Mardi 19 août 2 19 /08 /Août 11:55
Textes 2- Les rêves sauvages.




Rêves sauvages par shanane.

Rêves sauvages.

J’ai rêvé intensément de choses et d’endroits si sauvages et lointains que parfois que je me demande s’ils étaient rêve ou réalité …

Je me souviens d’une terre rouge excitant tous mes sens où la chaleur et l’humidité s’échappaient après des ondées, tout comme le plaisir naissant entre mes cuisses lors de la réception d’ondes sur mes fesses …

Etait-ce mes cris ou bien ceux d’animaux sauvages qui résonnaient à mon oreille ?

J’ai des souvenirs kaléidoscopiques …

Le premier est là où mon regard s’est posé durant une correction bien méritée et due à mon petit rire toujours présent et moqueur.

Il y avait dans ce chalet sombre perdu au milieu de nul part dans une verdure verdoyante et sous une pluie légère mais pénétrante, chaleurs et odeurs diverses ainsi que des bruits inconnus qui mettaient tous mes sens aux aguets prêts à réagir à la moindre alerte déclenchée par notre instinct animal enfoui au plus profond de nous mais toujours si présent.

Rouge fut bien évidement la couleur dominante mais avec des variantes comme un coucher de soleil irradiant de chaleur.

Du rouge tirant vers le vif, l’intense, l’orangé, le pourpre, le bordeaux, le cuivré ou le sombre … tout se mélange dans ma tête de fessable offerte et soumise …

Rouge comme un « charming devil » qui rodait à mes cotés me pénétrant de sa chaleur et laissant sur ma peau ses empreintes …

Rouge comme les draps froissés d’un lit défait, la lumière de lanternes éparpillées dans les coins du chalet, le derrière d’un animal chapardeur et moqueur, une chemise déposée dans un coin, une bouteille débouchée et ses verres à demi-vide posés sur une table, une viande grillant sur des braises au fond du jardin, une barre où j’y étais accrochée attendant punition.

Rouge comme mon derrière cambré et zébré par des traces déposées au hasard d’une main, d’un bambou, de la lanière d’une laisse, d’une cuillère en bois …

Rouge comme le sang battant dans mes veines et mes tempes saisissant chaque frôlement et impact qui pénétraient mon corps, mes fesses et mes cuisses.

Tête qui ne demandait que davantage alors que le corps suppliait en se tordant et dansant au rythme saccadé de la correction …

Rêves lointains mais si présents encore.

Encore des Rêves sauvages.

Le deuxième pourrait être encore dans ses draps froissés d’un rouge bordeaux durant une sieste coquine.

J’ai horreur des vraies siestes, quel intérêt sinon !

Il y a toujours moyen de taquiner les messieurs qui ont besoin de se ressourcer, comme un petit coup de langue dans l’oreille ou encore s’amuser avec la moustiquaire qui protège sa couche.

On peut toujours escalader cette masse et faire du cheval.

Enfin devenir une vraie petite peste de femelle en papotant tout le temps …

Dans mes rêves lointains il me semble que je mettais tout en pratique en attendant une réaction du dormeur qui ne l’était pas vraiment … prêt à bondir sur sa proie le moment souhaité.

J’ai du fatiguer un moment, enivrée par ce vin rouge servi en abondance …

J’ai du m’allonger auprès de lui pour capter un peu de sa chaleur en lui collant ma lune le long de sa cuisse.

Ne jamais tenter le charming devil !!!

L’on croit la bête endormie et paf !!! Voilà qu’une main s’abattait sur mes fesses tendues vers lui.

Demi-sommeil enveloppé de quelques verres rouges, un rêve ou encore un véritable assaut ?

Regard à moitié ouvert dans ces draps rouges, une chaleur intense montant en moi … une envie de laisser faire, de recevoir cette fessée diaboliquement érotique … allongée sur le coté, une jambe recroquevillée sur le ventre et attendre à moitié endormie que la danse de ses mains commencent encore et encore …

Que sa chaleur si sensuelle imprègne mon corps et fasse monter l’envie de lui !

Que cette sieste devienne un mélange de claques, de tapes et de caresses plus ou moins insistantes sur mes rondeurs offertes, mes cuisses frémissantes.

Voilà donc la fessée caresse « soulagement » et où le plaisir arrive à s’immiscer lentement mais sûrement suivant l’insistance des mains et doigts galopants sur mon corps.

Le troisième rêve est fort curieux. Il serait intéressant de le faire décortiquer par un de ses savants.

Voilà que dans ces rêves humides surgit un drôle d’instrument là où il ne devrait pas y être.

Imaginez une salle de bain offrant son immense fenêtre sans vitres sur la terrasse où se trouve table et chaises.

Imaginez qu’à chaque fois qu’une personne prend sa douche, elle offre un spectacle à la flore et la faune environnantes.

Moi, tranquille je souriais face à ce magnifique paysage, heureuse de profiter de ce petit paradis.

Peut-être un peu trop, peut-être un peu moqueuse et espiègle aussi.

Et puis il est tellement tentant d’éclabousser les gens qui se trouvent sur cette terrasse ! 

Mais voilà du coup qu’un drôle de manège fut enclenché dès la première petite éclaboussure … et plus rien à faire pour enrayer le processus !

Imaginez donc qu’à chaque fois que je prenais ma douche tranquillement une drôle de chose venait claquer mes fesses.

La première fois j’ai sursauté, surprise du bruit et de l’impact, n’y voyant rien sous l’eau tiède qui coulait sur ma peau et ma figure.

Je me suis dit « tiens, un mauvais rêve ! ».

Mais une nouvelle attaque arriva en rafale avec des ordres cette fois-ci !

Je vis rouge, quelle indécence de perturber cette pause délassement si agréable.

Alors pour vérifier que je ne m‘étais pas assoupie sous la douche, je me suis exécutée.

J’ai posé mes mains sur le mur et cambré les reins pour offrir ma croupe ruisselante.

Ouille, voilà l’objet revenant lécher mes fesses avec des coups secs et intenses.

Puis plus rien.

Je passe le nez à travers la fenêtre, le bambou est toujours là, les arbres n’ont pas bougé d’un pouce.

Je ris de ce mauvais rêve tout en me frottant tout de même mon derrière, marmonnant  quelques mots … éclaboussant peut être encore mais rien qu’un tout petit peu.

Mais là, surprise encore une fois, enfin pas complètement car j’étais restée sur mes gardes.

Voilà donc les ordres qui pleuvent à nouveau, moi hésitante, entamant une danse virevoltante sous le jet d’eau pour éviter l’intrus.

Mais les ordres résonnent et grondent de plus en plus fort … l’orage est proche et la sentence risque de s’alourdir.

Je m’exécute en posant les mains au mur, écarte cette fois-ci les jambes pour mieux me cambrer et donner mes fesses tant convoitées par cette espiègle chose sortie de sa cuisine.

Et bien il me semble qu’a chaque fois que je rêve de douche, cette chose en bois ressurgit de la main du charming devil.

Encore un peu de Rêves sauvages.

Le quatrième rêve est très sensuel …

Qui n’a jamais rêvé de se faire fesser dans un décor majestueux ?

Seule en pleine nature dépaysante où personne ne pourrait entendre mes plaintes, mes cris, mes supplications.

Des sifflotements d’oiseaux mais aussi des grognements d’animaux peu coutumiers.

Des bruissements de feuilles où parfois l’instinct nous dit que nous sommes observés par de petits yeux interrogatifs par les scènes qui défilent devant eux.

Enfin pour terminer ce tableau, la pluie berçant ce havre de paix parsemé de couleurs vives.

Sauf, une petite angoisse au fond du ventre me rappelle que mes gémissements pourraient bien attirer un mâle affamé.

Gronde ciel !! Et laisse caresser sur mon corps nu et offert tes perles d’eau tiède !

La faute ? Oh !!! Mais dans mes rêves tout comme dans la réalité, je suis toujours très gaffeuse et espiègle et surtout très étourdie pour l’oublier … il faudra retrouver l’homme de mes rêves pour savoir ce qu’il en était !

Une chaise apparut à la limite de l’abri du toit, puis les genoux d’un homme et sa main m’attrapant par le bras pour me faire plier selon sa volonté.

Me voici rondeurs dégagées et tendues vers le ciel gris, mains au sol pour garder l’équilibre et seins écrasés tout contre sa cuisse.

Sa main, sûrement posée et appuyée au creux de mes reins comme je l’aime tant et laissant diffusée une douce chaleur, mais les rêves sont si confus parfois.

L’autre main prenant possession du territoire à découvrir et offert aux doux supplices qu’il daignera m’infliger. Cette main caressera longuement les deux  parties charnues puis prendra son envol au rythme du tonnerre et de la violence des éclairs.

Il n’y avait pas d’éclairs ? Et bien peu importe car dans ma tête et mes chairs ils étaient bien présents !!

Chaleur prodiguée par ses deux mains mais, sensations différentes … l’une douce, rassurante par sa pression régulièrement, l’autre battant l’air et la cadence pour se faire parfois caressante et coquine afin de me laisser reprendre mon souffle, faute de n’avoir pas reçu de martinet à temps …

Le ciel gorgé de plaisir à la vue de ce ballet torride, libera son trop plein pour venir ruisseler sur mes fesses encore chaudes et rougies.

Alors pour lui faire honneur, la main continua son travail inachevé rien que pour offrir un concert de gouttes et de claques sur cette croupe gourmande et inassouvie.

Mais les rêves ne se terminent pas toujours comme on le souhaite.

Celui s’arrêta brusquement lorsque le propriétaire des mains commença lui aussi à prendre l’eau …

Le charming devil n’aime pas être éclaboussé !

Que de Rêves sauvages !

Le cinquième rêve sera désir …

Un désir intense de sa peau et de la chaleur qu’elle dégage.

Tout comme ses mains savent le faire quand elles claquent mes fesses mais, surtout les caresses par la suite qu’il prend le temps de me donner pour apaiser la chaleur qui monte en moi et qui fait rougir mes fesses de douleur et de plaisir.

Je rêve qu’il me prodigue des trempes pour les provocations que j’ose lui faire, rien que pour sentir ces frôlements du bout des doigts sur ma peau offerte et tendue.

Quel vice que de vouloir encore entendre ses mains raisonner d’un bruit sourd sur ma croupe, que de vouloir ressentir en moi la chaleur de ses corrections cuisantes pour simplement attendre le moment douceur qu’il sait si bien offrir quand il le désire, pour ces moments si rares d’intimité.

Peu importe que cela se passe au bord d’une route, dans un chalet, sur un lit ou une chaise, sous un jet d’eau ou bien encore accrochée, ligotée … seul cet instant précieux compte et je

resterai toujours attentive pour savoir le dérober ou, pour le provoquer quand cet homme sera prêt de nouveau à faire tomber la muraille qui l’entoure …

S’en rend-il compte ? Sait-il ce qu’il est capable de diffuser ?

Le charming devil connaît son pouvoir, mais cette petite chose là si pénétrante ?

Infini de Rêves sauvages ! ....

Par Grand Nord - Publié dans : 6- Les terres du Sud...
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