complice en devenir…
Il y eut ces paroles que nous nous sommes échangés, certaines audibles, d’autres qui n’étaient que dans le regard que nous nous sommes portés mutuellement.
Et il y eut ce collier qui portant nos espérances vint se glisser sur sa nuque d’albâtre, sa crinière rouge que je dû écarter pour glisser le fermoir, minuscule cadenas.
Il y eut ce moment ou après les tumultes de mois et années passés, le silence se fit, celui de l’Appartenance, celui de l’Abandon.
Grand Nord Mars 2008.
Lycan…
D’une nuit de pleine lune, d’un rivage de Méditerranée, je naquis de larmes et de cris.
D’une trahison, de chair et de métal, un collier fut forgé, marque ultime d’Appartenance, marque de mon désir de trouver enfin l’être rare capable de me comprendre, de me suivre et de s’abandonner à nos désirs.
Ce collier il fut le fruit de recherches ici et là, le fruit de mon travail, de ces heures passées dans ma forge, où le métal fut fondu, poli, taillé et sculpté, ou l’union du cuir et de l’argent fit de cette marque un objet unique et intemporel.
Cet objet, était mon présent pour celle qui voulait être mienne, mais cette quête fut à nouveau bouleversé, la magie d’une renarde n’étant que doux leurres.
Le temps passa, cet objet fut mis de côté dans un écrin de soie…
Destiné à trouver la nuque de celle qui se révélera au fil du temps.
Les heures, les jours et les semaines passèrent, de doutes en émois, de quêtes en recherches, l’évidence se fit pour le Lycan.
Seul un être d’exception, d’une rare fidélité et d’une richesse insoupçonnable pouvait se lier à moi, supporter mes excès de mâle et apprécier nos envies partagées.
Et ce qui était impossible, se fit…
Loin de moi, loin des contrées fluctuantes et versatiles du net, une créature avait déjà planté des graines d’Amour dans les sillons ravagés de ma destinée.
Timide, gracile, insensée, avec son corps qui se consumait auprès de moi, elle avait doucement au fil du temps réussi à faire germer l’impensable idée d’une union entre deux êtres mythiques, créatures hybrides nés de nos passions, nos envies.
Ce fut donc durant une nuit qu’elle se mit à genou devant moi, les flammes de la cheminée se reflétant sur le vinyle luisant, les paillettes dorées parsemant sa peau…
Son corps mince et gracile, reflétait ses ombres dansantes sur le mur du salon.
Elle avait déjà ce collier fruit de sa propre démarche, une quête qu’elle croyait vaine car en ce temps là, son avenir s’était tracé dans une fuite éperdue.
Un collier tout simple et menu, à son image, discret mais intense.
Ce collier qui était son « Je »…
Et puis, il y avait cet autre collier, ce collier qui était « Nous », qui enfin brillait de son éclat sous la flamme après un trop long sommeil.
Il n’y eut pas de musique, ni de bougies, il y eut simplement « Elle » agenouillée sur une peau de tigre, créature, soumise, compagne, amante et complice en devenir…
Il y eut ces paroles que nous nous sommes échangés, certaines audibles, d’autres qui n’étaient que dans le regard que nous nous sommes portés mutuellement.
Et il y eut ce collier qui portant nos espérances vint se glisser sur sa nuque d’albâtre, sa crinière rouge que je dû écarter pour glisser le fermoir, minuscule cadenas.
Il y eut ce moment ou après les tumultes de mois et années passés, le silence se fit, celui de l’Appartenance, celui de l’Abandon.
Grand Nord Mars 2008.
Lun 18 aoû 2008
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