Stigmata Doloris 2008
"Time machine", je dois dire que ces derniers mois (en fait plus d'une année), j'ai été occupé dans l'une des facettes de ma vie "réelle" en mode "vanille" , à organiser un événement qui me tenait à coeur.
Tout aura commencé avec un apéro pris avec des amis et de discussions en discussions, de l'envie de profiter d'un cadre "exceptionnel" pour en faire une fête, une vraie fête, quelque chose de magique...
Mes expériences "d'animations précédentes" m'avaient fait parcourir les univers des fées et autres " macrales " en faisant un raccourci par l'égypte ancienne mais d'une certaine façon mes amours revenaient toujours au Moyen-âge.
Un projet fut donc porté sur les fonds baptismaux d'un certain surréalisme à la belge car il était évident qu'hormis le "prêt" d'un cadre majestueux, nous n'aurions aucune aide...
Plus d'une année à courir ici et là, faire des recherches, piller honteusement et au culot, les différents conteneurs poubelles des magasins de bricolage, hanter les brocantes et autres vide-grenier pour commencer à récolter ici et là le matériel nécessaire pour organiser une fête médiévale quelque part en belgitude.
Voyages à Carcassonne, Citadelle de Namur, Médiévale de Forest, Trolls et Légendes, la Couvertoirade, un tas d'endroits ou j'aurais mis les pieds cette année.
Fondamentalement rien à voir avec l'univers du "SM" ou du "fétichisme" mais pour moi, le tout a toujours été très lié, que ce soit dans les tenues et le travail du cuir, comme dans les accessoires, comme dans le petit côté grisant de certains piloris et autres cages...
Le fait de croiser ici et là, des gens du "cru" adeptes du latex et travaillant le cuir lors de MuncH et de les recroiser en armes et tuniques de lin lors de fêtes médiévales, ne fait que confirmer ces liens subtils mais biens réels.
Bref, ce fut donc long, pénible car parfois des choses évidentes ne le sont plus, mais le résultat fut là...
Une fête costumée avec presque 300 personnes en tenues d'époque, du gueux au nobles, du moine à la chanoinesse, du sarazin au templier...
Un "one-shot" (ce qui en fait la beauté subtile de l'éphémère) gâché seulement par l'impondérable météo.
J'adore le fait que malgré tout, elle parvienne à me suivre dans ces projets un peu surréalistes et souvent casse-pipe, son petit côté "kamikaze" opposé à son mode de vie "utilitairement casanier".
Mais bon, quand on aime, on ne " Comte " pas !