Stigmata Doloris 2008



in taberna quanto sumus,
non curamus quit sit humus,
seb ad ludum properamus,
cui semper insudamus,
quid agatur in taberna,
ubi nummus est princerna,
hoc es opus, ut queratur,
sed quid loquar, audidatur.

bibit hera, bibit herus,
bibit miles, bibit clerus,
bibit ille, bibit illa,
bibit servus cum ancilla.

quidam ludunt, quidam bibunt,
quidam indiscrete vivunt.
sed in ludo qui morantur,
ex his quidam denudantur;
quidam ibi vestiuntur,
quidam saccis induuntur,
ibi nullus timet mortem,
sed pro baccho mittunt sortem...


In taberna, un des 24 poèmes
médiévaux tirés d'un recueil appelé Carmina Burana.
Ce nom signifie littéralement: "Poèmes de Beuren" ou "Chants de Beuern", en référence au monastère de Benediktbeuern, où ont été trouvés les manuscrits.


Ce chant a été repris par Karl Orff dans sa fameuse cantate scénique Carmina Burana, composée en 1935.
Son nom complet, en latin, est Carmina Burana : Cantiones profanae cantoribus et choris cantandae comitantibus nimbus instrumentis atque imaginibus magicis, ou "Poèmes de Beuren : Chansons profanes pour chanteurs et chœurs devant être chantées avec instruments et images magiques".
Le mouvement le plus célèbre est le chœur O Fortuna, à la fois le premier et le dernier mouvement de l'œuvre.

"In taberna" ne me sert ici que de prétexte pour publier en catimini une recette "secrète".

Servi chez Amadeo, dans un cadre colonial, sur un air de crooner des années vingt...

"100 gr de beurre doux, une cuillère à soupe de persil, une cuillère à soupe d'épices pour saté, une pincée de "fleur de sel", une gousse d'échalotte rappée, une cuillère à soupe de jus de citron vert"

www.amadeusspareribrestaurant.be
Sam 3 oct 2009 Aucun commentaire