Parfois on se dit que l'on est plus sensible à certaines choses, la fatigue, le stress en sont bien souvent la cause.

Ces derniers jours, je sentais quelque chose papillonner en moi, un léger frémissement, une impression de déjà vu, des flots de souvenirs anciens, de sensations diverses.

Je présume que mélanger et fusionner chocolats et autres sucreries, me rappelait une certaine époque, celle d'une jeune louve en devenir, d'une peau couleur cuivrée, de délires et de passions.

Certes, il y a de cela quelques mois était apparu un bref commentaire nostalgique de sa part, une petite bouchée de "madeleine" suffisamment subtile pour déclencher des rappels aux désordres.

On ne peut renouer avec le passé, c'est certain, surtout si d'un côté comme de l'autre chacun a choisi volontairement de se réécrire une histoire personnelle.

Mais il est clair que si l'on ne s'encombre pas d'une certaine rhétorique figée, certaines libertés d'agir existent encore.

Ce que je m'étais de toute façon promis depuis belle lurette prend donc tout son sens maintenant.

Et ce matin, en ouvrant les pages d'un livre dont je croyais le dernier chapitre écrit depuis quelques années, je retrouve cette petite note qui m'inspirera peut-être quelques nouvelles pages d'écriture.

Qui sait ... carpe diem.

Avril 2015, mis à jour en septembre 2015 ...