Cela fait pas mal de temps que ma cave et surtout la "salle blanche" n'a pas résoné des cris et soupirs de ma partenaire et complice.
Content de ces arrangements pervers, je ne m'étais plus trop investi dans la création de ces "moments rares" ou tout deux, nous ne faisons plus qu'un, dans le plaisir, l'excitation et la douleur.
Mes limites sont bien souvent celle de ma partenaire même si parfois, je les repousse un peu plus loin, ancrant dans son esprit qu'un progrès à été fait, qu'une avancée sur le territoire de ses craintes, une avant-garde d'autres moments de douce perversité.
La "fée" étant ce qu'elle est, la réalisation d'une "salle blanche", pseudo-médicalisée était une gageure, un défi à ses craintes, ses angoisses et aussi pour moi, une façon délectable de jouer de sa peur, de son regard effrayé, de ses gestes perdus pour essayer de résister aux flôts de sensations et sentiments qui peuvent alors l'envahir.
Vêtue de son corset de cuir, elle est donc descendue dans cette cave, "cadeau" pervers de ma part...
Ainsi allongée et attachée, tout se met en place, ambiance feutrée et glaciale d'un moment à venir ou je vais jouer sur ses craintes.
Un masque sur les yeux tant l'imaginaire peut-être le meilleur de nos complices, tant elle se fera son propre scénario, associant les sensations tactiles et sonores à ses plus grandes angoisses.
Pinces, aiguilles, lames, se balladent sur son corps, tournent autour de ses seins, de ses tétons, s'égarent sur le sexe, se balade sur le mont de vénus, pénétrent en ses chairs humides.
Pas de sang, pas de traces que ces sensations qui montent en elle...
Objet nouveau pour elle, une poire qui se colle à son téton, aspire celui-ci et par un tour de passe-passe laisse filer un anneau qui enserre le téton, le comprime, le rend turgescent, érectile, encore plus propice à être l'objet de mes soins.
Deux anneaux qui glissent sur ses tétons, deux petits fruits gonflés, sensibles au froid comme à la chaleur.
Chaleur, cette bougie qui laisse s'écouler sur elle cette huile odorante, massage qui plus appuyé laisse monter aussi le plaisir.
S'agiter sans pouvoir bouger, ne pas pouvoir échapper à la caresse, un orgasme qui vient, violent et... les caresses qui continuent malgré les plaintes de la principale intéressée.
J'arrête pour mieux recommencer, encore et encore...
J'arrête pour laisser la créature pantelante et profitant de la confusion lui introduire un anneau entre ses lèvres, angoisse suprême pour "clochette", la peur d'étouffer, de ne pas avoir d'air, de ne pas pouvoir l'enlever...
Je joue, je caresse et persuade, l'anneau est mis, libre à elle de pouvoir s'en débarrasser cependant.
Mais un petit progrès quand même...
Autre objet de luxure que ce speculum qui se glisse dans le sexe, jeu de vis et d'écrou qui tourne, écarte les chairs, image tendrement obscène de son intimité profonde, mélange de sucs et d'huile de massage.
Vibration infligée, objet qui s'introduit, se cogne et heurte les parois métalliques, résonne dans sa chair, sensation "différente" pour elle, "différente" mais agréable, elle devient cyber-girl, créature de métal et de chair au plus profond de son intimité, de sa féminité.
Excitation de ma part, sexe en attente, gonflé de désir, cheminement vers ses lèvres, son visage, elle n'est plus qu'objet de mes désirs.
Elle, créature de métal et de chair, forcée à l'immobilité, se laisse aller au delà de ses craintes et peurs, le plaisir a déverrouillé ses "interdits", sexe d'homme qui s'introduit et libère sa semence, visage maculé, doigt et langue qui pousse en elle la laitance du mâle.
Plaisirs respectifs, d'autres envies, d'autres jeux à venir...
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