Il y a des expressions comme ça, du genre "se fourrer dans la gueule du loup"...

Dans mon cas et celui de la fée, ce fut surtout se fourrer dans la gueule du Megalodon, bestiole du type requin survitaminé d'une époque révolue (quand je parle d'époque révolue, je ne parle pas bien sûr de l'époque ou "Discipline Domestique" n'était pas cliniquement mort, une époque ou les discussions et autres interpellations fusaient... les relations hypocrites et autres faux-culs aussi).

Bref, nos vacances (en fait je suis en train de constater que je suis un éternel vacancier) nous ont amené sur la Côte d'Opale, pas très "sm" me direz-vous... et vous aurez profondément raison.

Hormis faire marcher la fée, lui faire grimper des talus, descendre des dunes et enfin pouvoir admirer au loin (un truc grisâtre sur fond brumeux) les côtes anglaises, je n'ai vraiment pas pu sublimer mon sadisme naturel.

Côte d'Opale, Boulogne et Nausicaa, et retour avec un passage sur Wissant de quoi déguster des moules de bouchot...

Encore une entorse à ma belgitude, nous qui ne jurions que par les moules de Zélande devons constater que sa consoeur conchifère et bretonne a de quoi supporter la comparaison.

Un train train quotidien, une pause vacance comme Monsieur Lycan et demoiselle fée apprécient entre deux moments forts (il faut bien se rappeler qu'il y a eu une séance de shibari quelques jours avants et que dans les jours qui suivront, le Lycan prendra son envol pour trois jours de folies en ses terres).

Pour tout avouer, j'ai quand même ici et là distribué quelques claques bien fermes sur la croupe de "clochette" mais bon... il y avait aussi énormément de tendresse.