Mardi 8 mars 2 08 /03 /Mars 11:56

 

Un week-end hors du temps ... Mars 2022

Maison Loeffel-Senones.

Samedi 5 mars 2022 ... Quelque part dans les Vosges, après un périples de quelques heures venant de nos contrées, nous voila devant une façade austère, fort différente du bâtiment dont on nous avait parlé ...

Une dernière vérification, les tentures des nombreuses fenêtres sont tirées, une plaque annonce «  Maison Loeffel », l'endroit correspond, et en y regardant bien Sofia, attire mon attention sur le fait qu'il y a quelques voitures immatriculées en Allemagne stationnées juste en face de la caserne des pompiers ...

Il est tôt, bien plus tôt que ce que j'avais prévu dans mon périple, nous devions arriver vers 18 heures et il est à peine 16 heures ... Nous savons que nos hôtes sont sur place de même que les gérants de l’établissement.

Après ce long mais agréable voyage sous un soleil printanier, malgré une déviation sur Moyenmoutier, déviation qui nous a obligé après nous avoir amené dans un cul de sac, a effectuer une marche arrière sur plusieurs centaine mètres en ayant d'un côté les murs de pierre des immeubles et de l'autre le Rabodeau en crue ... l'espace entre d'une part les murs et d'autres part la grille qui longe la rivière n'étant que de quelques dizaines de centimètres, cela nous avait amené pour une première fois à nous faire totalement et mutuellement confiance l'un et l'autre, Sofia me guidant sur mes manœuvres et elle apprenant au final à surpasser ses craintes dans une situation imprévue et source de stress ... après donc ce périple entre France, Belgique et Luxembourg, le fait de pouvoir prendre le temps de nous pauser était un luxe appréciable et c'est malgré une légère appréhension, que nous avons sonné à cette porte d'un lieu qui nous était encore inconnu ...

Nous avons très peu attendu et ce fut avec joie que nous avons reconnu des visages connus et moins connus, souriants malgré l’effervescence qui semblait régner dans l'établissement loin du calme apparent et du silence observé de l'extérieur.

Iza_nami etFenikkusu nos hôtes disponibles, modèle et photographe courant partout, des trépieds, des lampes, des cables et Achmed l'un des gérants attentionnés de la Maison Loeffel, d'emblée nous voilà plongé dans l'atmosphère de préparatifs d'une soirée qui semble être hors du commun ...

Après nos retrouvailles avec nos amis, les laissant poursuivre leurs diverses tâches, nous acceptons avec joie l'aide d'Achmed qui nous guide dans la maison jusqu'à notre chambre ...

J'avais regardé sur le site de la Maison Loeffel pour voir ce à quoi que les chambres pouvaient ressembler et j'avais un secret espoir, bien enfantin faut-il le préciser, d'avoir une chambre au calme et surtout avec un lit à baldaquin ... et après le tour de clef d'Achmed, quand la lourde porte de chêne s'ouvre et laisse entrevoir la chambre que sofiasoum79 et moi-même allons occupé durant ce week-end, je constate que mes souhaits sont exaucés ... tout au moins pour le calme puisque la chambre donne via deux grandes fenêtres sur l’arrière de l'établissement, une vue sur un vaste jardin et une abbaye et d'autre part un superbe lit à baldaquin trône au centre de la chambre ...

Pour le coup, je me dis que Sofia a certainement pensé encore plus fort que moi pour certains souhaits car la chambre est garnie de roses assorties à la couleur dominante de la décoration ...

La vie est faite de concessions ... dans ce cas le «  girlie power »  a frappé sournoisement ...

La chambre ... je dirais plutôt la suite ... une vaste chambre avec un petit guéridon, une méridienne et une autre pièce donnant d'une part sur une très grande penderie et d'autre part une salle de bain.

Nous profitons du temps qu'il nous a donc été accordé pour nous installer, ranger nos affaires et surtout nous pauser après ce voyager certes agréable mais qui faisait suite à un Munch dans la cité du Dragon la veille et un trajet de quelques heures.

Sieste, repos, sourires partagés ...

Vers 17 heures, nous sortons de notre quiétude, nous entendons autour de nous l'affairement de nos hôtes, séance photos, déplacement de matériel et sournoisement de sublimes odeurs qui viennent nous flatter les narines.

Ce n'est pas que ... mais l'endroit est aussi une chambre d’hôtes dont la réputation du «  bien manger » n'est semble t'il pas usurpé ... Sofia me souffle à l'oreille que la cuisinière travaille depuis le matin, que les frigos et chambres froides se remplissent de victuailles ... nous qui a la lecture du modus operandi de la soirée pensions avoir à faire à quelques chips et autres sucreries dans des bols, nous devinons vite que nous nous étions fait une fausse idée de ce qui allait nous être proposé.

Nous profitons du calme pour visiter l'établissement qui se divise en un rez de chaussée et deux étages plus un vaste jardin s’étendant à l'arrière ...

Tout est dans le détail ... certes, en montant au premier étage via le grand escalier de maître, nous avions vu, un pilori sur le palier du premier étage, étage réservé aux chambres et à un vestiaire «  improvisé » , certes nous avions vu au rez, un anneau de suspension mais ici et là, des détails même de la décoration me font sourire et cela devient une véritable chasse aux petits détails incongrus dans cette maison de Maître à la décoration riche d'un passé révolu ...

Une série de petit cadre dans l'escalier avec des bronzes, bronzes étant chacun un moulage d'une vulve, chaque moulage étant fort différent, une collection de figurines en porcelaines et bibelots, chevaux et cabots et aussi ... petites figurines de demoiselles harnachées, attachées et menottées, mugs en métal, au dessins implicites, phallus stylisés et vulves sublimées, une table de buffet munie d'anneaux aux quatre coins, un salon boudoir avec sur le sol de petits tapis en peau de mouton pour accueillir ces demoiselles ou damoiseaux ...

Je prends de clichés ici et là, j'envisage de monter à l'étage mais comme ils sont très occupés à tout préparer et que nos hôtes préfèrent faire la surprise, et bien je serai très sage ...

A l'extérieur, la jardin ou plutôt parc laisse entrevoir ici et là, des bancs, un sauna, un hammam et un jacuzzi, des balançoires et balancelles, un éléphant muni d'une selle et un bassin carrelé aux couleurs des plus vives, le tout en ayant en arrière plan l'Abbaye de Senones qui étend sa majestueuse empreinte sur les environs ...

Il commence à se faire tard ... nous quittons la Maison Loeffel pour nous rendre à un petit restaurant voisin ... un peu trop prévoyant, nous avions décidé de manger même de façon légère avant la soirée.

Le restaurant se situe à quelques centaines de mètres, sur la place même du village.

Nous nous y rendons donc à pied ...

La carte est divisée en deux choix, un ensemble de pizzas maison et de spécialités du coin ...

Nous nous tâtons un peu, nous savons que nous ne prendrons ni entrée ni dessert ... au vu de ce qui se prépare à la Maison Loeffel ...

Pour ma part ce sera une spécialité locale accompagnée de la spécialité brassicole du coin, la bière du « sorcier », il faudra que je m'y reprenne à deux fois pour cerner le goût fort agréable d'un breuvage issu d'une légende locale ... quand je vous dit que j'ai un sens du sacrifice légendaire ...

Il est temps, 20 heures ... retour trottin trottant vers la Maison Loeffel, les personnes qui avaient eu la bonne idée de réserver une chambre commencent à arriver et s'installe, nous, nous profitons du calme qui règne encore pour nous rafraîchir et nous préparer à cette soirée qui s'annonce des plus intéressantes ...

Dans les couloirs, les arrivants se croisent, certains déjà en tenue après être passé dans le vestiaire, d'autres encore en «  civil », sacs, baluchons, étuis, dans un ballet incessant ... l'ambiance monte, une ambiance ou se mêle des rires, des exclamations de surprises vu la beauté du lieu, des regards émerveillés et la chasse aux détails coquins et explicites ...

Il est 21 heures ... rassemblé dans la grande salle à manger ... Monsieur Fenikkusu annonce le début de cette soirée qui sera mémorable ...

Il est donc 21 heures ... les participants à la soirée sont quasi tous arrivés.

Rassemblé dans la grande salle à manger ... Monsieur Fenikkusu annonce le début de cette soirée qui se révélera mémorable pour beaucoup dont c'était pour certains la première fois depuis fort longtemps qu'ils participaient à une soirée dans un tel cadre ...

Tenues latex et cuir, soumises et soumis, fières Dominatrices dans leurs plus beaux atours, sadiques enjoués, tous se croisent dans les couloirs et les escaliers profitant du cadre propice aux jeux divers.

Pour notre part, Sofia et moi-même, nous restons sur le moment au niveau de la table du buffet qui se remplit progressivement des mets divers, chauds et froids préparés par Dimitra et que Achmed avec diligence apporte et dresse sur la table ...

Malgré le fait que nous avions mangé auparavant dans une auberge locale, nous découvrons des saveurs inattendues et notre présence tient alors plus de la pure gourmandise que du besoin de nous rassasier ...

Au fur et à mesure du début de soirée, les espaces commencent à être occupés, les participants présents dans la salle à manger et dans le coin salon se dispersent dans les étages et dans les diverses salles dont celles du second étage ou je n'ai pas encore accédé ...

Nous montons enfin au second étage, Sofia y avait déjà jeté un coup d’œil lors de notre arrivée et quant à moi, ce fut une véritable surprise ...

Plusieurs salles thématiques, une alcôve avec un banc a fessée et une fucking machine, une salle gynécologique, une pièce avec une roue géante voisine d'un lit à baldaquin muni d'un treuil, une très grande pièce avec grande une structure métallique destinée aux suspensions diverses et dont la taille permettait d'envisager de suspendre plusieurs personnes à la fois, dans un coin, un trône ... et puis une autre pièce que je ne verrai que de loin, une pièce avec un instrument de torture digne du Moyen-âge, une table destinée à écarteler membres et autres ...

Nous regardons, nous observons, le ballet des martinets, floggers et autres fouets, les encordeurs qui tressent et déstressent liens et partenaires dans une ambiance des plus recueillies.

Nous en avons plein les yeux, nous qui sommes pourtant habitués, nous qui avons bourlingué dans nos vies antérieures ici et là en Europe ...

L'appétit vient en mangeant dit-on ... l'envie de jouer vient en regardant.

Un simple aller retour dans notre chambre me permet de récupérer mon sac et mes affaires.

Nous en avions discuté auparavant sur ce que nous comptions faire, sur les craintes de Sofia qui d'un passé récent avait perdu certaines envies et surtout une crainte de sa part de ne plus pouvoir lâcher prise, quant à moi, retrouver l'envie de partager avec une partenaire, de retrouver des sensations mises en sommeil depuis des mois, la maladie ayant pour ma part réduit comme peau de chagrin les opportunités de partage et d'échange.

Nous savions qu'il n'était pas question de «  challenges», de « défis » mais de retrouver ce que nous avions mis en sommeil, ce que nous avions perdus, à notre rythme, celui du cœur et des envies ...

Elle dans ce lâcher prise tant espéré et moi dans le plaisir réciproque de ressentir ce corps s'abandonner à mes instincts.

Elle m'avait fait part de ses envies d'impacts, martinets et floggers, tout en douceur et de façon progressive, cette envie de retrouver les sensations oubliées, cette envie de lâcher prise sans cette crainte irrationnelle et viscérale de laisser la peur et les angoisses l'envahir, supplantant toutes autres sensations.

Remontant au second étage, nous avons du chercher une pièce de disponible tant il y avait de personnes qui pratiquaient dans différentes disciplines et ce fut finalement la salle gynécologique, bizarrement délaissée qui devint pour cette soirée notre espace de jeux ...

Quelques modifications rendant le fauteuil médical plus accessible et confortable pour que Sofia puisse s'y pencher, un peu de rangement, une ambiance feutrée et tout en douceur, notre «  renaissance » commune pris forme.

Ce fut d'abord de petits floggers, lanières en suédine, cadeaux d'un couple amis d'une époque révolue ... de quoi échauffer tendrement la peau de la demoiselle ...

Pendant plusieurs dizaines de minutes, une valse de moulinets, de lanières qui frottent et frôlent ses rondeurs.

Sa peau qui commence à rosir sous les éclairages des néons , quelques moments ou je me penche vers elle, scrutant son regard, analysant les expressions de son visage ...

Puis, crescendo, changement d'instruments, floggers plus endurants dont les lanières se baladent au gré de ses courbes, des coups plus appuyés, une demoiselle dont les talons décollent du sol, quelques pas de danse esquissés ...

J'écoute, je scrute, nous échangeons en essayant de nous accorder dans cette valse de sensations diverses.

Son regard brille, un sourire apparaît, Sofia se sent bien ... la crainte, la peur d'être submergé par ses angoisses a fait place à un sentiment de plénitude voire de sérénité ... les sensations retrouvées se mélangent dans son esprit, il n'y a pas de fatalité, pas de malédiction, il y a un lieu et des circonstances et ici, le rythme de mes coups se met en harmonie avec son corps et son esprit.

Je monte en sensations, en instruments, un martinet lourd, complice depuis des années de mes jeux, des lanières en caoutchouc, un poids à l'impact, des sensations de frôlement sur la peau.

Impacts, coups, caresses, frôlements ...

Impacts, coups, caresses, frôlements ...

Répétés de multiples fois, jusqu'au moment, ou Sofia se déhanche dans une danse exotique reflet d'un bien être renaissant.

Danse exotique qui est aussi signe, qu'il est temps de me pauser ...

Discussions, yeux mi clos ... quelques rires et sourires ...

Le dos est bien échauffé, elle se retourne, elle me présente donc ses seins et le ventre ...

Si les seins ne me posent pas de problèmes, je n'ose m'aventurer sur le fait d'impacter le ventre, je ne me sens pas encore à l'aise vis à vis de cet endroit ... je préfère donc m'attarder en territoire connu.

Les coups se répètent ...

Impacts, coups, caresses, frôlements ...

Impacts, coups, caresses, frôlements ...

Il faudra cependant cesser car la crainte que la peau rendu sensible ne réagisse trop fort à mes coups, que la peau de sa poitrine ne cède sous les impacts ...

Ce n'est peut être pas encore l'endroit ni le moment ...

Elle m'offre à nouveau son dos et je délaisse les instruments pour revenir à la main, une fessée, le plus petit commun dénominateur de nos passions respectives.

Je le lui ai répété bien souvent, elle a une croupe destinée a être fessée tant elle réagit de façon si vive aux impacts de ma paume comme des instruments divers ...

Instruments ... je sors «  paddle » en caoutchouc, «  paddle plug » en cuir et cravaches ...

Cravaches ... j'admets que celle améliorée par mes soins, munies de pointes fait son effet ... voire même un peu trop ... la peau rendue sensible par les multiples coups de floggers et martinets et devenu très, voire trop sensible ...

Qu'à cela ne tienne, nous nous sommes retrouvés et il est temps pour nous de laisser la place aux autres, spectateurs et voyeurs et de revenir à la réalité tout en savourant cette « Renaissance »  commune.

Nous décidons de revenir dans les pièces du bas, profiter du calme, échanger ici et là avec quelques visages connus voire avec d'autres connaissances croisées sur le net ...

Dans la grande salle à manger, c'est le repère des Dominatrices qui installées avec leurs soumis, sissy's et autres discutent, des échanges divers, une ambiance très bon enfant y règne ...

Dans le salon, des couples discutent, se reposent, prennent le temps.

Nous nous y installons, Sofia à mes pieds, la tête se posant sur ma cuisse ...

Nous nous imprégnons de l'atmosphère qui règne, celle de retrouvailles, d'échanges sereins.

Achmed continue apporter des plateaux lourdement chargés de « finger-food » ... les effluves appétissantes provenant de la cuisine nous titillent à nouveau les papilles ...

Gourmets et gourmands, nous cédons à nouveau à la tentation ... qui plus est quand apparaissent les desserts ...

« Chocolat » aviez vous dit ?

Il faut admettre que la mousse au chocolat fut unanimement reconnue comme une «  tuerie » ... voire une « arme de séduction massive » tant les sissy et autres soumises ( dont évidemment Sofia ) se mirent à faire des allers retours, transportant avec moult précautions, la précieuse mousse tant convoitée ...

Pour ma part, aventurier dans l'âme, j'ai été tenté à goûter une des bières allemandes proposées, après coup, c'était une mauvaise idée car le goût en lui-même était fort loin du panel de mes préférences brassicoles. ( «Chauvin ! Moi ? Que nenni ... »)

Le temps de nous retrouver un peu, le désir de faire découvrir d'autres pratiques, nous fait revenir à la salle gynécologique du second étage, notre chambre servant d'étape obligatoire pour sortir ma valise métallique, berceau de Charybde et Scylla, mes deux araignées ...

A nouveau Sofia s'installe, dos face à moi, dos offert aux roulettes, aux lames et aux griffes ...

Lors d'une précédente soirée, j'avais découvert le plaisir de faire voyager mes roulettes de Wartenberg tout en accompagnant celles-ci de la paume des mains, je retrouve les mêmes sensations, Sofia ressent la piqûre accompagnée de la chaude caresse de mes mains.

Une seconde valse, des caresses mêlées aux piqûres multiples ...

Je sors mes griffes, celles de lycant ... certes émoussées car en général, je les utilise avec mon violet wand ... mais appliquées avec force sur une peau déjà sensibilisée par de multiples impacts de martinets et floggers, la douleur devient très forte ... voire désagréable ...

Arrive le moment délicat, celui ou je sors mes deux araignées, tant l'aspect que leur capacité à griffer voire entailler sont susceptibles de mettre à mal, les progrès réalisés lors de cette soirée.

Évidemment Sofia a bien conscience que cela était du domaine des possibles et malgré ses craintes, et probablement en se concentrant sur la douleur et en fermant les yeux, elle a réussi d'une part à supporter l'éventuelle peur voire à accepter le ballet des lames acérées sur son dos ...

Tel des araignées paon rythmant avec leurs pattes cette danse effrénée, Charybde et Scylla glissent, griffent, contournent et marquent de leurs empreintes celle qui s'est enfin offerte à moi en tant que Ma soumise ...

Flots de sensations, vagues de sourires, marée de plaisirs ...

Il est temps de se pauser à nouveau, de retrouver l'ambiance cosy du salon, les rires et les discussions de la grande salle à manger quitte à faire preuve de gourmandise à nouveau ...

Moins de monde, la fatigue commence à se faire sentir, pour certains le chemin du retour.

Nous nous réjouissons le fait de n'avoir qu'une porte à pousser pour nous retrouver et nous reposer.

Mais en attendant, nous nous imprégnons de toutes ces sensations, de ces visions, des ces flots de discussions et d'échanges.

Elle a mes pieds et moi, en toute sérénité ...

Il est temps pour nous de quitter la soirée, la fatigue se fait nôtre.

Saluant ici et là, les invités, nous rejoignons notre chambre ...

Et le temps de me rafraîchir, je retrouve Sofia, les yeux fermés, plongée dans un sommeil profond ...

Dehors, le ciel est étoilé ...

Le matin ...

Il est sept heures, quand dans mon demi-sommeil, j'entends les cloches de l'église abbatiale résonner.

Il est sept heures, quand dans mon demi-sommeil, j'entends Sofia se retourner vers moi en maudissant celui qui se permet de la réveiller ...

Il est neuf heures ...

Doucement, dans un état sérénité, nous descendons dans la grande salle à manger ...

Achmed et Dimitra sont déjà en train de préparer le petit-déjeuner.

Sous la forme d'une blague, Sofia avait évoqué que si le petit-déjeuner était similaire au « buffet frugal » de la soirée, nous en étions prêt à manger durant deux heures ... et effectivement, elle n'avait pas tort ...

La table s'est remplie au fur et à mesure d'un tas de plateaux divers, charcuteries, fromages, fruits, café, jus d'orange, pains et croissant etc ... une abondance bien accueillie car au final, nous avions envisagé de ne pas nous arrêter au Luxembourg durant notre voyage de retour.

Bientôt nous fumes rejoins par fenrirr et fraulein-kooper que nous avions croisé lors de la soirée ... ils avaient le même regard que nous avions sur cette soirée, sur l'endroit, sur ce que nous avions tous plus ou moins vécu en terme de retrouvailles ...

Au loin, les cloches de l'église abbatiale retentaient à nouveau ...

Il était temps pour Sofia et moi-même de reprendre la route vers nos contrées, vers notre réalité tout en savourant le moment présent et en se promettant de revenir à la Maison Loeffel ...



Grand Nord Mars 2022

 



 

Par Grand Nord - Publié dans : 2- Mes témoignages...
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