Stigmata Doloris 2008
Textes 2- Pernette...
"Pernette" et sa suite "Le pavillon", sont deux récits qui se confondent pour ne plus former qu'une unité.
Rédigé par Karine pour la première partie, par Shanane pour la seconde, le tout avec la collaboration et la supervision d'Hervé, ce récit nous plonge dans une époque révolue.
Pernette.
Pernette est née il y a fort longtemps dans un petit village de province.
Elle travaillait au château du matin au soir pour aider sa famille.
Elle est arrivée au château à 6 ans, elle est une jeune femme maintenant.
Elle connaît son destin.
Elle sera servante toute son existence pour une vie de misère.
Tant qu'elle sera jolie, les jeunes seigneurs s'intéresseront à elle pour leur plaisir.
Puis elle épousera un homme qui lui fera des bébés pour améliorer l'ordinaire. Rien de bien exaltant.
Alors elle rêve le soir dans son lit.
Elle attend son premier amant, elle espère qu'il la choisira comme dame de coeur.
Elle s'imagine dansant au son des violons.
Elle rêve, et elle espère que ce sera Julian, le plus jeune fils de la famille.
Il est blond aux yeux bleus, c'est un charmeur, toujours taquin. Elle essaie de se faire remarquer.
Elle réussit.
Elle est heureuse, il lui a volé plusieurs baisers et son coeur en même temps.
Il la remarque enfin, la remercie quant elle le sert, la réprimande quand elle fait une bêtise.
Et un soir, discrètement lui donne rendez-vous dans sa chambre.
Son coeur bat très fort ce soir là lorsqu'elle se faufile dans les couloirs.
Enfin, elle connaîtra ce bonheur chanté par les troubadours.
Enfin, elle connaîtra l'amour.
Et qui sait, peut-être sera-t-elle la prochaine châtelaine ?
Elle frappe à la porte, est autorisée à entrer, pénètre dans la chambre, s'immobilise les yeux baissés (même si elle l'observe par dessus ses cils).
Il lui demande d'approcher, ce qu'elle fait le souffle coupé.
Il l'intimide, elle le laisse parler, lui dire combien elle est jolie, combien il aime la voir se troubler, combien il aime quand elle fait une bêtise et qu'il la réprimande.
D'ailleurs, elle en mérite une de réprimande pour se trouver à la nuit tombée seule dans la chambre d'un homme.
Il semble mécontent soudain et elle ne comprend pas très bien.
Il l'attire vers lui et elle se sent rassurée.
Alors il la couche sur ses genoux et relève ses jupes.
Ce n'est pas tout à fait semblable aux chansons des troubadours mais tout le monde sait qu'ils enjolivent les choses.
Alors elle attend.
Sa main remonte le long de ses cuisses et elle frémit, s'attarde sur ses fesses et elle gémit. Pang ! La main douceur s'est faite dure.
Pernette ne comprend plus, elle tente de se relever et de partir mais il la tient fermement, petit papillon cloué sur ses genoux.
Elle n'ose pas crier, de crainte du scandale.
Elle se tortille, elle pleure mais il ne s'arrête pas.
Il la punit pour son impudence lui dit-t-il, elle mériterait le donjon.
Mais comme il l'aime bien et qu'elle est gentille, il la punit lui-même. Elle accepte, ne veut pas se retrouver aux mains des gardiens, mais son beau prince charmant a perdu son charme. Elle a mal, ses fesses sont brûlantes, douloureuses et il ne s'arrête pas. Elle est bien punie de ses rêves.
Maintenant, ce sont de gros sanglots qui s'échappent de sa poitrine.
Elle le supplie de s'arrêter, lui assure qu'elle a compris, mais autant parler à un mur.
Les claques s'enchaînent, méthodiquement, durement.
Alors, elle abandonne, elle pleure et souffre, elle ne demande plus.
Et puis, est-ce au bout d'une minute, d'une heure ou de plus, il s'arrête.
Elle ne bouge pas. Il lui caresse doucement ses globes cuisants, apaisant la douleur et avivant la sensation qu'elle a de cette partie de son individu.
Et sa main descend plus encore, se frayant un chemin dans son intimité, lui faisant ressentir des sensations encore inconnues.
Il la retourne, et la fait se pencher sur le lit.
La main se fait plus insistante et Pernette ne sait plus où elle en est.
Bientôt, c'est autre chose qui s'insinue entre ses jambes.
Quelque chose de gros et dur qui lui fait mal.
Elle tente de s'échapper et reçoit en retour une volée de claques qui la fait sursauter ravivant la douleur et se mêlant à une autre douleur plus intime lorsqu'il donne un grand coup de reins. Elle se remet à pleurer.
Alors, doucement, il va et vient en elle, toujours plus loin, toujours plus profondément. Ses mains se font douces, caressant ses seins, son intimité, ses fesses.
Et de nouveau elle vacille, se sent happée par une vague de plaisir. Et puis, ce n'est plus une vague mais une mer déchaînée au rythme des coups de reins de julian.
Jusqu'à ce que le bateau chavire dans une explosion de sens.
Elle retourne dans son lit, à travers les couloirs.
Elle pense à ce qui vient de se passer.
Elle a le postérieur cuisant et pourtant elle se sent comblée.
Elle se fait néanmoins une promesse.
Plus jamais elle ne se rendra à la nuit tombée dans la chambre d'un homme.
Mais si Julian la convie par un bel après-midi dans le pavillon de chasse ....
C'est une matinée de printemps, Pernette se souvient de son amant...
Elle s'affaire aux cuisines, plumant la volaille, pétrissant la pâte, occupée à ses tâches de servante.
Soudain, un valet vient la rejoindre et lui dit au creux de l'oreille, que le jeune maître Julian la demande au pavillon de chasse, au coeur de la forêt...
Pernette met son bel habit, un chaperon rouge et part sur les sentes qui mènent à cet endroit tellement mystérieux...
Les autres servantes, plus âgées parlent parfois des fêtes que les seigneurs organisent dans ce pavillon éloigné de quelques lieux du château...
Elles en parlent avec effroi mêlé d'envies...
Des échos de cris joyeux, de rires, auxquels se mêlent des bruits bizarres, des cris, des gémissements de douleurs et de plaisirs.
Que risque t’elle ?
Il fait beau, les boutons des rosiers sont déjà en fleurs, il fait chaud et sur les branches des arbres, les martinets chantent...
Voilà qu'après un détour, elle arrive à ce lieu mystérieux.
Personne, aucune âme qui vive...
Elle frappe avec le lourd heurtoir de bronze...
Une voix "crépusculaire" l'invite à entrer...
Elle pousse la lourde porte du pavillon octogonal de brique rouge tout en tournant l’anneau de bronze qui fait office de poignée.
Lumière tamisée, elle fut surprise de voir un feu crépitant dans une cheminée immense, une grande table dans un coin, des anneaux fixés au mur, de drôles d’instruments, mais personne dans la pièce.
Pourtant elle n’avait pas rêvé ? Elle avait bien entendu une voix l’autorisant à entrer.
Elle s’avance doucement, son coeur battant. La porte se referme derrière elle.
Une présence s’y trouve aussi.
« Bonjour, comment vont tes fesses depuis la semaine dernière » chante la voix.
Les mains du jeune seigneur se posent sur ses hanches larges.
Elle ne bouge plus se souvenant de la séance précédente. Elle rougit.
« Que puis-je faire seigneur ? Vous souhaitiez ma présence ? » dit-elle d'une voix inaudible.
« Tu sais comme j’aime la perfection du service en ma demeure. Qu’ai-je entendu sur ta personne durant la fête d’hier soir, tu t’es endormie dans ma cave en allant chercher du vin ? Quelle audace ! Je pense que cela mérite plus qu’une fessée pour te rappeler à l’ordre ! » résonne la voix amusée.
Instinctivement, le regard de Pernette se tourna vers les instruments accrochés au mur ainsi que sur les anneaux.
Son esprit pulsa et lui diffusa des images d’elle attachée pendant qu’elle serait corrigée !
Ces yeux se dilatèrent et elle devint rouge assortie à son chaperon.
Le jeune seigneur alla effleurer de sa main un martinet, une cravache et un fouet suspendus au mur.
La petite servante essaya en balbutiant de s’excuser et d’expliquer qu’on ne l’y reprendrait plus, qu’elle était fatiguée de sa longue journée ce soir là mais qu’elle saurait s’endurcir … mot fatal pour la belle.
Julian attrape au vol le dernier mot « Et bien il est temps de t’endurcir dès à présent, jeune servante ! A table ! »
Il la prend par la taille et l’attire vers la table où il la fait basculer par-dessus puis soulève ses nombreux jupons.
Sa main prend doucement possession du périmètre des fesses offertes.
Elle les caresse, les palpes.
Puis il s’en va vers le mur, Pernette frissonne d’angoisses !
Un claquement de fouet envahit la pièce et Pernette crie de peur.
« Crois-tu que cela est pour toi … non, je n’en vois pas l’utilité à moins de t’attacher avec si tu oses bouger durant ta punition ! » en le posant sur une chaise.
Il revient vers elle et de sa main ferme commence une douce mélodie sur ses fesses et ses cuisses.
Pernette décidément ne s’habitue pas à ses punitions.
Elle se dandine d’un pied à l’autre mais n’ose pas se relever.
Des caresses viennent la détendre, frôlent sa peau, glissent le long de ses cuisses.
Elle se réjouit à la suite normale des évènements …
Quelques pas encore dans la pièce et un oh ! de surprise.
Le martinet a pris la relève, lui mordant les cuisses, le dos, les fesses. Le feu monte en elle, les larmes aussi pendant que le feu de la cheminée crépite
« Je ne recommencerai plus, seigneur ! » lâche t-elle d’épuisement.
Mais rien à faire, une main vient faire pression sur son dos alors qu’elle s’apprêtait à se redresser.
Elle ne veut plus, ne peut plus et même si récompense il y a par la suite par son seigneur amant !
L’orage s’arrête subitement, elle est haletante et essaye de reprendre son souffle alors que ses mains essuient les larmes coulant sur ses joues. Elle n’entend pas les pas de son seigneur derrière elle.
Et un hurlement de frayeur et de douleur camoufle l’air coupé en deux par la cravache qui s’abat sur ses fesses meurtries.
Elle ne résiste même plus et crie à chaque coup porté.
Ils seront brefs et intenses mais peu nombreux … juste laisser la marque du seigneur.
La cravache tombe a terre.
Pernette est ailleurs mais sent tout a coup la chaleur de Julian derrière elle et ses lèvres qui se posent sur son joli fessier en valeur tant par la position que par sa couleur pourpre !
Des frissons parcourent tout son corps et des spasmes la secouent.
Enfin arrive le moment tant attendu de douceur et de plaisir.
Pernette retrouve le sourire.
Elle va retrouver son amant de la dernière fois, celui par qui elle a connu ses premiers plaisirs de femme.
« As-tu compris ta faute et mon mécontentement Pernette ? » souffle t-il sur ses rondeurs échauffées ?
« Oui seigneur, je pense que oui ! » sanglote encore Pernette mais avec un sourire en coin.
Le seigneur joueur dans l’âme, rabat les jolis jupons de Pernette et lui dit sur un ton autoritaire : « Bien, tu peux donc disposer ! »
Rouge qu’elle voit la Pernette de colère et de frustration !
Tout ça pour rien !
Elle se redresse et lève ses yeux vers cet homme qui sourit très content de lui et de son pouvoir.
Elle ne résiste pas à son charme, Pernette est bien amoureuse de son prince charmant.
Elle sait qu’ils ont tout leur temps pour s’amadouer et prendre plaisir ensemble … encore et encore ...
Karine, Shanane, Hervé
"Pernette" et sa suite "Le pavillon", sont deux récits qui se confondent pour ne plus former qu'une unité.
Rédigé par Karine pour la première partie, par Shanane pour la seconde, le tout avec la collaboration et la supervision d'Hervé, ce récit nous plonge dans une époque révolue.
Pernette.
Pernette est née il y a fort longtemps dans un petit village de province.
Elle travaillait au château du matin au soir pour aider sa famille.
Elle est arrivée au château à 6 ans, elle est une jeune femme maintenant.
Elle connaît son destin.
Elle sera servante toute son existence pour une vie de misère.
Tant qu'elle sera jolie, les jeunes seigneurs s'intéresseront à elle pour leur plaisir.
Puis elle épousera un homme qui lui fera des bébés pour améliorer l'ordinaire. Rien de bien exaltant.
Alors elle rêve le soir dans son lit.
Elle attend son premier amant, elle espère qu'il la choisira comme dame de coeur.
Elle s'imagine dansant au son des violons.
Elle rêve, et elle espère que ce sera Julian, le plus jeune fils de la famille.
Il est blond aux yeux bleus, c'est un charmeur, toujours taquin. Elle essaie de se faire remarquer.
Elle réussit.
Elle est heureuse, il lui a volé plusieurs baisers et son coeur en même temps.
Il la remarque enfin, la remercie quant elle le sert, la réprimande quand elle fait une bêtise.
Et un soir, discrètement lui donne rendez-vous dans sa chambre.
Son coeur bat très fort ce soir là lorsqu'elle se faufile dans les couloirs.
Enfin, elle connaîtra ce bonheur chanté par les troubadours.
Enfin, elle connaîtra l'amour.
Et qui sait, peut-être sera-t-elle la prochaine châtelaine ?
Elle frappe à la porte, est autorisée à entrer, pénètre dans la chambre, s'immobilise les yeux baissés (même si elle l'observe par dessus ses cils).
Il lui demande d'approcher, ce qu'elle fait le souffle coupé.
Il l'intimide, elle le laisse parler, lui dire combien elle est jolie, combien il aime la voir se troubler, combien il aime quand elle fait une bêtise et qu'il la réprimande.
D'ailleurs, elle en mérite une de réprimande pour se trouver à la nuit tombée seule dans la chambre d'un homme.
Il semble mécontent soudain et elle ne comprend pas très bien.
Il l'attire vers lui et elle se sent rassurée.
Alors il la couche sur ses genoux et relève ses jupes.
Ce n'est pas tout à fait semblable aux chansons des troubadours mais tout le monde sait qu'ils enjolivent les choses.
Alors elle attend.
Sa main remonte le long de ses cuisses et elle frémit, s'attarde sur ses fesses et elle gémit. Pang ! La main douceur s'est faite dure.
Pernette ne comprend plus, elle tente de se relever et de partir mais il la tient fermement, petit papillon cloué sur ses genoux.
Elle n'ose pas crier, de crainte du scandale.
Elle se tortille, elle pleure mais il ne s'arrête pas.
Il la punit pour son impudence lui dit-t-il, elle mériterait le donjon.
Mais comme il l'aime bien et qu'elle est gentille, il la punit lui-même. Elle accepte, ne veut pas se retrouver aux mains des gardiens, mais son beau prince charmant a perdu son charme. Elle a mal, ses fesses sont brûlantes, douloureuses et il ne s'arrête pas. Elle est bien punie de ses rêves.
Maintenant, ce sont de gros sanglots qui s'échappent de sa poitrine.
Elle le supplie de s'arrêter, lui assure qu'elle a compris, mais autant parler à un mur.
Les claques s'enchaînent, méthodiquement, durement.
Alors, elle abandonne, elle pleure et souffre, elle ne demande plus.
Et puis, est-ce au bout d'une minute, d'une heure ou de plus, il s'arrête.
Elle ne bouge pas. Il lui caresse doucement ses globes cuisants, apaisant la douleur et avivant la sensation qu'elle a de cette partie de son individu.
Et sa main descend plus encore, se frayant un chemin dans son intimité, lui faisant ressentir des sensations encore inconnues.
Il la retourne, et la fait se pencher sur le lit.
La main se fait plus insistante et Pernette ne sait plus où elle en est.
Bientôt, c'est autre chose qui s'insinue entre ses jambes.
Quelque chose de gros et dur qui lui fait mal.
Elle tente de s'échapper et reçoit en retour une volée de claques qui la fait sursauter ravivant la douleur et se mêlant à une autre douleur plus intime lorsqu'il donne un grand coup de reins. Elle se remet à pleurer.
Alors, doucement, il va et vient en elle, toujours plus loin, toujours plus profondément. Ses mains se font douces, caressant ses seins, son intimité, ses fesses.
Et de nouveau elle vacille, se sent happée par une vague de plaisir. Et puis, ce n'est plus une vague mais une mer déchaînée au rythme des coups de reins de julian.
Jusqu'à ce que le bateau chavire dans une explosion de sens.
Elle retourne dans son lit, à travers les couloirs.
Elle pense à ce qui vient de se passer.
Elle a le postérieur cuisant et pourtant elle se sent comblée.
Elle se fait néanmoins une promesse.
Plus jamais elle ne se rendra à la nuit tombée dans la chambre d'un homme.
Mais si Julian la convie par un bel après-midi dans le pavillon de chasse ....
C'est une matinée de printemps, Pernette se souvient de son amant...
Elle s'affaire aux cuisines, plumant la volaille, pétrissant la pâte, occupée à ses tâches de servante.
Soudain, un valet vient la rejoindre et lui dit au creux de l'oreille, que le jeune maître Julian la demande au pavillon de chasse, au coeur de la forêt...
Pernette met son bel habit, un chaperon rouge et part sur les sentes qui mènent à cet endroit tellement mystérieux...
Les autres servantes, plus âgées parlent parfois des fêtes que les seigneurs organisent dans ce pavillon éloigné de quelques lieux du château...
Elles en parlent avec effroi mêlé d'envies...
Des échos de cris joyeux, de rires, auxquels se mêlent des bruits bizarres, des cris, des gémissements de douleurs et de plaisirs.
Que risque t’elle ?
Il fait beau, les boutons des rosiers sont déjà en fleurs, il fait chaud et sur les branches des arbres, les martinets chantent...
Voilà qu'après un détour, elle arrive à ce lieu mystérieux.
Personne, aucune âme qui vive...
Elle frappe avec le lourd heurtoir de bronze...
Une voix "crépusculaire" l'invite à entrer...
Elle pousse la lourde porte du pavillon octogonal de brique rouge tout en tournant l’anneau de bronze qui fait office de poignée.
Lumière tamisée, elle fut surprise de voir un feu crépitant dans une cheminée immense, une grande table dans un coin, des anneaux fixés au mur, de drôles d’instruments, mais personne dans la pièce.
Pourtant elle n’avait pas rêvé ? Elle avait bien entendu une voix l’autorisant à entrer.
Elle s’avance doucement, son coeur battant. La porte se referme derrière elle.
Une présence s’y trouve aussi.
« Bonjour, comment vont tes fesses depuis la semaine dernière » chante la voix.
Les mains du jeune seigneur se posent sur ses hanches larges.
Elle ne bouge plus se souvenant de la séance précédente. Elle rougit.
« Que puis-je faire seigneur ? Vous souhaitiez ma présence ? » dit-elle d'une voix inaudible.
« Tu sais comme j’aime la perfection du service en ma demeure. Qu’ai-je entendu sur ta personne durant la fête d’hier soir, tu t’es endormie dans ma cave en allant chercher du vin ? Quelle audace ! Je pense que cela mérite plus qu’une fessée pour te rappeler à l’ordre ! » résonne la voix amusée.
Instinctivement, le regard de Pernette se tourna vers les instruments accrochés au mur ainsi que sur les anneaux.
Son esprit pulsa et lui diffusa des images d’elle attachée pendant qu’elle serait corrigée !
Ces yeux se dilatèrent et elle devint rouge assortie à son chaperon.
Le jeune seigneur alla effleurer de sa main un martinet, une cravache et un fouet suspendus au mur.
La petite servante essaya en balbutiant de s’excuser et d’expliquer qu’on ne l’y reprendrait plus, qu’elle était fatiguée de sa longue journée ce soir là mais qu’elle saurait s’endurcir … mot fatal pour la belle.
Julian attrape au vol le dernier mot « Et bien il est temps de t’endurcir dès à présent, jeune servante ! A table ! »
Il la prend par la taille et l’attire vers la table où il la fait basculer par-dessus puis soulève ses nombreux jupons.
Sa main prend doucement possession du périmètre des fesses offertes.
Elle les caresse, les palpes.
Puis il s’en va vers le mur, Pernette frissonne d’angoisses !
Un claquement de fouet envahit la pièce et Pernette crie de peur.
« Crois-tu que cela est pour toi … non, je n’en vois pas l’utilité à moins de t’attacher avec si tu oses bouger durant ta punition ! » en le posant sur une chaise.
Il revient vers elle et de sa main ferme commence une douce mélodie sur ses fesses et ses cuisses.
Pernette décidément ne s’habitue pas à ses punitions.
Elle se dandine d’un pied à l’autre mais n’ose pas se relever.
Des caresses viennent la détendre, frôlent sa peau, glissent le long de ses cuisses.
Elle se réjouit à la suite normale des évènements …
Quelques pas encore dans la pièce et un oh ! de surprise.
Le martinet a pris la relève, lui mordant les cuisses, le dos, les fesses. Le feu monte en elle, les larmes aussi pendant que le feu de la cheminée crépite
« Je ne recommencerai plus, seigneur ! » lâche t-elle d’épuisement.
Mais rien à faire, une main vient faire pression sur son dos alors qu’elle s’apprêtait à se redresser.
Elle ne veut plus, ne peut plus et même si récompense il y a par la suite par son seigneur amant !
L’orage s’arrête subitement, elle est haletante et essaye de reprendre son souffle alors que ses mains essuient les larmes coulant sur ses joues. Elle n’entend pas les pas de son seigneur derrière elle.
Et un hurlement de frayeur et de douleur camoufle l’air coupé en deux par la cravache qui s’abat sur ses fesses meurtries.
Elle ne résiste même plus et crie à chaque coup porté.
Ils seront brefs et intenses mais peu nombreux … juste laisser la marque du seigneur.
La cravache tombe a terre.
Pernette est ailleurs mais sent tout a coup la chaleur de Julian derrière elle et ses lèvres qui se posent sur son joli fessier en valeur tant par la position que par sa couleur pourpre !
Des frissons parcourent tout son corps et des spasmes la secouent.
Enfin arrive le moment tant attendu de douceur et de plaisir.
Pernette retrouve le sourire.
Elle va retrouver son amant de la dernière fois, celui par qui elle a connu ses premiers plaisirs de femme.
« As-tu compris ta faute et mon mécontentement Pernette ? » souffle t-il sur ses rondeurs échauffées ?
« Oui seigneur, je pense que oui ! » sanglote encore Pernette mais avec un sourire en coin.
Le seigneur joueur dans l’âme, rabat les jolis jupons de Pernette et lui dit sur un ton autoritaire : « Bien, tu peux donc disposer ! »
Rouge qu’elle voit la Pernette de colère et de frustration !
Tout ça pour rien !
Elle se redresse et lève ses yeux vers cet homme qui sourit très content de lui et de son pouvoir.
Elle ne résiste pas à son charme, Pernette est bien amoureuse de son prince charmant.
Elle sait qu’ils ont tout leur temps pour s’amadouer et prendre plaisir ensemble … encore et encore ...
Karine, Shanane, Hervé
Lun 18 aoû 2008
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