Lundi 18 août 1 18 /08 /Août 12:25

Textes 2- Les rives du Nil...

Les rives du Nil.
Ce récit et une oeuvre collective qui fut écrite en son temps sur un autre forum entretemps disparu (Ouaibe fesses) par divers personnes qui furent présentes sur le forum de « cravache ».
Sachant que les sujets sont au fur et à mesure archivés et par la suite effacés chez ez-board, je me suis permis d’aller récupérer ces textes, les remettre en page.
Je n’ai malheureusement pas su contacter l’ensemble des auteurs de ces textes, j’espère qu’ils ne m’en voudront pas d’avoir essayé de sauver cette histoire.
Ce récit est l’oeuvre de Shanane, Karine, Carla62, Jasutiy, chuppa choups, Calistan et moi-même.




Pourquoi, ai-je eu envie d'aborder ce sujet...
Un mail d'un ami, des résultats sur mes recherches de la "cité de la fessée merveilleuse", de simples conditions météo qui ont fait que voyant la pluie tomber, des températures peu estivales (Mademoiselle la souris spammeuse, j'espère que vous avez trouvé un peu de chaleur...) ont fait que des rêves d'Egypte, de Nil, de Pyramides et de Mastaba me sont venus à l'esprit.
Des images de ces demoiselles aux traits si fins, aux yeux allongés par le kol, d'hommes, de guerriers et de sages, de gens comme vous et moi qui avaient des passions.
J'ai quelques images de mon enfance, des souvenirs de tombeaux perdus, de trésors et de film Hollywoodien qui me racontaient ces épopées humaines.
L'Egypte, ou Sumer...pays ou les Dieux touchent la terre.
J'imagine et plante le décor d'un récit "collectif", le Nil vient de se retirer des plaines du delta.
Les paysans revenant des divers chantiers royaux s'attèlent à la tâche profitant de ce moment où la température est encore clémente pour planter les futures récoltes.
Les scribes et les ingénieurs de Pharaon suivent l'achèvement des divers chantiers, temples et pyramides, routes et voies d'accès, la finition des embarcadères de ce qui sera plus tard la future cité d'Alexandrie.
Dans la vallée de Rois, des hommes creusent des salles qui en leur temps serviront d'écrins magnifiques pour permettre à ces Rois et Reines d'embarquer sur la barque du Soleil...
Nous sommes quelques milliers d'années avant Jésus-Christ, Santorin la douce ne s'est pas enfoncée dans les flots créant le mythe de l'Atlantide, en Europe, des tribus dans les plaines normandes se déplacent vêtues avec des peaux de bêtes et maniant des haches de pierre, en Asie, le Japon et la Chine sont à la tête de cultures florissantes.
Les civilisations de Sabbat en Afrique Noire sont à l'apogée...
Le Nil s'est retiré de sa crue bénéfique, les hommes sont à la tâche.
La cour de Pharaon se retrouve dans la cité de "Ouaibnisis", fleuron architectural et lieu de rencontre des diverses tribus qui composent cette communauté.
Il y avait, en ses temps immémoriaux, une dynastie égyptienne du moyen empire dont l'histoire ne retint que peu de chose au regard de certaines de leurs coutumes fascinantes.
Vivaient en ses hauts lieux de l'histoire un roi, appelé Kyromahn. Ce Pharaon dont la puissance rayonnait aux confins du Nil, avait fait bâtir lors de son règne de multiples palais, dont le plus éclatant s'accrochait aux flancs d'une vallée, près du fleuve, près de Luxurhor à "Ouaibnisis" précisément. La vie s'organisait au rythme des caprices du Nil. Cette majestueuse bâtisse surplombait la ville de terre et de pierre. Ses dimensions saisissantes dégageaient un sentiment de puissance et ses ornements affichaient la richesse de cette dynastie rayonnante. Pas un mur ne fut luxueusement paré de peintures éclatantes et de fascinants hiéroglyphes recouverts d'or, gravant ainsi, à la postérité les moindres péripéties du règne de Kyromahn.
Sa fille, la reine Kâ-Pillyga lui succéda et devint à son tour Pharaon. Arrêtons nous quelques instants sur cette reine récemment intronisée.
L'empire tout entier était subjugué par sa beauté et notamment par les formes charnelles, toujours malicieusement dissimulées sous de vaporeux tissus. Par Isis, qu'elles inspiraient maintes émotions, bien troublantes à ses vassaux. Tous étaient saisis et ne pouvaient s'empêcher de souffler à son passage :"Quelles fesses,…Osiris, mais quelles fesses". Elle repris aisément les rennes du pouvoir et mena son peuple vers une plus grande prospérité.
Pour insuffler un ordre moral sans faille, elle eut l'idée éPharaonante de faire régner l'ordre dans tout le royaume de bien étrange manière... Un jour, elle convoqua tous les scribes du palais et exigea qu'ils inscrivent sur leur papyrus toutes de nouvelles lois. La fessée et les punitions corporelles seraient dès à présent le châtiment pour toutes fautes commises. "Je nomme Akêfesson, responsable de la Justice" dit-elle d'un ton impérieux. "à lui, grand ordonnateur, de répandre dans l'empire, ces nouveaux codes de bonne conduite……A lui, de gérer cette nouvelle autorité qui donnera à toutes et à tous le respect des biens et des sujets de l'empire" continua t-elle.
"Notez scribes, mes nouvelles lois……"
Ne voilà pas qu’un jour de grande chaleur, une servante nommée Shâna, en rinçant délicatement sa reine Kâ-Pillyga, fût pris d’un léger étourdissement.
La cruche d’eau qui rinçait les cheveux de sa maîtresse lui glissa des mains.
C’est qu’elle avait toujours été une jeune étourdie, un peu insolente et déjà connue pour de nombreuses petites fautes.
La cruche vint frapper la tête de la reine qui se leva d’un mouvement brusque.
Son corps nu et d’une splendeur fait de courbes parfaites apparut hors du vaste bassin.
Son regard fin et allongé mais d’un noir accusateur vint se poser sur la pauvre servante.
« Encore toi !
Non seulement tu as déjà été fessée comme il se devait pas Stephenus pour avoir fauté avec ce si beau garde de mon escorte, mais tu renouvelles ton impertinence en m’assommant à l’aide de cette cruche !»
« Mais que va-t-on faire de toi ? Que te faut-il comme punition pour t’assagir ? »
« Faîtes appeler Akêfesson » dit-elle à l’un de ses gardes.
Shâna toute confuse ne savait quoi répondre ni quoi faire …
Elle essaya d’un geste instinctif de s’agenouiller aux pieds de sa reine Kâ-Pillyga mais oublia qu’elle avait de l’eau jusqu’à mi-cuisses.
Elle se releva rouge de confusion, encore plus démunie à la vue de sa tenue.
Le voile qui lui couvrait le corps était mouillé et collait parfaitement à ses formes.
Akêfesson alerté arriva et sourit à la vue de la scène.
Le voile imbibé et collé révélait des seins aux proportions alléchantes avec des bouts de tétons bien durs qui perçaient sans aucune honte le tissu, des rondeurs aux courbes attirantes ainsi qu’un petit triangle noir.
« Et bien Shâna, qu’as-tu fait encore ? » dit-il d’un sourire animal.
La reine qui venait à peine de demander à ses scribes de noter les nouvelles lois de son empire décida de mettre à contribution Akêfesson.
« Prenez cette servante durant le temps qu’il vous faudra et allez jouer un peu avec elle pour m’écrire quelques lois de plus »
«J’espère qu’elle vous inspirera et que votre imagination sera à la hauteur de mes attentes !!!
Faîtes-en bon usage car je tiens à ce que ces lois soient en application dès la fin de l’été, il vous faudra donc de la pratique ! »
C’est ainsi qu’Akêfesson traîna Shâna sur son territoire loin de la reine Kâ-Pillyga .
Un autre voyage commence. Portée par un désir auquel le temps ne peut résister dans les paysages enchanteurs des rives du Nil, Shana, doit tout faire pour tenir dans ses mains la clé de sa destinée.
C'est une question de vie ou de fessées..... Ainsi dans le soleil couchant, Akêfesson fit traîner
la servante Shâne vers les écuries de Pharaon.
Là, il fit atteler son plus beau char et attachant les mains de la jeune servante, la fit monter à ses côtés.
Maniant le fouet avec célérité, il fit partir son équipage vers la cité de Fessionasis.
La lumière rougeâtre se répandait en ondes lumineuses faisant ressortir l'éclat des incrustations d'or des temples et des colonnes, les alignements de sphinx multicolores, et tenant les rênes d'une main, Akêfesson se demandait déjà quels seraient ces nouvelles lois ou règles qu'il devait trouver pour sa reine, Kâ Pillyga.
Il regarda la jeune Shâna qui se tenait à côté de lui, s'agrippant avec l'énergie du désespoir, le touchant de son corps quand un soubresaut de la route bousculait l'équipage.
Il vit en elle une lueur qu'il ne connaissait pas dans les yeux des autres servantes, une lueur coquine, espiègle, joueuse...
Quelque chose de vivant...un petit animal que cette Shâna, bien des scribes ou eunuques avaient déjà essayé de faire son éducation et beaucoup avait jeté le "gant", celui de "fesseur attitré" car, ce qui ressemblait à une victoire avec cette demoiselle à un moment donné se retournait aussitôt contre eux.
Combien de scribes croyant l'avoir remise dans le droit chemin, ne la virent ils pas répandre avec maladresse, des cruches de vin sur des rouleaux de papyrus fraîchements terminés, combien d'eunuques ne la trouvèrent ils pas jouant et prenant son plaisir avec des jeunes gardes...
Sans pudeur et sans honte...
Oui, Kâ Pillyga avait eu raison de lui confier Shâna.
Elle pourrait apporter beaucoup de réponses à ses questions et énigmes.
Et bien voilà Shâna partie pour de nouvelles aventures … peut-être les mille et une fessées de Shâna !
Mais qu’avaient-ils tous à vouloir la dresser ?
Pourquoi ne pas la laisser telle une jument sauvage galoper crinière au vent ?
La voilà bien mal partie dans le char d’Akêfesson.
Son imagination s’évada un temps, le sourire aux lèvres en pensant au grand responsable de la justice, l’homme le plus séduisant que l’empire est connu …
Son regard s’attarda sur ses larges mains, son fouet jouant sur les chevaux tintait à ses oreilles et elle commença à penser aux marques qu’elle aurait sûrement sur ses fesses blanches …
De brusques mouvements la firent frôler d’Akêfesson, leurs regards se croisèrent, une envie de correction traversa tout son corps …
S'il croyait la rendre plus douce et attentive avec ses lois !
Akêfesson commençait à réfléchir aux exigences de Kâ-Pilliga. Il trouvait l'idée plutôt originale et était convaincu de son efficacité. Il se souvint alors de Kyromahn qui l'avait nommé grand prêtre de la Justice. Il pensa à ses coutumes radicales sur l'éducation de sa fille et de ses habitudes appliquées sur les postérieurs de servantes maladroites. Il se remémorait certaines scènes où la princesse était contrainte devant l'assistance présente, de soulever les soieries dans lesquelles elle était enveloppée, afin de recevoir la pénitence qu'elle méritait, pour manque de respect au Pharaon ou bêtise d'adolescence. Il se rappelait le trouble de l'assemblée devant ces fessées cuisantes qui rougissaient ses magnifiques rondeurs. Kyromahn était maître dans cet art. Il faut avouer que Râ l'imprégna divinement, de ce feu occulte. La princesse était fessée souvent pour son impertinence ; à croire qu'elle y prenait un certain plaisir…. ou était-elle réellement incorrigible ?
Il fit graver dans les appartements de sa royale descendance les préceptes de bonne conduite. Les hiéroglyphes sculptés et magnifiés d'or ornaient les pilastres. Kâ-Pilliga aimait à les lire et les relire souvent, avec un plaisir troublant. Elle aimait s'attarder sur les mains sculptées dans la pierre, les caresser du bout des doigts et rêver de sa prochaine pénitence.
Pourquoi croyez-vous que la pierre qui nous permit de déchiffrer l'art hiéroglyphique fut appelée fameusement "la pierre de rosette" ? Bonne question, n'est ce pas ? ….Tout simplement parce qu'elle présentait en grec, la traduction d'une des mémorables fessées de Kâ-pilliga. Champollion en fût à l'époque curieusement troublé….. Ne lisant pas le grec couramment, s'il pouvait avoir dans cette auguste assistance un membre qui détenait une version française de ce texte, qu'il ait la sympathie de nous en produire une copie.
Akêfesson méditait sur ces souvenirs. Le char allait bon train. Ils avaient quitté Ouaibnisis et longeaient le fleuve sur un chemin de pierre et de sable. Le désert approchait. Râ brillait de mille feux sur l’azur. Shâna s'interrogeait sur leur destination et commençait à regretter sa maladresse….Le temps commença à paraître long à Shâna.
Elle décida d’émettre quelques suggestions … après tout punie pour punie, risquait-elle davantage ?
« Où va-t-on Akêfesson ? » osa t-elle d’une petite voix faible et des yeux coquins.
Pas de réponse, juste un regard sévère la fixa le temps d’un regard.
Elle soupira et renouvela l’expérience.
« Et si on allait se rafraîchir dans le fleuve ? Il fait chaud » ajouta t-elle avec un grand sourire cette fois-ci !
Le regard noir d’Akêfesson se reposa de nouveau sur elle.
Elle pensa « encore un échec » mais s’inquiéta quand le regard changea avec une petite étincelle de malice et un sourire en coin chez cet homme respectable.
Il avait vraiment un charme irrésistible !
Mais elle sentit qu’elle venait de donner une idée diabolique à son nouveau maître d’un été.
Effectivement, une idée traversa les pensées d’Akêfesson, ce qui le fit sourire.
Oui, lui rafraîchir les idées et lui chauffer ses fesses humides pensa t-il !
Cela pourrait être une mise en condition pour la suite de son éducation et tâter la belle pour une première prise en main …
Tandis que Shâna attachée au char d'Akêfesson méditait sur son sort, dans le palais de la Reine Kâ Pilliga, les scribes et les serviteurs se retiraient.
La Reine ôta de sa tête la double couronne et enleva la barbe postiche, signes de son autorité.
Elle s'adressa au chef de la garde qui était à ses côtés.
" Allez chercher ma douce Kâ Rinis, j'ai besoin de lui parler."
Kâ Rinis était une véritable magicienne, capable de manipuler les herbes et les onguents pour apaiser les maux du corps et ceux du coeur.
Parfois aussi elle était capable de mettre le feu aux esprits des hommes et de les rendre redoutable fesseur.
Elle arriva, la taille ceint d'un léger tulle, ses seins visibles de tous recouverts de poussière d'or, privilège de la magicienne royale.
" Majesté que puis je faire pour vous ? "
La Reine secoua la tête et fit tomber ses cheveux sur ses épaules.
" J'ai envoyé Akêfesson avec cette jeune effrontée de Shâna pour qu'il puisse mettre en application les règles que mon ancêtre Kyromahn a édictées.
Cependant, je crois qu'il faut que ces lois et autres principes soient testées auparavant.
De plus, sans mon fidèle Akêfesson, je sens une certaine tristesse m'envahir.
Toi qui connais de multiples fesseurs, pourrais tu me guider et me renseigner sur la perle rare qui pourrait un moment me faire oublier l'absence d'Akêfesson.
De plus, je crois que Shâna et ses effronteries me manque déjà ..."
Ka Rinis réfléchis à cela, elle ne voulait pas décevoir sa Reine et comme elle avait l'esprit vif de la souris et lui répondit : " Ma Reine, nous pourrions faire venir ces fesseurs dans ce palais et vous pourriez choisir celui qui pourrait vous combler..."

La Reine resta un peu perplexe et une lueur d'intérêt s'éveilla dans son regard.
" Ton idée est excellente et si nous faisons venir les scribes et les sages, si toi et mes fidèles servantes nous nous prêtons à leurs mains agiles, nous pourrions déjà voir si ces lois et préceptes de bonne conduite peuvent évoluer pour le bonheur de mes sujets."
Ka Rinis s'enthousiasma et répondit que son art des onguents et des potions pourraient soulager les fesses trop sollicitées par ces messieurs.
Tout en disant cela, ses cheveux ondoyaient faisant voler la poussière d'or de sa poitrine.
Au loin, dans le désert, près du fleuve, Akêfesson avait saisi l'opportunité et avait arrêté son char prêt des roseaux.
D'un geste vif il détacha Shâna qui se blottissait et la prenant par la taille la mis sur son épaule et se dirigea vers le fleuve d'un pas alerte.
La jeune et impudique servante tambourinait le dos d'Akêfesson mais celui ci n'en avait cure... Arrivé au bord, il jeta Shâna dans l’eau.
Sa tête réapparue surprise !
« Mais qu’ai-je fait pour mériter cela ? » en se levant les mains sur les hanches.
Akêfesson ne peut se retenir et part dans un rire bruyant.
« Tu oses me demander ce genre de chose ? » petite impertinente.
« As-tu oublié ta reine Kâ-Pilliga ? » dit-il en avançant dans l’eau.
« Pas fait exprès, pas coupable ! » sourit Shâna en lissant la toile humide. Décidément cela devenait une habitude et elle remarqua encore ses tétons qui perçaient.
« Tu vas recevoir de ma main une bonne correction humide, charmante servante … cela va claquer ma belle ! » se frottant les mains … « approches un peu vers moi que je t’installe sur mes genoux ».
« Tu ne m’attraperas pas !!! » dit la malheureuse en riant de bon cœur et en se mettant à courir dans l’eau.
Akêfesson fut pris au dépourvu subitement.
Quel diable est-elle donc !
« Viens ici immédiatement et c’est un ordre sinon prendre garde à ta correction ! » hurla t-il.
Mais Shâna continua de rire et surtout de courir pour n’en faire qu’à sa tête et la pouliche crinière au vent gambada dans les flots en tournant la tête vers lui de temps en temps.
Akêfesson sourit et se dit qu'il devait aller courir après cette chipie ...
Shâna oublia que c’était avant tout un soldat de la reine et qu’il était surentraîné !
Il mit en route sa puissante musculature vers sa direction.
Shâna petit oiseau n’observait pas toujours Akêfesson et mal lui en prit …
Tout en courant Akêfesson transformé en félin chassant des rondeurs qui sautaient hors de l’eau se rapprocha peu à peu tout en souriant à l’épreuve qu’elle osait lui imposer.
La petite servante rebelle tourna enfin la tête dans sa direction pour s’apercevoir avec frayeur que l’homme arrivait très vite sur elle.
Femme elle était, femelle elle resterait et s’arrêta pour observer ce splendide animal en action … faute, car l’espace se réduisit trop vite !
Trop tard, pas le temps de reprendre sa course folle et Akêfesson d’une légère pulsion s’abattit sur elle en un clin d’oeil !
Elle se retrouva dans l'eau couchée sur le dos et clouée par le poids du responsable de la justice.
Sa chaleur la transperça et elle ferma les yeux quelques instants pour savourer cette douceur qui lui était offerte.
Quand Shâna ouvre enfin les yeux c’est pour tomber dans le regard intense et noir d’Akêfesson et entendre une voix chaude lui dire : perdu !
Elle se releva toute dégoulinante, son voile de servante lui collait à la peau, elle eut un frisson car près d'elle, parmi les roseaux elle vit soudain s'éloigner une vipère des marais...
Pourquoi était-elle là ?
Un signe du dieu Anubis ?
Shâna n'eut pas beaucoup le temps de s'interroger car Akêfesson avait soudain une lueur d'intérêt dans son regard.
Il lui ordonna de venir vers lui et la menant vers un rocher de granit, il l'a fit se coucher à plat ventre.
Shâna ressentait la chaleur du rocher sur sa peau.
Un silence...
Elle ferma les yeux et attendit...
La Reine Kâ Pilliga était émerveillée par la spontanéité de Kâ Rinis, magicienne et guérisseuse.
Celle-ci toute émoustillée par ce qui s'annonçait, s'imaginait déjà les fesseurs réunis dans cette immense salle aux colonnes dorées recouvertes de peintures vives.
La lumière de Râ éclairant les fesses des fidèles servantes offertes aux mains habiles et lestes de ces hommes passionnés qui ont fait des préceptes de Kyromahn, une philosophie de vie.
Kâ Rinis s'adressa alors à la Reine : " Majesté, comme il se doit, je vais donc de ce pas avertir mes amis, nobles et moins nobles mais tous fesseurs éclairés de vos intentions."
Ceci dit, elle se prosterna devant la Reine, ses cheveux tombant en cascade sur le sol de marbre poli.
Puis, doucement, à reculons, elle sorti de la salle du trône.
La Reine était de nouveau seule, à ses côtés deux jeunes esclaves nubiennes, nues étaient agenouillées auprès du guépard de Kâ Pilliga.
Caressé par les jeunes filles, celui-ci, ronronnait tel un chaton.
" Il suffit mes demoiselles, allez donc me quérir ce garde nouvellement arrivé dont on me dit tellement du bien, cet homme qui paraît-il a de l'or dans ses mains diaboliques.
Capable de faire frissonner les fesses les plus blasées, capable de faire revenir en soi les souvenirs les plus intenses."
Les deux jeunes filles, se levèrent et en courant, pieds nus sur le marbre blanc, firent tinter les chaînettes d'or qui couvraient leur intimité.
Elles allèrent tout en souriant et en babillant vers un couloir qui menait à la grande salle des gardes.
Quelques instants plus tard, elles revinrent accompagné de ce garde nouvellement promu.
Sa haute stature ambrée contrastait violemment avec les deux frêles silhouettes d'ébènes qui le suivaient.
" Majesté, je suis à votre service..."
Akêfesson fut surpris par les dimensions du rocher et son regard s'illumina. Sa Reine lui avait laissé la responsabilité de codifier ses lois dans son contenu certes mais aussi dans sa forme, sa méthode……et s'il demandait à son grand ami Krystiss, architecte de l'empire, de concevoir un objet spécifique. Il était justement à Fessionasis, occupé à vérifier les quelques finitions ornementales du dernier palais de Pharaon. Bien sûr ! Son goût affiché pour la question et son talent imaginatif saurait évidemment inspirer la réalisation….. de cette fameuse Pierre à fesser. Quelle philosophie en émanerait-il ? Il lui confierait aussi la responsabilité de l'implantation, réflexions sur le lieu et de sa mise en scène. Devra t-il s'orienter plutôt vers un service d'utilité public ou s'agira t-il d'actes sous sein(g)(s) privé(s), réalisés dans un autel particulier… Peu importe songea t-il, il aurait de toutes manières, une réponse adéquate à ce cuisant cahier des charges. Il lui tardait de lui tenir deux mots sur cette stèle à venir….
Sorti de sa réflexion par un petit toussotement de désappointement de Shâna, il tourna son visage vers elle. Ravissante scène que ce corps luisant sous les rayons de Ra, révélé par l'humidité de ses vêtements. Son regard se posa naturellement sur ses formes rebondies que le tissu enserrait de façon troublante. Rien n'échappait à cet homme d'expérience et il joua savamment du trouble ressenti par Shâna, par l'insistance de son regard. Son corps arc-bouté se tenait immobile, reposant de part et d'autre de la pierre, sur ses orteils et sur le bout des mains. L'eau ruisselait lentement sur ses jambes et bras étirés, formant sur ces terres arides, joyaux étincelants.
"Alors servante, non seulement, tu es maladroite et tu as failli blesser ta Reine, mais en plus tu nargues mon autorité" lança t-il soudainement, brisant enfin le silence. "Que crois tu qu'il arrive aux indisciplinées de ton genre ? " Le calme et la gravité du timbre de sa voix n’inspirèrent aucune équivoque. Il s'approcha d'elle. Sa main reprit connaissance des atouts de Shâna pour l'avoir souvent punie. Les doigts glissaient, dessinaient des volutes sur le tissu. Elle en fût surprise et son trouble s'accrut. La main quitta les formes cachées pour de nouveau, mais de façon bien différente s'abattre sur ses fesses. La claque fut sèche. Un petit cri sortit des lèvres de la servante. Les autres suivirent moins fortes mais précises.
Méticuleux, il affectionnait particulièrement insister sur la partie la plus joufflue de ces lobes graciles. Les claques s'intensifièrent. La servante se tortillait, ses jambes gesticulaient. Akêfesson se remit à caresser délicatement. Il entreprit de relever le tissu qui dissimulait si peu ce fessier. Il le retroussa, le posant sur ses épaules, lui découvrant ainsi tout le bas des reins. "Tes fesses commencent à avoir de jolies couleurs, servante" dit-il "ce rose est magnifique mais je n'aime que le rouge. Il contraste si bien avec la pâleur de ta peau" continua t-il. Il l'invita à se relever, s'assit sur la pierre et la courba énergiquement sur ses genoux. La punition reprit immédiatement, plus radicale, la maintenant fermement.
Elle s'abandonna à sa sanction. La main claquait et ses fesses fermes mais malléables prenaient toutes les allures. La couleur désirée presque atteinte, il l'interrogea : "seras-tu moins maladroite et moins arrogante ?".
Un petit oui fut entendu. Satisfait de cette réponse, Akêfesson décida néanmoins de peaufiner sa teinte et quelques claques supplémentaires cinglantes clorent la punition. "Relèves toi" et retournes au char. Il la regarda s'éloigner. Elle effleurait ses rougeurs. Ses fesses brûlantes avaient accru son désir de ce fier ministre de la Justice, mais aujourd'hui, il n'était d'humeur, valait-il mieux ne pas réactiver son courroux, pensa t-elle. Il lui emboîta le pas et son regard ne pût quitter le mouvement de ses formes, en espérant qu'elle serait encore coupable de maladresse…
"Bien, j'ai un ami à consulter, nous avons perdu assez de temps, le chemin est encore long". Le char repris la direction de Fessionasis dans un nuage de poussière. Akêfesson reprit ses réflexions…..Bientôt, une jeune esclave annonça le retour de Kâ-Rinis dans la grande salle.
Celle-ci entra, se prosterna devant la Reine Kâ-Pylliga. Quand elle se releva, ses longs cheveux firent de nouveau voltiger la poussière d'or de sa poitrine.
Kâ-Rinis était accompagnée d'un scribe et de plusieurs jeunes esclaves portant des tablettes.
"Ma Reine, dit-elle, je vous ai apporté la liste de tous les fesseurs que je connaisse. Je leur ai demandé de venir et ils arrivent pour vous de toute la vallée du Nil".
Kâ-Rinis fit alors un signe au scribe qui lui apporta une tablette. Voici les noms de ceux qui sont déjà là, pour vous.
Kâ-Pylliga eut alors un sourire amusé.
"Tu es bien une magicienne, dit-elle à Kâ-Rinis, pour avoir autant de tablettes gravées. Peux-tu me recommander quelques noms plus particulièrement ?"
Kâ-Rinis s'inclina alors, dans un geste sensuel.
"Ma Reine, il en est quelques-uns que je vous recommanderai plus particulièrement. Je vous proposerai un de mes plus fidèles ami, avec qui je partage le goût de la magie et des onguents. Il se nomme Smack-Iti-Néris. C'est un homme bon et espiègle, mais redoutable fesseur"
"Je vous proposerai aussi Grandis-Miminis, qui a le rire dans la bouche. Il est curieux et capable de fesser pour une simple réponse. Un homme charmant"
Kâ-Pylliga l'interrompit alors " Et avec ces hommes, as-tu eu besoin d'utiliser tes onguents pour te soigner?"
Kâ-Rinis s'inclina de nouveau, utilisant ses cheveux pour masquer son sourire espiègle: " Ma Reine, j'utilise toujours mes onguents avant pour détendre les fesseurs. J'en possède qui dénouent les muscles, d'autres qui lorsqu'ils sont correctement appliqués rendent les hommes tendres et câlins... "
Un bref regard courroucé de la Reine l'interrompit.
"J'ai aussi utilisé mes onguents pour apaiser une main irritée d'avoir tant fessé. Mais jamais je n'ai eu à soigner une plaie ou tout autre maux lié à trop de fessée"
" Souhaitez-vous que je fasse entrer l'un de ces hommes ou préférez vous que je vous en présente d'autres, vos désirs sont des ordres, ma Reine"
Kâ-Pylliga se leva alors. Décidement Kâ-Rinis était une véritable chipie, petite magicienne des onguents.
Elle répondit alors " Voyons d'abord comment se comporte ce jeune garde. Mais dis bien à tous de patienter jusqu'à ce qu'ils m'aient été présenté, je veux tous les connaître !"
Kâ-Pylliga se rassit alors. La fête pouvait commencer. Akêfesson lui manquait toujours mais elle commençait à souhaiter qu'il ne revienne pas trop vite.
La Reine avait du travail devant elle pour tester tout ces jeunes hommes. Ainsi après cette nouvelle entrevue avec Kâ Rinis, la Reine était troublée.
Elle ressentait cette chaleur qu'elle n'avait plus connue depuis son accession au trône d'Egypte.
Les deux jeunes nubiennes graciles étaient lovées l'une contre l'autre au pied du trône.
Le garde était juste près de l'entrée du couloir annexe, en retrait.
Kâ Pilliga d'un signe de main lui fit signe de venir.
" On m'a dit du bien de toi, mes servantes et autres dames de la cour se sont montrées fortement contentes de tes talents.
Dis-moi ton nom, garde ! "
Un peu intimidé par la prestance de la Reine, le garde a un moment d'intimidation mais, fier guerrier, il répond : "Je me nomme Ener Vethep, descendant de la noble lignée des fesseurs des colonies d'Akénathon."
La reine fut encore plus troublée par ce qu'elle entendait, un descendant des fesseurs des colonies d'Akénathon.
Elle se rappelait ces histoires qu'enfant son grand-père lui racontait, sur ces dizaines de navires qui partirent, passant les colonnes d'Hercules et qui descendirent le long de la côte africaine pour fonder des colonies ici et là jusqu'à la pointe extrême de l'Afrique.
Elle se rappellait des fresques que les scribes lui montraient, fresques racontant l'histoire de ces guerriers, aventuriers et explorateurs qui permirent à l'Egypte de recevoir mille et une denrées précieuses.
Ces hommes qui avaient appliqué les préceptes de ses ancêtres et qui étaient revenu auréolé de l'aura des héros.
Oui, une véritable perle que cet homme ici présent.
Mais cette gloire passée, était-elle encore d'actualité ?
Ce garde puissant et musclé, entraîné à la marche et au combat rapproché, était-il digne de ses ancêtres fesseurs ...?
Cette question se posait en elle.
D'une douce poussée du pied, elle fit rouler une des jeunes filles au pied du garde.
Elle fit signe à celui-ci de la main et lui dit : " Puisque tu te rappelles de tes ancêtres, démontre-moi qu'en toi l'esprit d'Akénathon règne encore."
Le garde regarda la jeune nubienne qui s'était agenouillée à ses pieds, soumise mais avec une lueur de convoitise, attendant que cet homme puisse la saisir.

Quant à lui, il l'a releva en la tenant doucement par le menton et tout en la guidant de cette façon subtile, il l'amena vers une stèle érigée au centre de la salle du palais.
C'était une pierre de granit rouge, polie par les mains habiles des artisans des pharaons et par les multiples corps qui s'y étaient courbés.
La légende disait que toute femme qui s'y posait, voyait la pierre épouser ses courbes et la soutenir durant la fessée rituelle.
Nulle n'avait démenti cette rumeur.
Toute avait apprécié le contact de ce rocher dur et tendre à la fois.
La demoiselle d'ébène se courba et malgré sa taille gracile et ses petits seins pointus, son corps se fondit dans la masse de pierre.
Ener Vethep leva la main et doucement il commença à fesser la jeune fille.
Doucement, il répartit chaque impact de sa paume sur le fessier arrondi qui s'offrait à lui.
Coup après coup, caresse après caresse, il faisait virevolter sa main ici et là sur la peau luisante de désir et de plaisir de la jeune nubienne.
Les chaînettes qui décoraient sa taille s'entrechoquaient de façon plaisante, accompagnant le rythme de la fessée et des petits cris de plaisir de la demoiselle.
Oui, pensa Kâ Pilliga, cet homme est bien l'un des dignes descendant des fesseurs des colonies d'Akénathon. ...un des dignes descendant des fesseurs des colonies d'Akénathon.
La demoiselle courbée se déhanchait, Ener Vethep, la main sur sa nuque la maintenait sur la stèle.
Elle poussait des cris, cris de plaisir, cris sensuels, cris d'envies.
En entendant cette mélodie rythmée, succession de claquements et de petits cris poussés, Kâ Pilliga sentait en elle le désir monter.
A ses pieds, la seconde esclave nubienne regardait le spectacle de sa compagne qui prenait du plaisir sous la main avisée du garde royal.
Son regard passait de la vision des fesses sautillantes à celle de la Reine dont le regard pétillait.
La demoiselle se serra encore plus près de sa Reine.
Celle-ci ressentait contre ses jambes le contact sensuel de la peau de la jeune fille.
Le frôlement des tétons de la jeune esclave sur ses pieds, l'odeur douçâtre de sa peau, la vision de la nubienne fessée sur la stèle rituelle, faisait monter en elle le désir.
Un désir de plus en plus fort...
D'un geste, elle fit interrompre le garde de sa plaisante besogne.
" Oui, tu es bien celui dont on disait tant d'éloges, ta réputation de fesseur n'est pas surfaite.
Laisse donc cette jeune fille goûter un repos mérité, qu'elle puisse elle aussi apprécier le plaisir de voir sa Reine être fessée par toi."
Sur cela, avec précaution, elle se dégagea de l'emprise de la jeune nubienne à ses pieds et se levant se dirigea vers la pierre au centre de la salle royale.
D'un geste précis, elle fit tomber la tunique légére qui lui servait de vêtement et avec tendresse, doucement, pris le menton de la servante qui était encore couchée sur la stèle.
" Tu es une brave servante, j'espère que ce petit plaisir que je t'ai offert récompensera ton mérite."
Le regard luisant de désir de la demoiselle était bien plus qu'une réponse...
La jeune fille se leva et la Reine, se coucha sur la stèle.
"Que Râ accompagne chacun de tes mouvements, Ener Vethep, que le plaisir que tu vas m'apporter soit à la hauteur de mes espérances."
Kâ Pilliga ferma les yeux et attendit...
Après un long trajet où Shâna somnolait en pensant à sa poursuite dans l’eau et surtout au fait que les scribes n’avaient pas pu écrire cette sanction sur les papyrus !
Sur la rive droite du Nil, là où jadis Kheops avait fait construire la pyramide qui lui servait de demeure, un architecte donnait des cours à des élèves attentifs.
Akêfesson sourit en voyant son ami.
« Nous voici sur mon territoire servante, et j’espère que tu seras sage quand je te présenterai ! » dit-il tout en poussant du pied Shâna et arrêtant son char près de Krystiss.
L’architecte termina son cours et vint saluer son ami Akêfesson.
« Que nous vaut l’honneur de ton retour ? La reine Kâ-Pilliga t’a-t-elle renvoyé ? » s’esclaffa Krystiss.
« Tu n’as pas à avoir d’inquiétude à mon sujet ! Non, la reine m’a demandé de dresser cette jeune servante écervelée. J’ai pensé que durant son apprentissage tu pourrais sans doute m’être d’un grand secours et dresser quelques plans ! »
Shâna osa lever le regard sur cet homme à la voix ensorcelante. Le reste de sa prestance était en adéquation avec sa voix. Un regard doux aussi mais qui devint loup quand il la fixa.
« Mais c’est qu’on en a entendu parler jusqu’à chez nous mon ami ! » et tout en laissant poser son regard sur Shâna il conclua « cela sera un honneur de mettre mon talent au service de la reine en contribuant à son apprentissage avec toi ! Venez dans ma demeure vous y installer, nous pourrons discuter plus sérieusement de tout cela ».
C’est ainsi que Shâna rencontra celui qui la ferait devenir sage après de longues heures de tourmentes …
En arrivant dans la demeure de Krystiss, des yeux observateurs les espionnaient ... la servante préférée de Krystiss, la belle Jâsutiys !!!
Jâsutiys savait toujours faire plaisir au maître des lieux et elle gérait à la perfection toutes les autres servantes de cette somptueuse demeure.
Elle était très fière d'y vivre et Krystiss avait toujours été fort bon avec elle car cette dernière malgré son côté rebelle savait être douce et attentionnée pour cet homme ... J'aimerais pouvoir assister à cet apprentissage.
Voir la belle Shana se rebeller et peu à peu fléchir.
Ah...pouvoir voir sans être vue, savoir ce qui se passe, ce qui se trame derrière tout cela...
Mon âme sent le mystère. La belle Shana, oui elle sera dressée et punie... mais elle sera objet... et pas objet de plaisir...
Maître des lieux, puissant Dieu, faite que je puisse observer sans être vue... que les dieux me protègent, Krystiss est bon, généreux et sévère.. Belle Shana, que je voudrais savoir lire dans l'avenir et deviner ton destin"Ma fidèle Jâsutiys, fais nous porter du vin, ce fameux nectar de Nanubie que je réserve aux amis prestigieux…. Assieds toi Akêfesson, nous allons boire à la gloire de Kâ-Pilliga" dit Krystiss. Des timbales d'or furent apportées sur un plateau d'ébène finement marqueté. Jâsutiys servit doucement. Akêfesson apprécia la convivialité et nota le raffinement de la décoration de cette pièce d'exception.
"Alors, par Isis, quel est l'objet de ta visite ?».
"Kâ-Pilliga a décidé d'instaurer une nouvelle autorité dans tout l'Empire qui sera basée sur cet art qui t'est si cher, mon ami !"
"Judicieuse initiative" répondit Krystiss en regardant Jâsutiys de façon complice.
"Mais en quoi suis-je impliqué dans cette décision ?" "Je souhaiterais que tu conçoives une Pierre à fessée pour remplacer l'archaïque stèle du palais de Ouaibnisis, commandée en son temps par Kyromhan et de réfléchir à des répliques plus grandes qui seraient installées sur les grandes places des villes importantes des provinces de l'Empire." répondit Akêfesson.
Krystiss resta muet quelques instants.
"Quelles sont les délais ?"
"Trois semaines, tout au plus. Tu connais Kâ-pilliga, rien n'a jamais altéré ses caprices !" "C'est d'accord" répondit Krystiss qui était homme de challenge.
"J'y réfléchirai dès demain, mais pour l'heure, fidèle Jâsutiys, emmène Shâna, donnes lui des
vêtements dignes de ce nom et organises une petite fête pour ce soir en l'honneur de mon ami." Les deux jeunes femmes sortirent de la pièce et laissèrent les deux compères à leurs discussions sur le projet….Les deux coquines partirent ensemble avec un large sourire sur leurs lèvres.
Voilà qu’elles étaient enfin entre femmes et qu’elles pourraient échanger nombre d’informations.
« Veux-tu prendre un bon bain chaud avant de te vêtir Shâna ? » commença Jâsutiys en bonne maîtresse de maison.
« Ah non, cela me va pour ma journée un peu trop humide à mon goût ! Parles moi plutôt de ton seigneur et des alentours de cette demeure, veux-tu ? Moi, je te parlerai de la reine si tel est ton désir … ou de bien autre chose suivant ta curiosité » lui répondit Shâna tout en laissant promener sa main sur les étoffes rares et douces.
« Krystiss est doux mais sévère. Il me laisse beaucoup d’indépendance et a une certaine confiance en moi depuis quelques années, mais cela fut douloureux au début.
Il m’a acheté à une famille lors de mes dix huit ans. J’étais fort malheureuse et très mal traitée. J’appartenais à l’un de ces architectes qu’il était venu rencontrer au sujet d’une pyramide. Il lui a offert le double de mon prix et m’a amené chez lui pour prendre soin de moi.
Je lui en serai toujours reconnaissante même si mes premières années ont été plutôt rebelles.
J’avais peur de tout et refusait tout en vrac, du coup durant deux années de suite j’ai reçu chaque jour une correction. Mes fesses ne dérougissaient pas !!!
C’est qu’il a une sacrée imagination et ne lâche jamais prise!!! »
« Mais pourquoi veux tu savoir des choses sur les alentours ? » souffla de peur Jâsutiys.
Tu viens de choisir une tunique d’homme petite étourdie ! ».
« Je sais cela Jâsutiys ! J’ai été élevée chez la reine Kâ-pilliga depuis toujours, mon père se désespérait face à mon étourderie. Mais je suis avant tout Shâna la rebelle et insoumise même si parfois j’ose dire « pouce » histoire de laisser reposer mes rondeurs en feu ! »
« J’ai entendu les grandes gardes de la reine parler de tous ces lieux qu’ils ont visités, découverts aussi … et je veux à mon tour partir à l’aventure et vivre de nouvelles expériences.
Peut-être trouver l’homme qui saura me mater, m’adoucir par de bonnes fessées mais aussi avec tendresse et amour. Un homme qui désirera me garder près de lui pour toujours … »
« Voilà ce que je veux ! Donc je me déguise en homme et tu me conduits à l’extérieur ou je volerai un cheval … »
« Mais tu es complètement folle !!! Ils vont nous punir toutes deux !!! »
« Fais moi visiter les lieux et attends un peu de temps que je m’éloigne … puis, tu iras prévenir ton maître, tu ne seras pas punie ou si peu ! N’as-tu jamais rêvé de liberté et d’aventures ? » souria Shâna.
Elles partirent vers les écuries et Jâsutiys lui donna quelques consignes à suivre, des endroits où se cacher. Mais dans un premier temps cette dernière alla lui chercher ravitaillement pour quelques jours ainsi que des papyrus de laisser passer qui pourraient lui être nécessaire en cas de soucis.
Shâna embrassa Jâsutiys puis grimpa sur un superbe étalon noir, le préféré de Krystiss autant qu’à faire …
La nuit commençait à tomber et Shâna galopait vers des contrées inconnues pendant que Jasutiys comptait le temps avant de prévenir les deux hommes.
La nuit était maintenant noire et Shâna, bien que maligne, n'avait pas songé à trouver un toit, pour reprendre des forces après cette journée éprouvante. Elle commençait à avoir un peu froid, et cette sensation allait s'accentuer au fil des heures. Or Shâna manifeste une préférence très marquée pour la chaleur cuisante et le froid la met mal à l'aise.

Par Grand Nord - Publié dans : 4- Les royaumes des sables ...
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