Stigmata Doloris 2008



Crédit image : Frank Frazetta

Alors qu'elle errait en amazone, elle s'approchait d'un village; il aurait été facile pour elle de simplement demander à être hébergée si elle avait gardé son apparence si féminine et sensuelle. Personne n'aurait pu résister à son charme certain. Mais dans cet accoutrement, elle avait un air un peu louche... on ne lui aurait pas fait confiance. Et puis, la rumeur de sa fuite était peut être déjà parvenue aux oreilles des villageois, ou sans doute demain matin à l'aube un messager de la reine viendrait porter la nouvelle. Elle ne pouvait pas prendre un tel risque. Elle devait pourtant trouver un abri.
Alors qu'elle s'approchait du puits commun de la petite ville, elle entendit des sanglots qui n'étaient pas très loin. Shâna, rebelle certes, mais sensible, décida en dépit des risques qu'elle encourrait, de s'approcher de la jeune femme.
"-Que t'arrive-t-il ? Pourquoi es-tu dans cet état de désespoir ?
-Oh... ce n'est rien, répondit-elle avant de fondre en larme de plus belle... ou plutôt, si... Je me suis rendue coupable de mensonge envers mon Maître... et j'ai peur de sa réaction. S'il l'apprenait, il me renierait indubitablement....
-Si tu penses que les conséquences de ton acte te coûteront autant, il vaut peut être mieux ne rien dire, et souhaiter qu'il ne l'apprenne pas.
- Mais il me connait trop... il verra dès son retour à la maison la culpabilité dans mon regard... et il me mettra dehors, et je serai si malheureuse..."
Shâna émue par la détresse de cette fille, allait tenter de la réconforter, en lui disant qu'elle aussi parfois mentait à son maître... et que cela ne se soldait jamais "que" par quelques coups de fouet tout au plus... mais elle se souvint qu'elle avait l'apparence d'un homme, d'un maître, et qu'elle ne devait pas perdre sa crédibilité. Elle poursuivit donc en renversant les rôles
"-Tu sais, lorsque mes servantes me mentent ou me désobéissent, je ne les renvoie pas, ni ne les vends. En revanche, je les corrige fermement pour que cela ne se reproduise plus.
-Mais mon Maître à moi m'a déjà avertie plusieurs fois et je sais que là, il mettra sa menace à exécution... si seulement je ne portais pas cette culpabilité sur mon visage... A moins que..."
Une lueur se lut dans ses yeux.
"-Monsieur, vous pouvez me sauver."
Shâna avait peur de comprendre et se sentit fort embarrassée.
"-Il faut que vous me punissiez comme vous l'auriez fait pour votre servante, et de cette façon, je pourrais cacher à mon Maître mon comportement, et il ne l'apprendra pas, et je pourrais rester. Vous ne pouvez pas refuser".
Shâna, un peu gênée, se dit finalement que l'idée pouvait être intéressante pour elle... et puis avec le nombre de fessées qu'elle avait déjà reçues, il lui serait sans doute facile d'inverser les rôles.
"-Comment t'appelles tu ?
-Achuppâ, fit-elle avec une larme au bord des cils.
-eh bien Achuppâ, j'accepte ta proposition, mais à une condition : il faut que tu me laisses passer la nuit dans une des chambres de ta maison et que tu ne me poses aucune question sur moi et mon passé. Demain, je reprendrai ma route. Bien sûr, tu devras garder cette entrevue secrète.
-Oui Monsieur, j'accepte sans hésitation. Si vous avez pris la peine de m'écouter pleurer, c'est que vous ne pouvez pas être mauvais au fond et que je peux vous faire confiance.
-C'est entendu. Dès que nous serons chez toi, je t'administrerai la correction que tu mérites pour avoir menti à ton maître, et ensuite nous passerons tous deux une nuit paisible pour nous remettre de nos émotions"
Et elles se mirent en route vers une jolie maison, un peu retirée du village.
Elles arrivèrent près de la maison d’Achuppâ, une lueur éclairait une des pièces.
Achuppâ fût embarrassée en voyant la lumière dans la salle principale.
Shâna qui avait été fort ennuyée par la demande d’Achuppâ de la fesser, eu une idée lumineuse …
« Le maître des lieux à l’air présent … doit-on passer par cette pièce ? » souffla Shâna tout en complotant une sortie de secours pour ne pas à avoir à corriger la belle mais ne pas la mettre dans une situation plus que désagréable.
« Oui monsieur » dit la voix tremblotante d’Achuppâ.
« Bien, laisses moi faire ! Ce soir je dormirai dans cette maison et toi petite coquine tu seras punie mais restera dans cette demeure … Allons ! »
La porte s’entrouvrit doucement et une voix s’écria : « Où étais-tu à cette heure tardive servante !! Tu te fiches vraiment de moi, cela en est assez et demain tu seras au service de quelqu’un d’autre !!!! »
Achuppâ fondit en larmes…
« Je me présente, je me nomme Shanaïs et votre servante que j’ai trouvé sur le bord de ma route alors que j’étais perdu, m’a proposé de venir passer la nuit ici ! »
« Bien entendu je l’ai questionnée sur sa présence la nuit tombante, je n’ai pas l’habitude de laisser traîner mes servantes.»
« Elle m’a répondu qu’elle avait omis de vous dire quelques babioles et qu’elle avait peur de vos représailles … c’est bien d’avoir autant d’autorité sur le personnel, je vous félicite et en prends note quand je serai de retour en ma demeure ! »
« Cependant je ne crois pas qu’elle mérite correction aussi drastique et pourquoi ne pas associer le plaisir à sa punition. J’ai pour coutume de fesser à la main, au fouet ou autres instruments les coquines qui ne m’obéissent pas et suivant l’importance de la faute d’être plus ou moins sévère. »
« Je vous assure que lorsque mes corrections sont intensément sévères, elles s’en souviennent et changent d’attitude dès le lendemain. Et pour nous Hommes, cela n’est que du pur plaisir, non ? Qu’en pensez-vous ? » et Shâna se racla un peu la gorge d’avoir pris le plus possible une voix rauque …
Elle en profita pour observer le maître d’Achuppâ.
Il avait l’air surpris au début, puis un sourire de satisfaction était apparu sur ses lèvres.
Il était plutôt bel homme. Tant pis pour elle et ses vêtements d’homme !
Si le pacte fonctionnait, elle penserait toute la nuit à Achuppâ avec un peu de regret de n’être pas à sa place …
L’homme salua Shanaïs et le remercia pour lui avoir ramené cette petite sotte.
Il lui proposa de passer la nuit chez lui et de lui offrir un bon repas en échange de cette excellente idée dont il allait mettre en pratique tout de suite et durant toute la nuit pour qu’ Achuppâ comprenne sa faute et qu’elle ne recommence pas de si tôt !!!
Shanaïs souria, remercia le maître de cette demeure pour son hospitalité.
Shâna fixa d’un regard d’envie Achuppâ qui lui fit signe de la tête pour son aide.
Elle fut aussi soulagée de ne pas avoir à donner elle-même la correction tant demandée.
Elle suivit une servante qui lui ouvrit la porte sur une chambre spacieuse avec sur la table un repas préparé.
Shâna mangea, fit quelques provisions dans son sac et se coucha en se laissant bercer par les cris d’Achuppâ qui résonnaient à travers les murs …
Pendant que Shâna se mettait à écouter les bruits de la nuit, la Reine Kâ Pilliga gardait les yeux fermés et se rappelait les doux moments de plaisirs qu'elle avait connu auparavant.
L'impatience montait en elle tant l'attente se faisait longue, les secondes passaient et rien ne venait...
Que se passait il ?
Elle gardait les yeux clos mais ses sens étaient éveillés.
Des bruits bizarres autour d'elle, des pas furtifs, des murmures.
Des odeurs et des arômes inconnus aussi.
Elle voulu ouvrir les yeux mais devant elle, elle vit le torse musclé d'Ener Vethep.
Celui ci la rassura de sa voix calme :" Prenez patience, ma Reine, cela sera d'autant plus bon."
Soudain elle sentit des douces mains lui frôler le postérieur, lui masser les fesses et oindre celles ci d'un liquide semblable à de l'huile.
"Ceci vient de nos lointaines contrées d'Abyssinie, une huile fort rare et précieuse qui a le pouvoir de doubler la sensation de plaisir lors de la fessée.
C'est un mélange aux milles arômes subtils et au pouvoir redoutable, ma Reine.
Son origine provient d'un arbre appelé arbre à fessées..."
Kâ Pilliga sentit sur elle les mains des deux jeunes nubiennes qui massaient son fessier royal.
Elle sentit une sensation de chaleur suivit d'un froid intense quand l'onguent se mis a agir.
Elle eu froid et eu une envie folle de sentir la chaleur des mains du garde sur son postérieur.
L'attente se poursuivit pendant un certain temps et soudain, elle sentit sur elle le plat de la main d'Ener Vethep.
Celui ci appliqua de façon magistrale un plat sur la fesse droite et puis doucement en rythme changeant suivant une mélopée qu'il fredonnait sa main commença à virevolter.
La Reine entendait autour d'elle les murmures des deux jeunes nubiennes qui émerveillées, semblaient ne perdre aucuns moments du spectacles suggestifs qui leur était proposé.
Au fur et à mesure, la douleur se transformait instantanément en plaisir grâce aux vertus de l'huile de l'arbre à fessées.
Le contact de la main enflammait ses chairs qui se déhanchaient de plus en plus, elle abandonnait sa morgue royale pour redevenir la jeune fille qu'elle avait été au temps de son ancêtre.
Tout en elle revenait, ses souvenirs de fessées magiques, merveilleuses, ses voyages dans les contrées de l'Empire, ses amis et amants...
Une explosion de plaisir qui montait en elle, qui la chavirait telle une barque sur le Nil emportée par les crûes.
Oui, elle avait eu raison de renouer avec la tradition, de relancer le projet de ses ancêtres.
Oui, elle avait eu raison de demander à Akêfesson de s'occuper de Shâna et aussi de contacter Krystiss architecte royal pour recréer et diffuser les nouvelles pierres du savoir, la stèle qui devra remplacer celle de ses ancêtres.
Le plaisir l'emporta cependant sur ces considérations et la Reine eut ses pensées emportées par le flot de plaisir.
Au loin, le calme étant revenu, on entendit les pas d'une troupe qui arrivait et se faisait annoncer... Shâna a profité de sa liberté toute neuve pour visiter du pays sous ses vêtements et allures d’homme.
Elle s’est même autorisée à entrer dans un des centres de fesseurs ouverts sous les souhaits de la reine Kâ Pilliga pour choisir les meilleurs et les faire régner dans chaque ville pour administrer les punitions des rebelles !!
Que de fesses rougeoyantes offertes aux différents exercices à pratiquer sans modération afin d’obtenir le diplôme de fesseur de la reine.
Des jeunes et des vieillissants prêts à se sacrifier aux volontés de la reine.
Des esclaves triées sur leurs rondeurs et offertes chaque jour à des mains qui désirent devenir expertes pour mieux servir et faire régner l’ordre.
Ces cours ont été imaginés par nos deux compères Akêfesson et Krystiss !!
Shâna a pu observer de loin l’art maîtrisé de Maître Krystiss …
La nuit qui suivit l’entraîna dans des rêves coquins auprès de Krystiss.
L’envie de ses mains la réveilla.
Si elle voulait continuer ses explorations, il était temps pour elle de quitter ces lieux trop risqués où elle pourrait tomber nez à nez avec eux
Mais elle décida de rester encore une journée pour les observer tous les deux.
Elle se souvenait des étreintes d’Akêfesson dans l’eau du Nil et des sensations qu’elle avait éprouvées …
Kâ Pilliga, les yeux fermés attendait donc à nouveau.
Au loin, elle entendait le bruit d'une troupe qui s'annonçait.
Elle résista à la tentation de se redresser de la pierre sacrée.
Les deux jeunes servantes babillaient entre-elles, l'agitation commençait à se faire plus pressante.
N'y tenant plus, la Reine se dressa de sa haute stature et ouvrant les yeux se mit à regarder les alentours.
A la tête de la troupe, Akêfesson accompagné de Krystiss, l'architecte royal.
Ener Vethep quant à lui s'était retiré de quelques pas.
Les deux jeunes nubiennes quant à elles, montraient des signes d’excitation intense.
"Que se passe t’il Akêfesson, pourquoi cette arrivée dans mon palais ?"
"Majesté, je viens à vous car enfin, doucement mais avec passion, nous avons jeté les bases de cette nouvelle stèle destinée à promouvoir les règles que vos ancêtres avaient instauré.
Krystiss, que vous connaissez si bien, a lors des travaux de restauration du temple du dieu Fesseph, retrouvé des stèles que vos ancêtres n'avaient jamais érigés."
La Reine était pleine de joie, car avec cette nouvelle, elle y voyait un signe du dieu Râ qui illuminait son royaume.
Appelant le scribe royal, elle décida d'annoncer la nouvelle à son peuple et déclara qu'il fallait organiser dans la haute et basse Egypte des réjouissances dignes de la nouvelle.
Des coursiers partirent ici et là, rejoignirent les cités perdues, les temples dans les montagnes et les centres de fesseurs érigés ici et là par Akêfesson et Krystiss !
Tel le vent de sable qui soufflait à ce moment sur l'Egypte, hommes et femmes accueillirent cette nouvelle avec joie.
Une fête telle que les dieux n'avaient jamais imaginé fut conçue par des milliers de fesseurs amateurs.
Des chariots venus d'Abyssinie transportèrent l'huile de l'arbre à fessées.
Des urnes et amphores de poudre d'or venant du pays de Sabbat furent distribuées dans les centres de fesseurs pour oindre les fesses des dames et messieurs qui s'offraient ainsi aux mains lestes et habiles des fesseurs et fesseuses.
Ces artifices mettant en valeur la courbe des hanches et des fesses offertes au plaisir des uns et des autres.
De longues verges en roseaux du Nil furent assemblées en cravaches redoutables, les soldats de la Reine lustrant quant à eux leurs ceinturons en peau de crocodile.
Partout la nouvelle se répandait qu'une grande fête en l'honneur de la fessée allait se dérouler…
Lun 18 aoû 2008 Aucun commentaire