Lundi 18 août 1 18 /08 /Août 09:47
Le lendemain, des stores se ferment, des bougies s’allument, un corps épicé se couche sur un lit sans savoir où son Maître l’emmène…
Une nouvelle découverte…de nouveaux sens…une approche des sens différente et une confiance qui se soude au-delà de la douleur et de l’appréhension…
Une écharpe blanche qui caresse mes yeux, je flotte entre la curiosité de sentir tes doigts me parcourir et mon imagination qui dérive dans des contrées que je ne connais pas encore.

Une corde rouge me frôle la nuque, épouse mes contours, chauffe ma peau sur son passage.
Mon esprit cogite…que fait-il ?
Où vais-je partir cette fois-ci ?
Je me laisse surprendre et la corde se marie entre les liens…
Un frisson, ta main chaude soupèse un de mes seins.
Je me frotte à toi, je me raccroche à ton odeur, à ce que je suis encore capable de reconnaître.
J’encercle ton pied, le caresse, il devient une bouée de sauvetage…
Une première fois où cette partie du corps prend un sens différent…Telle un petit animal qui essaie de reconnaître son territoire et sa meute.

Je te sens au-dessus de moi à fileter ma poitrine.
Une douleur m’envahit…c’est si serré…ça se diffuse mais ne part pas…
Je cherche à bouger pour répartir les sensations…
Le partage n’est cependant pas encore égal…je ne peux malheureusement pas raisonner de manière mathématique et je laisserai la vie qui coule en moi faire ses allers et venues pour me sentir plus libre d’être paralysée devant toi.

Je ne parle pas, un instant de connivence où le silence prend tout son sens…
Je savoure chaque mouvement de ton corps, le temps…
Je me souviens du poème de Baudelaire qui disait que le temps est un joueur avide qui gagne sans tricher à tout coup…c’est la loi !
Je ne peux modifier les règles du temps et le suspendre…
Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon mais pour l’instant mes seins se gonflent, sont deux boules de pétanques accrochées au vide…
Le flux de sang me monte à la tête.
Je ne peux plus réfléchir et je me laisse emporter…
La douleur passe mais un souvenir demeure afin que je me souvienne de ce passage entre la prise de possession de mes pièges à lait.

Une corde orange et noire maintenant…
Je deviens une ½uvre d’art…entre mes deux seins, elle forme une symétrie qui sera reliée à mes mains…
Ton corps chaud se plaque contre le mien pour me retourner afin de laisser à mon dos une nouvelle emprunte.
Je cherche à capturer cet instant.
J’ai froid, je tremble et ce mordant chaud froid active mes parties intimes et humidifie mon entrecuisse.
L’orangé rouge fait le tour de ma taille, jambonne mes cuisses avant de refaire un deuxième tour.

La partie se complique pour moi.
Tu frôles mon sexe, je suffoque un peu, puis je sens la corde caresser la rainure de mes fesses.
Le désir commence à monter et je me tortille.
Malheur à moi, je suis excitée et la corde râpe ma fleur et je dégouline.
Mes mains se plaquent sur celle-ci et je tente une approche jouissive tout en douceur. Cependant, tu refuses et attachent mes mains de cordes blanches cette fois-ci.
L’arc-en-ciel se marque sur mon corps.
Je me retrouve avec deux bracelets blancs de largeur différente qui viennent se relier à ma taille.
Je ne peux désormais plus bouger.
Telle une anguille, je recherche ton contact, je me perds et je commence à avoir peur…
Je ne te le montre pas car j’ai été déjà suffisamment faible ces deux derniers jours pour ne pas te faire penser que je ne suis rien.
Je revis à ta chaleur…Mais mon angoisse se transforme en plaisir, je commence à gémir, à bouger, onduler comme je le peux.

Ce n’est qu’une succession de réactions en chaîne…
La corde jaune entraîne la blanche dans ma valse à mille sens et mes lèvres s’écartent…elles prennent le rythme de mes cambrures…
Un instant de statu quo et je sens ta paume envelopper mon sein dur et gonflé…
Tu le soupèses, le suces, le lèches, le mords et je serre les dents.
Arrête ! Je vais mourir d’un orgasme de la poitrine et je te hurle encore !
Tu ne te fais pas prier et je te laisse enfourner mon autre sein avec autant d’avidité que pour le premier.
Je me laisse bercer par ta langue qui contourne avidement le téton, le titille, passe sous le sein avant de sentir ta tête toute entière se plaquer entre eux. Tes joues les chauffent, mes bouts de doigts rejoignent nos deux univers…

Puis tu m’aides à m’asseoir, joue encore et encore avec ma poitrine qui depuis que l’on se connaît a toujours été pour toi une source de plaisir visuel avant tout puis charnel par la suite…
Sans me prévenir, un mal de tête violent écrase mes tempes.
Je hurle de douleur…je ne comprends pas ce qui se passe. Tu es en train de me torturer les seins en y pinçant deux poids.
Les vibrantes douleurs dans mon c½ur plein d'effroi se planteront bientôt comme dans une cible…
Deux crocs qui me font hurler, je me mords la langue tant la douleur est forte…je ne suis plus capable de penser, tout s’éclate autour de moi…enlève moi ces poids !
Je ne peux pas en supporter davantage…
Je suis entre deux larmes…
-« Elles sont redoutables… »
Elles sont cruelles je dirais !
Le  gouffre de l’envie a cependant toujours soif…

Il me faut du temps pour que la douleur s’estompe et une envie de me soulager la vessie prenne le dessus sur mes envies.
Je ne peux cependant pas bouger.
Je vois de mes doigts ces deux supplices aux dents d’acier, je les visualise comme des menaces à plaisir.
Mon toucher se fait plus pointu.
Je recherche la douceur des cordes entrelacées…cette union filamenteuse qui me relie à ma liberté de t’appartenir…
Ta force masculine me soulève tel un petit bouchon et me voilà jambes écartées à uriner dans ma douche.
Je réalise à peine que je suis devenue en quelques minutes, une femme fontaine.
C’est jouissif de se laisser gagner par une mare blanche et chaude et de sentir ton sexe dur à mes côtés.
Je ne pourrai cependant pas me voir tout de suite.

Un retour sur le lit tout en douceur, des sucs imprègnent les draps…
Des clics clac bdsm…et le divorce des cordes s’emmêle…
Je sens la douleur qui diminue, mes seins restent cependant très sensibles à toute morsure et ma chair est imprégnée des stries des cordages.
L’arc-en-ciel rejoint le ciel et me voilà au bout de moi-même…
Chaque instant me dévore un morceau du délice suprême…
Une intensité telle que les mots ne retraduiront jamais la puissance de ce face à face libre encordé…

Après un moment aussi étourdissant, un silence de mort s’installe entre nous deux.
Je ne comprends pas ce qui se passe, je n’ai rien vu venir je redoute le moment où a vérité éclatera…
Je suis collée contre toi, ma croupe contre ton bassin mais je sens que tes caresses sont vides de sens.
Un gouffre fait son entrée.
Mon intuition me fait regretter mon comportement de ces deux derniers jours…si j’avais osé plus avec toi, tu ne serais peut-être pas là à mettre de la distance…
Est-ce l’âge, nos désirs respectifs, nos peurs ?
Je ne sais pas…
Toute cette réflexion se passe dans un silence lourd avant que ta voix ne vienne rétablir la douloureuse sentence.

« Shan me manque, j’ai aussi l’ennui de mes contrées…Je pensais pouvoir me passer de sexe, je n’y arrive pas… »
Et il y a tellement de mots pour essayer de justifier ce gâchis, cette fuite…
Mais là, je ne pouvais en entendre plus.
Une semaine rien qu’à nous qui se transforme en deux jours et demi à faire renaître ton désir pour Shanane.
De quoi être dégoûtée…
Même si mon romantisme exacerbé me ferait dire que je trouve touchant de te voir enfin t’en rendre compte…
Dommage que j’en fis les frais…

Je ne supporte plus de te voir souffrir à côté de moi, si loin de Shan.
Et je ne supporte plus non plus que tu voies mon c½ur saigner abondamment et sans retenue.
Un mélange de rage et de reconnaissance se bouscule en moi.
Comment accepter un échec aussi retentissant de deux univers qui éclatent mais dont les corps restent encore collés l’un à l’autre à pleurer de ce qu’ils auraient pu naître…
Comment ne pas dire merci d’avoir osé mettre des limites qui déchirent mais qui ont peut-être évitées des blessures irréparables…
Quoique j’en doute encore…
Je ne sais pas, je ne sais plus…

Je veux te voir partir, quitter mon antre secret, bafouée…car je sais qu’essayer de te retenir, c’était nous priver de notre liberté d’être…mais imaginer finir cette semaine sans toi m’a fait reculer.
Mon c½ur se serre en voyant l’arme de cristal épouser ta joue et je te rappelle que Shan t’attend et que tu l’aimes plus que tout…
Mais les mots me manquent et je fonds en larmes en entendant ton : « Je t’aime Kamalika ».
Sors de chez moi, dégage !
Je ne veux plus te voir, je veux t’oublier...
Un goût amer me donne envie de vomir de tout ce que l’on aurait pu vivre…
Tel un automate, je me lève pour me rhabiller…

Tu m’as écrit un jour « Game over »…je ne peux hélas que confirmer…mais je hurle de voir que la partie avait à peine commencée…
Un regard de ton côté qui fait de même et je demande au petit animal angoissé que tu es, de se poser encore quelques instants…
Je t’ouvre ma boîte à secrets et te remets en vrac mes cadeaux…
Je te déteste, je te hais…
Tu me fais goûter l’imprévu de manière cruelle et tout le plaisir que j’avais eu à faire naître ces cadeaux s’est envolé en fumée…
Plus rien n’a de sens…
Je n’ai même plus envie de te dire de les ouvrir…
Comme j’aurais aimé entendre ton c½ur battre de voir que cela correspondait à tes envies…
Chaque cadeau avait son étiquette, en lien à un jour particulier, à une graduation de nos désirs…
Et il a suffi d’un mot pour que tout s’écroule, se brise et meurt…Deux, trois phrases de merci qui ont perdu de leur saveur et tu m’offres à ton tour tes cadeaux.

Je n’ai pas envie de les ouvrir, de peur d’être trop touchée par ton présent  et ne pouvoir te serre m’encage…
Ce serait trop sadique de vibrer à nouveau dans tes bras avant de regagner ton univers quelques instants après…
Je reste quelque peu éteinte et sans vie en les découvrant même s’ils me touchent plus que je ne le laisse paraître…
Je ne peux m’empêcher de hurler et d’être saignée à blanc en découvrant un collier de cuir de soumise où tu avais fait graver « Kamalika » sur un médaillon…
Non ! Comment as-tu osé ? Qui es-tu pour prendre le droit de te tirer comme cela, de prendre la fuite et de me laisser seules avec mes envies, mes peurs, mes fantasmes et tout ce que l’on aurait pu découvrir encore ensemble ? Ce collier aurait pu être porté à notre première soirée bdsm, où nous aurions été seuls à en connaître la magie.
Un univers à nous, rien qu’à nous…
Une part d’égoïsme de ma part, je ne le nie pas mais j’en avais besoin aussi.
Pouvoir être ta soumise aux yeux des autres, te sentir mon Maître, ma seule attache le temps d’une soirée…
Et mes rêves se brisent…
Je t’en veux terriblement, je te déteste, je te hais même je crois…
Je ne veux pas voir que tu souffres et je me refuse à accepter mes propres erreurs, mes faiblesses et mes limites très vite atteintes…

L’échange de cadeaux a pris le dégoût sur moi et je m’affaire  à rendre mon univers vierge de ta venue.
Je te vois ranger ton sac à malice.
Mes larmes coulent de toutes ces ébauches de plaisirs qui n’ont jamais abouties…je redeviens un être purement fonctionnel.
Je sors les plaques de chocolat que je t’avais achetées, je te propose à boire et à manger pour ton voyage de retour…telle une femme de ménage, je défais le lit, recrée mon univers sans vie et attend ton départ angoissant.
Je n’ose te regarder de peur de pleurer encore plus.
Tu fais des allers retour  à ta voiture et après un dernier trajet, tu me serres dans tes bras et tu t’en vas…
Je ne cherche plus à cacher mes larmes…
Je ne réalise pas que c’est la dernière fois que l’on se touche…
Ma porte se ferme et je panique…

Je cours dans la rue, j’ai encore tant de choses à te dire, d’actes à te montrer, de « t’en vas pas ! » à te murmurer…et ce ne sera qu’un signe de la main et des joues mouillées qui seront les seules répondants à mes envies…
Ces joues qui avaient goûté la gifle même pas vingt-quatre heures auparavant…
Comment est-ce possible d’en être arrivé là ?!!!
De retour chez moi, je suis un robot sans vie.
J’allume mon ordinateur, je ne réfléchis pas à ce que je fais et je me couche en hurlant de douleur.
Je ne veux pas savoir comment se passe ton voyage.
Je te demanderai juste de confirmer ton arrivée, rien de plus.
Mes larmes ont rendu mon sommeil lourd…

Je me réveille avec un sentiment étrange en moi…je n’arrive pas à le définir et je me lève.
Une douche en vitesse et j’aperçois ton produit de douche.
Je fonds en larmes et laisse l’eau chaude se marier à mon sel.
Ma tête est lourde mais je dois continuer d’avancer…je m’habille sans chercher à être jolie et je m’effondre en ouvrant mes placards…
Tout ce que j’avais prévu et anticipé de peur que tu meures de faim…
Je suis profondément dégoûtée…
Je suis sans vie, en cours, j’ai la tête ailleurs et les larmes jaillissent et finissent en sanglots.
Je suis obligée de sortir des cours…
Mon agenda me rappelle que je dois encore annuler notre soirée bdsm, les restaurants que je voulais te faire découvrir, annuler notre désir si je ne veux pas souffrir plus...
Le mail d’explication pour le « Caveau » est un moment de déchirure intense de signer « Kamalika et son Maître Grand Nord ».
Que du vent !

Je découvre  et pose des mots sur ce sentiment étrange qui m’habite.
La flamme qui brillait en moi est morte…
Je le sens, je le sais, je vis avec…
De m’être trop réjouis comme à ma détestable habitude, de ne pas voir la réalité en face à force de rester dans ma bulle à émerveillement perpétuel…
Mais le plus terrible, c’est que je sais que je ne la raviverai pas.
Quoi que je fasse désormais, je ne pourrai et ne voudrai plus y croire aussi intensément, aussi profondément…
Notre attente a été si difficile à vivre et si palpitante que je ne pouvais que me réjouir que le temps passe.
Désormais, cela ne se fera plus, je ne veux plus souffrir de la sorte.  Je suis fautive et j’assume même si j’ai l’impression que je meurs à petit feu.
Je le cache en venant sur le chat ou sur msn.
Je remets ma carapace et « oui tout va bien merci et toi ? » alors que je préférerais hurler «  ce qui me tenait debout est mort…c’est ainsi, je n’ai plus d’étincelle dans les yeux… »

Je sais que l’incompréhension fait rage en moi et je veux comprendre.
Qu’avons-nous fait de faux ?!
Qu’est-ce qui ne te plaisait pas en moi ?
Mes jambes je sais, que je n’étais pas capable de te faire l’amour comme tu le souhaitais…je sais, que ça me dégoûtais de te voir éjaculer sur moi…je sais…
Finalement beaucoup de critères que je refusais de voir…
C’est bien fait pour ma gueule !
Pourquoi avoir gardé le silence et laissé s’ouvrir les blessures ?
Je cherche, cherche encore et en vain…
Je passe mes nuits à relire nos échanges, à essayer de voir où le désir a failli, où le venin s’est peut-être subtilement enfoui…Je me torture l’esprit durant des heures interminables…
Mon c½ur quant à lui est mort...Non pas de voir que l’amour n’est pas né entre nous…ce n’est pas cela que nous recherchions, mais de te lire à raconter en détails Châtiments, Crimes et châtiments…de détailler à la face du monde bdsm que tu es venu dans des contrées fruitées et interdites !!!

Tu résumes à cela nos chemins de vie ?!!!
Interdite est faux en plus, tu avais fait ce choix, tu l’assumais et je voulais croire que tu le faisais aussi ce voyage car tu le et me désirais…
Je me suis trompée une fois de plus…je te déteste encore plus…
Paradoxe de l’histoire, je voudrais être Shan qui te flagelle, avoir cette heure où tu subirais mes affronts…et malgré tout heureuse car cela serait un mensonge de le nier, le fait que tu aies retrouvé Shan…

Le temps devient ma plus grande blessure d’imaginer que nous aurions dû être à cette soirée au « Caveau » et que je suis là à souffrir d’incompréhension.
Je ne peux t’appeler et ne sais si je le désire vraiment.  
Mais j’ai besoin de réponses. Un téléphone durant une pause et je contiens mes larmes d’entendre notre désir éteint et la tristesse allumée…
On tourne en rond, les mots manqueront et le silence deviendra notre union dans ce gâchis…
C’est encore pire qu’avant !
On a effleuré tant de plaisirs…mais pourquoi juste un petit bout ?!  
Pourquoi se donner juste envie ?!  
Ce n’est quand même pas ce goût amer d’inassouvi, d’inabouti que nous recherchions juste  dans le but de souffrir en harmonie !
Je ne comprends plus, j’ai la tête noyée dans les larmes, dans ce silence pesant et j’ai besoin de te parler.

Tu n’es pas disponible et je découvrirai le lendemain pourquoi…
Comment ne pas être brûlée vive au c½ur de chercher des réponses dont toi seul les connais pendant que tu  es en virée à Paris avec un diablotin et…Ne ressens tu donc rien ? Es-tu si insensible ?
Ton message sur mon portable n’y changera rien…
Je ne pourrais concevoir être dans les bras de quelqu’un d’autre pendant que l’autre souffre…
Tu m’avais dit un jour : « Je ne lâche jamais et n’abandonne jamais une amie…quitte à en crever ! »
As-tu remarqué que c’est moi qui suis en train de crever à lire vos ébats et vos retrouvailles et vos états d’âmes ???
J’explose, j’enrage, je hurle ma douleur mais les mots ne sortent pas sur le papier, ils sont trop violents, ils me font sans doute peur et me protègent en restant tapissés au fond de moi-même s’ils me rongent les entrailles…

J’attends tes réponses que j’obtiendrai le lendemain soir…
Un téléphone délicat, une rage qui bout, monte telle une soupape…
Le temps s’égoutte, les explications se chevauchent et l’incompréhension fait place à une tristesse incommensurable.
Pourquoi ne m’as-tu pas laissé le temps de t’offrir ce désir ?
Pourquoi n’ai-je pas eu le temps d’enfiler ma tenue de cuir ?
Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?!!!
Parce que tu étais parti…parce que tu disais que nous avions le temps, une semaine rien qu’à nous, rien que pour nous…
J’ai fait confiance au Maître…la flamme est morte…je t’en veux et je suis une égoïste qui a été incapable de te donner une once de plaisir et je te reproche ta fuite…
Honte à moi avant tout…

Avec le temps, la blessure saigne encore et toujours de mon côté…
On a fait des erreurs malgré le fait que l’on ne se connaissait pas si mal mine de rien …par bien des actes et des présents…
Beaucoup de similitudes dans nos cadeaux respectifs sans concertation aucune…juste cette envie de vouloir faire plaisir à l’autre…
On retrouve nos faiblesses mélangées à nos désirs qui nous ont rendus plus humains, loup angoissé du Nord et petit bouchon de l’Est !
Je ne regrette comme tu me l’a écrit un jour : « Que le temps que je n’ai pas passé avec toi, contre toi… »
Rien ne sera plus comme avant désormais…
Cela sera à l’avenir toujours plus haut, toujours plus grand et toujours plus beau !

Kamalika Novembre 2006
Par Grand Nord - Publié dans : 2- Mes témoignages...
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