Vuvuzela...

J'aime le football, si ! Si !

J'aime surtout les passions et autres déchaînements que celui-ci entraîne sur la populace, qu'elle soit issue du « peuple de boue », du « bobo-bruxellois-hypocondriaque » qui ne jure que par son Mac et qui s'insurge contre ces bruits de klaxons, les « olé, olé... » typiques de ces réjouissances populaires.

De prime abord, je dois dire que je m'en fiche, je ne suis pas un athlète, encore moins depuis quelques années mais le seul plaisir que j'avais en jouant au ballon rond, était de « tacler » l'attaquant, le « numéro 10 » de l'équipe adverse, en général le favori de ces demoizelles capable de faire un cent mètres en 13 secondes, bref le sportif de base.

Si le ballon n'est plus là, je dois dire que « tacler » une administration, un petit-caporal reste parfois mon plaisir (avec la danette chocolat que la brave dame en blanc m'apporte pour mon gouter).

J'ai assisté à quelques matches de foot-te-balle, des matches internationaux ceci-dit (autant le faire avec classe) me faisant passer pour un des pires « hooligans » que la terre a porté.

Bref le football et moi c'est du second voire du troisième degré.

Je crois même que la plupart des : «  Dominants, fesseurs, Maîtres ... » n'osent avouer leur penchant pervers pour le ballon rond.

Mais la désertification des « chats » et autres « forums » en période de coupe est un indice probant digne de « L ».

N'ayant pas la télévision, autre opium du peuple (quoique internet en somme me semble prendre la relève...), je ne peux que consulter les résultats qu'a posteriori, me gavant des commentaires masochistes des supporters excédés par les frasques d'une équipe de boeufs qui font chauffer leur carte-bleue.

Je pourrais résumer la situation: « Entre le coup de boule de Zidane, la main de Thierry Henry et le coup de queue de Ribéry, ça descend... »

Un peu par tradition (un peu aussi quand je me sens belge une-fois), je me plais à ponctuer tout les deux ans d'une rubrique ou article sur les footeux et autres anti-footeux.

Après avoir éclusé la fessée entre supporters, l'inspiration m'a fait faux-bond jusque à tomber sur un drôle d'objet dans un supermarché voisin.

Une « vuvuzela », instrument de musique local qui semble à lui seul effrayer les supporters, joueurs et autres commentateurs sportifs.

Mon imaginaire peut parfois desservir mes complices, un peu comme le supplice de la goutte d'eau, de la paille qui se ballade, je me demande bien ce que le son même léger, un bourdonnement de la « vuvuzela » peut donner dans une cave...

En jouer soi-même ?

En faire une boucle-auditive, un son moult fois répété.

En fait je n'ai jamais entendu parler d'une forme de masochisme auditif  ?

Sur ce... 

Pouet pouet...

Ce soir c'est l'Italie qui joue et comme dans mon univers certains se la conjuguent vert-blanc-rouge, la nuit reste d'être bruyante...