Lundi 18 août 1 18 /08 /Août 09:17
4-Domination virtuelle...

"Voici le témoignage d'une séance de domination virtuelle.
Elle et moi, nous ne nous connaissions pas encore, à part une simple photo qu'elle m'avait envoyée, je n'avais pas de détails sur le physique du diablotin.
Quand cette "expérience" a eu lieu, le "temps" s'est semble t'il arrêté sur le forum où nous l'avions tenté.
Les textes ont été écrits comme celà, d'un jet, nous ne communiquions que par mail en rédigeant ces "moments" intenses.
Le virtuel a été les prémices du réel..."


Domination virtuelle…



Lui- Aujourd'hui, j'ai envie de tenter une expérience...
Quelque chose d'unique semble t’il sur ce forum...

Pourquoi ne pas essayer une séance de "bdsm" virtuel avec un des membres du forum...un(e) complice.
Pour voir, pour essayer, pour réchauffer aussi nos esprits et nos corps.
Je sais que nos récits sont parfois torrides...peux t’on aller plus loin...
Plaçons le décor, une cave voûtée, d'une autre époque, avec des pierres de sable, un puit à margelle en son centre.
Au fond, une croix de St André, assemblé par un artisan serrurier.
Sur le puit, une roue en bois avec des anneaux et des coussinets en cuir rouge.
Deux tables avec des jouets, une lumière tamisée, de l'encens, de la chaleur, un sentiment de sérénité, un sentiment de désir profond qui monte en moi.
La porte de bois qui condamne l'accès à cette cave, s'ouvre et je le (la) vois...



Elle- Ah j'aime pas ça ... de plus je l'ai jamais fait !
Mais bon, vaut mieux en virtuel ... moins de risque et hop je ferme le micro ...
Bien, je pousse la lourde porte en bois.
Décor attirant, le puit attire tout de suite mon regard !
Dans ma tête je chante « flesh for fantasy » pour me donner du courage.
De l’envie, je ne sais pas mais le c½ur qui cogne au son de cette musique, oui !
Je n'ose le regarder ...
Je dois être rouge comme les coussinets ...
La porte se referme devant moi ...
J'attends.



Lui- Elle est là, devant moi...
Elle porte un chemisier noir transparent sous lequel je devine ses formes.
Autour de son cou, un collier de métal, un bijou appelé collier d'esclave, une pièce unique forgée par mon artisan serrurier.
Elle s'avance à petit pas.
Je lui ordonne de se tourner devant moi.
Je la dévisage ce petit diable aux cheveux noirs...et aux yeux sombres.
Elle a les yeux baissés, timidité ou pour mieux me provoquer...
Je la vois enfin devant moi.
Des bas résilles qui affinent sa ligne, de petites mains...
Rien sur elle que ces quelques pièces de vêtements et pourtant elle transpire, une goutte de sueur perle sur sa tempe.
Je déboutonne son chemisier qui s'ouvre sur sa poitrine, le prenant par les épaules, je le fais glisser, il tombe par terre.
Elle me jette un regard de coquine...
Toujours aussi provocatrice, tentant le diable qui sommeille en moi.
Elle est là, nue, impudique et pourtant...
Je sens en elle une fragilité quelque chose d'insaisissable comme une fuite en avant.
Je commence à lui frôler les joues avec mes mains, je passe mes doigts le long de ses bras, de sa poitrine, j'évite de toucher ses tétons, pas maintenant...



Elle- Je respire plus.
J’entends à peine ses instructions.
Le collier me gène.
Je reste les yeux baissés ....j’étouffe, j’ai chaud pourtant si froid.
J’aurais jamais du pousser cette porte … mais les autres m’ont poussée.
Je ne porte quasiment rien, mais je m’en moque.
A quelle sauce va me manger cet homme que je ne connais pas.
« Call me » résonne dans ma tête … envie de rire, cela doit être nerveux, je le regarde.
Enfin un peu de chaleur avec ses mains qui me frôlent.
Je veux m’enfuir … mais j’ai accepté …



Lui- Elle tremble...
Etonnant comme on peux sentir la tension en elle.
Je lui ordonne de mettre ses mains sur la tête, cela remonte ses seins.
Je tourne autour d'elle et je commence à la caresser plus bas, au creux de ses reins.
Un petit frémissement de sa part, je suis derrière elle, je me colle contre elle et lui susurre des petits mots à ses oreilles.
Je sais qu'elle aime ça, entendre des mots doux, sentir le souffle du mâle dans son cou...
Je sens aussi, qu'elle essaie de se coller contre moi.
Je sens son derrière qui se frotte contre moi.
Je pose une main sur les siennes toujours sur sa tête et j'applique une claque sur son derrière.
"Qui t'as autorisé, chère coquine ?"



Elle- Et me voilà dans une position ridicule, mais j’obéis.
J’ai le vertige. Il tourne puis s’arrête derrière moi.
J’ai envie de tourner la tête mais je suis paralysée.
« Urgent désir » arrive à mes oreilles.
Mais c’est sa chaleur dans mon dos que je ressens.
Il me parle tout bas, j’aime ça … le lui avais-je dit ?
Elles aiment peut-être toute ça … arrêter de réfléchir …
Le vertige revient, je me sens partir en arrière et j’essaye de me reposer contre lui.
Mais pas le droit !
C’est « la marche en avant » qui sonne et claque sur mon postérieur.
Je le déteste ! Et je fredonne « jouer moi la marche en avant ! C’est le moment de bien donner, je n’ai pas le choix de reculer d’un pas !».
Surtout rester calme, souffler …



Lui- Elle avance, passe à côté du puit, le regarde, étonnée...
Un monument ce puit, un objet rare et unique...
Elle se dirige vers la croix mais, je l'attrape par les cheveux, fermement, ses mains se libèrent, elle fait mine ou essaie de résister.
"Pas si vite..."
Elle s'arrête et je prends des menottes, l'oblige à mettre ses mains derrière son dos et lui fixe ses bracelets de métal qu'elle affectionne tant.
Je me penche vers elle et lui prend les deux seins entre mes mains.
Des fruits du désir...ferme et tendre, une énigme pour moi...
Elle titube, manque de perdre de nouveau l'équilibre...
Je la relâche, et je lui ordonne d'écarter les jambes, de se pencher lentement en avant.
Son derrière rebondi et craquant s'offre à moi, deux globes mat
qui attirent mon regard et ma passion.
Une claque sur une fesse, puis l'autre, elles se succèdent et ce petit diable de femme se met à dire :"je ne suis pas une vilaine fille, pas vilaine du tout..."et elle continue, elle s'abandonne à la fessée.



Elle- Mon dieu que ce puits m’attire, mais je vais ailleurs.
Pourquoi ? Je ne réfléchis plus vraiment seul un « swing, swing, swing » résonne avec celui de mon c½ur.
Non encore. Aie mes cheveux, je résiste, j’utilise mes mains !
Oups, menottées qu’elles sont.
J’adore … ce que je préfère … bien on s’arrête là pour les gadgets ?
Oh, mes seins, hummm ... Ca tourne au son des tam-tams de la musique.
Je me retrouve les fesses à porter de mains et tout valse !
J’ouvre la bouche et répète « je ne suis pas une vilaine fille ! »
Bah oui, j’ai encore rien fait !
La chaleur de mes fesses monte en moi, mais il continue sans entendre mes plaintes.
Sont-elles vraiment des plaintes ?



Lui- A chaque fois que mes mains touche ses fesses, j'entends un gémissement sourd, un cri qu'elle retient en elle, elle ne veux pas céder tout en s'abandonnant au plaisir qui monte, ses fesses sont rougies, j'arrête...
Elle se redresse et regarde avec l'air d'un animal aux aguets...son regard s'attarde un instant sur les jouets qui y sont exposés...
Elle aime les chaînes, c'est son fantasmes...alors, je vois, une ceinture pour sa taille, une ceinture avec un anneau à l'avant dans lequel je passe une chaînette qui passant entre ses jambes vient rejoindre l'anneau fixé au milieu de ses menottes.
C'est la bonne longueur, à chaque mouvement, cette chaîne se frottera sur son sexe...le plaisir montera en elle, mon jeu sera de le contrôler de le guider.
Elle est surprise, comprends et me sourit...
Ce n'est pas fini, je lui demande de se pencher de nouveau en avant, elle se penche et redressant ses bras, de nouveau la chaînette rentre dans son intimité.
Ses seins sont là, devant moi...



Elle- Je n’ai jamais su si les fessées sont souffrance ou plaisir … envie de crier à chaque claque reçue. Mais le plaisir est là.
J’ai mal, il s’arrête juste à temps.
Je ne suis plus qu’un animal pris au piège. L’hallali peut résonner sur « un requiem pour un fou ».
Je vois des chaînes, je vois flou …
Une envie d’être attachée un peu plus m’envahie.
Non, je dois résister, je dois partir …
Mais comme il est bon de sentir ses chaînes passées entre mes jambes et jouer entre mon sexe quand mes mains menottées se redressent.
Pourquoi regarde t-il mes seins de cette façon là ?
C'est quoi le mot magique déjà ... m'en souvient plus !
Le temps s'est arrêté ... suspendu serait le mot le plus juste ...
Peut-être bientôt la fin ?
Non, encore un petit peu ...



Lui- Je vois ses seins qui sont comme des fruits murs, ses cheveux noirs qui s'écoulent sur ses épaules et ici et là, des grains de beauté parsemant sa peau.
Elle est belle, je prends mon martinet, mon jouet préféré et je commence à faire claquer les lanières sur ses seins, c'est une caresse vive mais pas si douloureuse, c'est surtout le bruit qui m'excite.
Flap, flap, les lanières voyages sur ses seins, sur ses épaules...je tourne autour d'elle, je sens le plaisir monter en moi...
Elle est là devant moi, offerte...j'insiste sur ses fesses qui ont pris une couleur rosée.
Flap, flap, à chaque coup de martinet, je reprends les lanières, les retends pour que le bruit en soit amplifié...
Elle apprécie mais je sens aussi qu'elle lutte car ses jambes flageolent.
J'arrête, je lui dis de se redresser, elle bombe le torse, la chaîne rentre encore plus dans son intimité.
Pourquoi me regarde t’elle comme cela ?



Elle- Voilà on y est !
Le martinet que je connais sur mes fesses … mais là, je ne suis pas certaine d’aimer. Même pas du tout !
« La toccata et fugue » se mettent à rugir dans ma tête.
La pression monte, mes jambes flageolent.
Dois-je résister, demander d’arrêter ?
Ai-je mal ?
Les coups volent, frôlent mes seins. Non je n’aime pas !!!
Mais le martinet glisse sur mes fesses que je préfère à nouveau.
Puis subitement tout s’arrête.
J'obéis à ses ordres et me redresse avec du plaisir entre mes jambes qui me fait du bien.
Mais je suis encore avec les lanières sur mes seins et le regarde au même moment.
Tout dans le regard dans ces instants là.
Lui faire comprendre que non, il ne doit pas continuer sur certaines parties de mon corps … en tout cas pas le martinet sur mes seins …
Le comprendra t-il ?
Sait-il déjà aperçu de ma réaction ?



Lui- Un regard de défi ?
Non autre chose, je sens un mélange de désir supplanté par une peur, trop fort pour elle...
J'arrête, la cravache et là sous la main, je commence à la promener sur son corps, le petit plat se ballade sur le bas de son ventre, frôle la chaîne que la coquine tend de temps en temps, elle se donne du plaisir...
Stop !
Je commence à lui donner des coups brefs et rapides sur le derrière, elle s'agite, elle aime...
Les marques zèbrent ses fesses...
Elle serre les dents...je continue jusqu'à la limite de sa résistance ou de mon soucis de la respecter...
Elle me regarde, serre les dents, parfois un petit mot qu'elle lâche...va t’elle céder ?



Elle- Merci monsieur d’avoir compris.
Ce sont des moments intenses que ceux là.
Ces moments où on appartient à l’autre et qu’on lui donne toute sa confiance.
Ne pas être déçue surtout … jamais !
Mais plus le temps de penser … une cravache fait son apparition dans ses mains.
Je souris … j’aime cette chose sensuelle qui marque si bien ma peau.
Je suis fatiguée mais l’envie revient avec sa chaleur.
Je joue aussi avec ma chaîne. Il me l’a donné autant en profiter et ne pas le décevoir …
« Flesh for fantasy » revient à mes oreilles. Le bouquet final ...
Plus il me zèbre, plus la chaîne bouge, plus le plaisir grimpe.
Me laissera t-il venir, aller jusqu’au bout ?
Une course folle se met en route … mon plaisir que je désire coûte que coûte !
La cravache pénètre ma peau mais m’excite encore plus …
La chaleur dans le bas de mon ventre monte …
Encore un peu monsieur s’il vous plait … rien qu’un tout petit peu et que je vienne dans cette drôle de danse que vous m’offrez …



Lui- Je sens le plaisir qui monte en elle, la chaîne frotte son sexe, elle amplifie les mouvements et je continue, va t’elle céder l'inconsciente ou est-ce plus fort qu'elle...
Qui domine qui dans ce jeu, elle qui mène la danse ou moi qui bats la mesure...
Elle hurle de plaisir, un feulement de panthère, elle s'agenouille...
Non, elle n'a pas dit le petit mot magique...
Pour la récompenser, doucement la lumière diminue...

Je laisse mes jouets et m'agenouille près d'elle.
Je la prends dans mes bras et la serre contre moi.
Elle se laisse aller, elle se blottit contre mon torse, elle n'attendait que cela...
Le crépuscule est arrivé, dans le noir, nous nous sommes aimé.
Par Grand Nord - Publié dans : 2- Mes témoignages...
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