To bite or not to be…

« Mordre ou ne pas Être… », telle est la question qui me revenait sans cesse.

Agissant pour certain par lâcheté, pour d’autre comme une forme de courage, mon texte sur la « Taille hivernale »  aura fait bien couler de l’encre et de larmes…

Pour moi, il ne s’agit pas d’une forme de suicide social, mais d’une mise à plat de ma réalité…

Une forme aussi de respect vis-à-vis de certaines de mes interlocutrices, ne pas me leurrer, ne pas les leurrer.

Le mettre tel quel est « fou », « insensé » mais qui a dit que je suis sage…

Au final de cette année « 2008 », je ne peux que constater que j’ai du faire des choix, bons et mauvais, que j’ai envisagé un moment de quitter cet univers qui m’a tant couté mais qui m’a aussi tant apporté ces quatre dernières années.

Entre décembre 2003 et mes premiers pas balbutiants dans cette renaissance existentielle et décembre 2008, il y a eu cinq années d’une course folle, de découvertes et de dévoiements.

Si « 2007 » a été une année chaotique, voire catastrophique dans ses dernières lueurs, « 2008 » n’a pas a eu à la jalouser.

Plus qu’une traversée d’un désert existentiel, plus qu’une remise en question de ma façon de penser et voir les choses, plus d’une fois l’envie réelle de tout plaquer à nouveau devant les non-réponses à mes questions et à mon propre cheminement.

« Mordre ou ne pas Être … » telle est la question qui me revenait sans cesse, l’envie de revenir à un mode de vie « vanille », l’envie de me fondre parmi les « êtres de boue », l’envie de ne plus « Être », de disparaître…

Et puis ces choses de la vie, ces petits détails qui vous maintiennent en sursis, des rencontres parfois chaotiques, des échanges qui font renaître en moi ces envies de morsures, ces aubes qui annoncent peut-être un lendemain plus souriant, un regard qui se perd, des yeux noirs qui se lèvent vers vous.

Par chance ce mois de décembre 2008, ne se conclura pas par un bilan encore plus négatif que ce que j’avais pu imaginer.

Il est vrai que des amis s’en sont allé au Paradis des Fesseurs, que d’autres ont pris d’autres orientations, que certains ont baissé les bras…

Moi, par chance, venue du « Pays Imaginaire », « clochette » est apparue…

D’abord réservée, puis un peu moins intimidée avec le temps, elle s’est révélée dans sa splendeur et aussi je dois l’admettre par une certaine force de caractère comme quelqu’un avec qui je pourrai à nouveau conjuguer ma vision de l’univers du « bdsm » au futur.

J’espère simplement à tous ceux que je connais que cette année 2009 puisse être bien meilleure que celle que nous venons tous de passer, bonne ou mauvaise…