Stigmata Doloris 2008
Marc Michetz (Marc Degroide de son vrai nom) est un dessinateur de bandes dessinées né le 15 octobre 1951 à Ixelles en Belgique.
Il commence sa carrière comme collaborateur au studio Graton avant de publier ses planches dans le journal Tintin puis chez Spirou.
En 1978, il présente "Mutsuro" aux éditions du Lombard.
Un samurai déjà, 4 planches paraitront dans Tintin, sans suite.
"Hito le banni" parait dans Spatial.
Toujours un samurai…
En 1980, il fait la rencontre de Bosse, scénariste.
Passionné par le Japon médiéval et la culture nipponne, il crée en 1983 sur un scenario de Bosse le personnage de Kogaratsu le deuxième vrai samurai de la BD.
Avec Yann, il commet "Tako 1 et 2", toujours dans le registre nippon. 1998, il dessine "Exorcisme", petit format à tendance érotique sur un magnifique texte du critique d'art érotomaniaque Didier Robert.
Kogaratsu…
Il était une fois dans l'Est... un mercenaire nommé Kogaratsu.
Samurai au service d'un seigneur ou rônin libre de toute attache, pris dans une guerre fratricide ou confronté aux superstitions paysannes, Nakamura Kogaratsu obéit aux mêmes passions : celles de l'honneur, de l'amour et des armes.
Et dans le Japon tumultueux du XVIIe siècle, l'honneur est une question de vie ou de mort, l'amour une faiblesse, la force des armes une vocation.
Tome 0 : Le Pont de nulle part (1991)
Tome 1 : Le Mon au lotus de sang (1985)
Tome 2 : Le Trésor des Etas (1986)
Tome 3 : Le Printemps écartelé (1988)
Tome 4 : Le Dos du tigre (1992)
Tome 5 : Par-delà les cendres (1994)
Tome 6 : L'Homme sur la vague (1995)
Tome 7 : L'Autre moitié du ciel (1997)
Tome 8 : Sous le regard de la lune (1999)
Tome 9 : La Stratégie des phalènes (2000)
Tome 10 : Rouge ultime (2002)
Tome 11 : Fournaise (2008)
Son dessin, sa représentation du Japon du XVIIème siècle est vraiment d'une grande beauté et d'une grande rigueur.
Cette série place la barre très haut pour ce style de récit évoquant l’univers des samurais ou des rônins.
Seul Okko chez delcourt a pu aussi s’imposer dans le genre, mais plus dans le style
fantasy.
Avec Kogaratsu, nous sommes plus dans la réalité du japon médiéval…
Ayant découvert Okko, il y a quelques années sur les conseils du diablotin, j’ai donc fait en parallèle l’agréable découverte de l’histoire de Kogaratsu et surtout du talent de Michetz.
C’est ainsi que j’ai pu aussi découvrir ici et là que ce soit sur le net ou chez les bouquinistes, l’autre partie de l’œuvre de Michetz, plus érotique, plus sensuelle…
Des gravures et dessins reprenant l’univers des geishas ou plutôt geiko abordé soit de la façon traditionnelle soit comme sur cette
estampe qui s’expose chez moi, un univers plus fétichiste…