Lundi 18 août 1 18 /08 /Août 09:14
2- Marques et dépendances...

Marques et dépendances.

Nous en avions souvent discuté, ici et là…

Elle revenait régulièrement à la charge avec ce désir d’avoir des marques sur elle, signes d’appartenance à un moment donné, signes d’abandon au mâle qui était près d’elle.

Moi, cela me troublait…

Dans mon passé, ces signes d’appartenances, je les avais côtoyés un peu, des défis d’adolescents, des envies d’avoir gravé dans ma chair ces moments de plaisir.

Ma peau d’animal du Grand Nord n’a gardé que quelques cicatrices de cette époque.

Des traits gravés dans la chair et qui s’effacent avec le temps.

Elle, des marques plus visibles avaient été dessinées sur son corps…

Des marques récentes, des marques qui avaient été mûrement réfléchies chez elle, des marques bien anodines qui avant d’avoir été dessinées dans son île, avaient été sources d’angoisses.

Il y avait aussi ce bijou sur elle, un simple bijou qui rehaussait son nombril, un bijou libératoire.

Le désir « d’appartenir » chez elle, est une seconde nature, une nature qui se rebelle bien souvent.

Un peu comme si cette liberté fraîchement acquise entrait en conflit avec son être.

Cela m’apporte bien des réflexions et de soucis quand il faut « gérer » la Demoiselle.

Je dois « jongler » au quotidien, « être présent » sans « être envahissant », « être distant » sans « être absent ».

Encore un paradoxe de nos destins, de nos choix de vie.

Régulièrement, la discussion arrivait dans la conversation.

Qui de « l’icône » ou du « bijou », qui de « l’encre » ou de « l’or » serait appelé à être ce signe d’appartenance vis-à-vis de moi.

Au fur et à mesure, des « liens » apparaissaient sur son écran, des endroits ou des hommes et des femmes parlaient de « bijoux intimes ».

Sa décision était prise…

Je voyais un côté esthétique pour la Demoiselle, une envie que sa poitrine soit rehaussée et mise en évidence.

Des signes trop visibles cependant pour elle, des signes qui pouvaient aussi « perturber » cette sensibilité qu’elle avait acquise pour nôtre plus grand plaisir durant nos jeux.

Cette marque d’appartenance descendra alors vers son intimité.

Ici aussi, j’envisageais le port de deux anneaux, des anneaux qui étaient le début d’une « chaîne invisible » qui la reliait en permanence à moi.

La discussion fut brève car elle avait une autre idée, bien plus osée car elle abordait des zones si sensibles que l’idée d’implanter une marque y avait été « bannie » par l’esprit du Loup.

En cette fin de mois de Mai, il faisait très chaud, très lumineux…

Ici et là, autour de la « colline aux renards », des affiches vantaient la beauté et le talent d’une jeune femme adepte de ces marques corporelles.

Quelques recherches sur le net nous orientèrent involontairement vers le « Maître » qui avait initié la Demoiselle.

Le Diablotin et le Loup (drôle d’équipage me direz-vous… !) partirent donc à la recherche de l’antre du Monsieur.

Après quelques détours, nous découvrîmes un endroit « hors du temps », un endroit ou le « religieux » côtoyait les « plaisirs des sens ».

Il fut décidé d’entrer, la décision était prise chez elle…

La Princesse Rebelle allait porter un bijou très intime, un bijou qui était sa marque, son désir de montrer son appartenance vis-à-vis de moi.

Je gardais un étrange sentiment, des questions et des doutes, mon point faible en somme.

Ces choses qui parfois l’énervent et que je n’ose exprimer.

Nous entrâmes, un univers très féminin, un peu comme si ce désir de marques n’était pas l’apanage de la gent masculine.

Le Maître tatoueur est là, dans un coin, autour de lui des jeunes femmes qui s’affairent.

Des marques provisoires et permanentes se côtoient, une vitrine ou mille et un piercing s’exposent, d’autres bijoux et colliers aussi, des signes et marques « invisibles » de notre communauté.

La discussion s’engage, nous sommes mis à l’aise, on parle et reparle, tout est mis en place pour que la Demoiselle prenne sa décision.

Le climat est tel que rendez-vous est pris dans le début d’après-midi.

Le temps pour nous deux d’aller flâner, de prendre le soleil, de sentir la chaleur courir sur nos peaux.

Le temps de se sustenter aussi, de se régaler, laisser le temps aussi suspendre son vol.

Elle est sur un petit nuage, des éclats dans les yeux, un sourire qui me fait craquer, une arme redoutable, elle le sait.

Le moment est venu…

Nous entrons à nouveau dans cet endroit si lumineux et si mystérieux à la fois.

Deux autres demoiselles l’invitent à les suivre.

Elle s’en va, elle me jette un regard…dois-je la suivre ?

Il vaut mieux que je reste à l’écart, mes sens sont aux aguets…lumière, images et sons se mêlent dans mon esprit.

J’écoute, j’entends…

Un « cri » soudain éclate dans le salon, non un « cri » de douleur, mais un « cri » d’expression, un « cri » de sublimation, un « cri » libératoire comme elle peut pousser lorsque dans nos jeux ses sens explosent.

Mes sens à moi, eux, se glacent…trouble et angoisse…

Un commentaire bredouillé et maladroit de ma part : « C’est toi qui l’a voulu…tu l’as eu… »

Des rires qui fusent dont celui si caractéristique du Diablotin.

La tension retombe, des commentaires et des rires derrière le rideau.

Quelques minutes et là voilà qui se présente devant moi.

Ce ne sont plus des éclats qu’elle a dans les yeux mais des galaxies d’étoiles, son visage rayonne de bonheur, de plaisir.

Je ne crois pas que ses pieds touchent le sol tant elle a l’air éthérée.

Elle se blôtit contre moi, tendre, s’abandonnant au creux de mon épaule.

Drôle de sensation qui se diffuse en moi, fierté et tendresse, passion et raison.

Je profite de l’instant présent, tel quel…

Ce moment ou elle a marqué dans son corps cette appartenance vis-à-vis de moi.

Marques et dépendances…

…Il y a une suite à tout cela.

Bien entendu, le simple fait d’avoir mis une « marque », un « signe » d’appartenance n’est pas une fin en soi.

Surtout avec la Demoiselle…

Il se devait donc d’avoir une continuité, une suite à tout cela.

Cela commença par une journée lumineuse dans la Lutèce des origines, une longue promenade dans la foule.

Une brève halte dans un comptoir Phénicien, le temps de respirer les parfums d’épices et de goûts si différents et dans une certaine euphorie, nous abordons de nouveaux rivages, suivant le Diablotin qui de boutiques en boutiques cherchait les bijoux qu’elle comptait mettre en évidence sur elle pour rehausser ses rondeurs et l’éclat de sa peau mouchetée.

Il y a ce rythme omniprésent partout où nous passons, un rythme plus près de la cacophonie que de l’harmonie comme si les gens autour de nous devaient noyer leurs paroles dans ce bruit.

Un rythme étourdissant dans ces boutiques et échoppes, on en viendrait à parler avec les mains.

Etonnant que là ou hommes et femmes viennent exprimer leur identité par une marque sur la peau ou dans la chair, la parole et la voix n’ont plus leur raison d’être, noyées dans ce chaos sonore.

Le choix se pose enfin, un « triskel  obscur» pour le nombril de la Demoiselle, une « marque » somme toute innocente qu’elle pourra exhiber sans se compromettre et un « anneau » qu’elle mettra en lieu et place du bijou « prima »,  cette première marque de son appartenance.

Le temps a passé, quelques jours en fait…

Dans ma forge, mailles et attaches s’assemblent, se soudent, je sais que la Princesse a envie d’aller plus loin.

Je sais, je le devine, je le sens…

Quelques lignes ici et là qu’elle a l’audace d’écrire au vus et sus de tous.

Elle reste un éternel Diablotin titillant le Maître, le guidant de façon subtile et insistant quand celui-ci ne comprend pas ou feint de ne pas comprendre.

Moi aussi, je reste un « joueur »…

Elle est là, venue se ressourcer un temps, oublier les soucis du quotidien dans les brumes de mes contrées.

Ses cheveux de geai s’étalent telle une couronne dans les draps de la chambre, elle a les yeux mi-clos, un léger sourire aux lèvres, ce sourire qui lui donne ce regard d’innocence trompeuse.

Je me glisse contre elle, ses rondeurs se collent à mon bassin, une furtive étreinte…

Le moment est venu, la Princesse Guerrière sort une petite boîte bleue, « trésor de guerre », dans laquelle se nichent bijoux et piercings.

J’ai une appréhension, le métal et la chair ont des réminiscences en moi, des souvenirs douloureux.

J’ai peur de lui faire mal, de cette douleur maladroite qui n’a rien à voir avec nos jeux, à nos plaisirs.

Quelques explications entre-nous, des conseils et je me penche sur elle.

Les rondeurs de son petit ventre s’offrent à ma vue.

Je m’applique à défaire et enlever la tortue scintillante qui se niche au creux de son nombril.

Puis, la pose du « triskel obscur », lentement il se glisse en elle.

Reste le moment où le Loup doit fermer le bijou, mes doigts cherchent la perle de métal qui viendra « conclure » la pose de cette marque apparente.

Celle-ci roule entre mes doigts, la pénombre de la pièce ne m’aide pas mais après quelques hésitations, je parviens à refermer et visser cette perle.

Maintenant, « l’initiation » du Maître ayant été faite, le Diablotin s’offre a mon regard, entière et soumise.

Quelques gestes, quelques caressent, suffisent pour que le bijou « prima » apparaisse.

Mes gestes sont plus assurés, les appréhensions et peurs disparaissent.

Le bijou de métal se dévisse et se glisse en dehors de son intimité sans aucune protestation de son corps.

Je sais que l’endroit est devenu plus sensible, plus sensuel pour elle, quelques soupirs émis par la Demoiselle ne font que confirmer cette impression.

Viens le moment où  la « banane » terminée par un anneau roule entre mes doigts.

La douce excitation fait gonfler le bouton de chair, les orifices s’entrouvrent, prêts à accueillir cette marque de dépendance.

L’extrémité de la « banane » se glisse et avec une facilité surprenante réapparaît de l’autre côté.

Mes gestes plus assurés font craindre à la Demoiselle un « dérapage » de mauvais aloi.

Je l’entends murmurer une mise en garde pour l’ultime geste.

Avec douceur et tendresse, le Loup referme cette marque de dépendance moins innocente.

Cet anneau logé dans la chair, dans son intimité, un poids qu’elle ressentira à chaque instant, un signe de d’appartenance à son Maître.

Mais, bien entendu, ce récit ne s’arrête pas là…

Le simple fait d’avoir mis cette nouvelle « marque », ce nouveau « signe » d’appartenance n’est pas la fin en soi.

Surtout avec la Demoiselle…

Il se devait donc d’avoir une continuité, une suite à tout cela.

Dans le clair-obscur de la chambre, j’ouvre le tiroir dans lequel j’ai posé une chaînette dorée terminée par un minuscule mousqueton et munie d’une laisse à l’autre extrémité.

Ainsi, elle et moi, séparés par de longues distances avions eu la même idée, la même finalité.

Je me penche sur ce corps qui s’offre à moi, impudique et soumis.

Je lui murmure quelques mots au creux de l’oreille, lui rappelle ses écrits, ses coups d’humeur…

Le mousqueton s’approche de l’anneau et se referme sur celui-ci.

Tout est précaution, tout est douceur en ce moment.

Je devine que le poids de la chaîne sur l’anneau risque de provoquer une douleur intolérable.

Tel n’est pas le but désiré, surtout avec la Princesse Guerrière.

Elle se redresse, je tiens la chaînette à la base de l’anneau et maille par maille, je laisse filer celle-ci.

Puis l’inspiration venant, je glisse la chaînette entre ses dents l’obligeant à la tenir sous peine de voir le lien de métal tomber au sol et la torturer inutilement.

Ce simple geste m’apporte aussi un côté ludique puisque hormis le baillonage intégral, il est difficile de faire taire le Diablotin lors de nos jeux.

Dans ses yeux, je lis la surprise, car fini pour elle de « titiller » le Maître, de le « déstabiliser » par ses piques et autres remarques.

Le silence devient une priorité, une nécessité pour elle.

Elle rage et fulmine et je constate les vaines tentatives pour elle de « grommeler » quelques commentaires inaudibles sur ce qui se passe.

Profitant de sa surprise et avant qu’elle ne trouve la « parade » logique, j’attache les poignets de la Demoiselle dans le dos avec ces menottes de cuir si polyvalentes.

La surprise est à son comble pour elle, plus question qu’elle reprenne la chaînette.

Quelques grammes de métal ont suffit à maîtriser les instincts sauvages du Diablotin.

Mais dans ses yeux, je remarque aussi une lueur rieuse, je devine l’amusement en elle…

L’amusement devient surprise quand reprenant la chaîne par la poignée, lui laissant le soin de tenir le reste entre les dents, je la guide vers le « donjon ».

Je devine les protestations qu’elle grommelle mais, la menant avec précaution, rien ne fait, et elle me suit descendant les marches qui l’a conduise vers ce lieu magique.

La fraîcheur nous envahit, je la sens frissonner et au vu de la pièce, une exclamation de surprise vite contenue passe entre ses mâchoires crispées sur la  chaîne.

Les bruits résonnent sourdement, le bruit du métal qui s’entrechoque, les murmures et plaintes qu’elle essaie en vain d’exprimer.

Au plafond, un anneau auquel je suspends la chaînette, celle-ci soutenue ne représente pas un poids intolérable pour le Diablotin mais un « second effet » apparaît.

Les mains liées dans le dos, ne pouvant pas accéder ni à l’anneau du plafond, ni au mousqueton logé dans son intimité, la Princesse Guerrière est « neutralisée » par une simple boucle de métal doré.

Elle ne peut ni parler, au risque de faire tomber les maillons, ni bouger, au risque d’exercer une traction malheureuse sur l’anneau.

Un léger sentiment de satisfaction m’envahit, content d’avoir su prendre le Diablotin à son piège…

La laissant à sa surprise, je quitte la pièce, éteignant la lumière et la confiant à l’obscurité.

J’entends les échos sourds de la Demoiselle qui essaie de trouver une solution à son problème d’entraves.

Quelques instants passent, je redescends l’escalier apportant avec moi quelques jouets dont elle raffole.

A la lumière d’une bougie parfumée, je dispose ceux-ci à même le sol.

Les ombres fantasmagoriques jouent sur les murs et le plafonds, multipliants les formes en écho aux plaintes du Diablotin.

Une surprise m’attend, image de ce qu’elle peut être capable de faire et me servant d’avertissement pour la suite…

Profitant de mon absence et utilisant une chaîne terminée par un mousqueton qui pendait du plafond, elle s’est attachée les poignets, s’immobilisant de plus belle.

A la lueur espiègle qui émane de son regard, je sens en elle de la joie et de la jubilation pour le bon tour qu’elle devine m’avoir joué.

Puisqu’elle insiste, je reprends le martinet qui commence à tournoyer autour de la Demoiselle.

Les lanières cinglent de temps en temps sa poitrine, ses hanches.

Elle ne sait que faire, les frôlements cinglants provoquent une excitation en elle, l’envie de gémir mais elle doit se retenir car entre ses dents passe la chaînette.

Un simple cri et celle-ci risque de lui échapper, provoquant un funeste tiraillement.

Mais, l’expérience ne se limite pas  à cela.

Délaissant le martinet, je me penche sur la bougie que j’amène à hauteur de sa poitrine.

Le Diablotin me lance un regard noir, la flamme s’approche de son corps, je la fais voyager…

Elle pousse des gémissements mais pas de petit mot magique.

M’abaissant, je guide la flamme sur la chaînette, le métal est un excellent conducteur de la chaleur…

Elle grommelle, peste, son corps se trémousse pour éviter la flammèche qui suit ses mouvements désespérés.

Il suffit pour l’instant, je sais que la Demoiselle n’apprécie pas trop ce genre de jeux.

Je repose la bougie parfumée et avec précaution, reprend la chaînette entre mes mains.

Un soupir de soulagement doublé d’un regard noir…voilà la réponse silencieuse du Diablotin.

Qu’importe, je détache le mousqueton et la voila presque libre.

La repoussant vers le fond de la pièce, j’attache les menottes à deux chaînes qui pendent du mur.

Elle est entravée, ce qu’elle aime somme toute, pouvoir s’agiter, se tordre en vaines tentatives, être soumise pour un temps.

La cravache, cet objet qu’elle apprécie, se retrouve dans ma paume, l’objet cingle, fend l’air et commence à survoler ses rondeurs.

Le Diablotin se penche, ses seins roulent sous chaque vagues et soubresauts d’un corps avide de sensations.

Le moment vient, où dans les lueurs mouvantes de la pièce, nos corps se rejoignent pour une ultime étreinte.
Par Grand Nord - Publié dans : 2- Mes témoignages...
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