Samedi 16 août 6 16 /08 /Août 18:15
Textes 3 - Les marais...

Ce texte est inspiré de faits réels, mais vu les modificitations "importantes" qui lui ont été apportées, j'ai préféré le mettre dans des récits de pure fiction.

Une séance de domination dans les marais…



J'ai visité beaucoup de sites remplis d'annonces bidons...
Pourtant un jour, je reçus un mail de Soumise-Diane.
Irréel, complètement fou.
Elle se présentait à moi, et voulait entamer avant de nous rencontrer un échange de mails pour mieux nous connaître respectivement.
Cela semblait fort logique et tout à fait justifié, cela semblait aussi à une arnaque mais...j'aime repousser les limites et "Carpe Diem" pourquoi ne pas essayer, rester dans ce que je suis, ne pas essayer de tricher et voir qui se cachait derrière ce pseudo.
Une frêle jeune femme adepte du sm ou un "manipulateur" ayant un sens de l'humour égal a ses fantasmes inassouvis.
Bref, cela pris deux mois, d'échanges régulier, de descrïption et de fantasmes quand un jour, elle me proposa de la rencontrer.
Dans son mail, elle me donnait un numéro de téléphone portable.
Enfin, me dis-je quelque chose de concret, un instant de vérité, réalité torride ou sordide blague...
D'un poste anonyme, je la contactais, la, car c'était bien une soumise, une vraie, comme celle qui peuple ces forums, des femmes qui recherchent une liaison hors du cadre d'une vie de couple qui les étouffe, en voulant vivre des fantasmes inavouables.
On se parle, une petite voix, de nouveau un sentiment d'irréalité.
Comment est-ce possible, comment peut-elle oser ?
Nos routes sont parsemées de prédateurs, et je l'imagine "chaperon-rouge" entourée de loups.
En finalité, nous prenons rendez-vous un début d'après-midi, elle est représentante et circule sur notre réseau autoroutier.
Elle connait des endroits commun.
Je lui fixe donc rendez-vous sur un espace de repos, à une heure bien précise.
Les jours passent, elle me confirme le rendez-vous.
Moi, discrètement, je vais "vérifier" cet endroit, au cas où...
il y aurait un coup fourré (encore une histoire de "prédateur" et puis, cette Diane, ne serait-elle pas chasseresse...).


Le jour arrive, une journée de fin d'été indien, il fait un grand soleil, la météo est clémente avec moi.
J'arrive quelques minutes avant l'heure du rendez-vous, je m'arrête juste au début de l'aire de stationnement, devant moi, celui-ci s'étale, des camions, des camionnettes, des voitures.
De temps en temps quelqu'un, des hommes, descendent de leur véhicule, s'éloignent parmi les arbres pour se "soulager".


Rien, aucune trace de sa présence, j'ai beau scruter.
A l'heure pile, je l'appelle.
Des bruits bizarres, elle décroche, semble un peu "surprise"...
Elle est là, bien là.
Elle me décrit son véhicule, je le vois beaucoup plus loin, trop pour savoir qui y était.
Je dois "improviser" car je sais qu'ici nous n'aurons pas l'intimité requise, et je décide de changer les règles du jeu.
N'en suis-je pas le Maître...
Alors, je lui ordonne de me suivre, j'ai planifié notre rencontre et je connais un endroit plus discret et mieux adapté.
Je passe à côté d'elle, et je la vois, un angelot blondinet.
Une petite tête fine sous des boucles d'or, c'est de la folie, je n'y crois pas...
Elle me dévisage, va t’elle me suivre ou me laisser là.
Je ne veux pas la forcer, un moment de vérité.
Elle met son clignoteur, sort de la file des véhicules, et elle me suit.
Diane se soumet au jeu que l'on vient d'entamer.
Sur l'autoroute, je regarde derrière moi, je me dis qu'a chaque sortie, elle va me quitter et se fondre dans l'anonymat.
Non, elle reste derrière moi, elle prend même des risques en voulant rester le plus près possible de mon véhicule, elle ne veut pas m'abandonner.
Après un certain temps, nous arrivons à un endroit connu de moi.
J'arrête ma voiture, elle se gare à côté de moi.
Je sors, je la scrute...


Elle sort, elle est toute menue et pourtant je sens de la volonté.
Je lui dis "Bonjour Diane, veux-tu m'accompagner ?"
Elle me regarde et en baissant les yeux : "Oui, Maître...".
C'est dit.
Elle prend un petit sac avec elle, et moi le mien, nos sacs à "malices".
Je la fais avancer devant moi, je la guide dans les sentiers.
Quels risques ne prend-elle pas !
Elle est seule...
Une folie !
A moins que Diane ait d'autres flèches à décocher.
Nous arrivons près d'une cabane, un abri construit là on ne sait pourquoi.
Fréquenté par les amoureux et miracle, non dégradé, un endroit magique.
Nous rentrons, je lui demande de se déshabiller, moi, j'enlève le "superflus", dépose mon sac et en sort mes "jouets".
Je ne la regarde pas, mais je reste aux aguets.
Un silence, je me retourne et je la vois.

Je la vois...
Spectacle irréel, sous son chemisier qu'elle a retiré, elle porte un corset en cuir qui met en valeur ses petits seins aux tétons déjà turgescents par l'excitation.
Son sexe rasé surmonte une paire de fines jambes gainées de résille.
Son visage est masqué par une cagoule en latex qui ne laisse plus voir que ses yeux qu'elle tient baissé.
Incroyable et pourtant.
Je la fais tourner devant moi, elle s'exhibe, impudique et tremblante.
Je commence à la caresser avec mes mains gantées.
Elle tremble encore plus.
Je m'arrête et je décide de lui appliquer des pinces aux seins.
Pas les siennes, les miennes, de petits jouets transformés avec amour, de petits jouets dont je connais les limites et le pouvoir.
Les dents élimées pour faire monter l'excitation sans blesser, des anneaux pour y suspendre d'autres jouets...
Elle s'inquiète : "Elles ne font pas mal Maître..."
Je la rassure, prend avec soin un mamelon et avec précaution applique la première pince, un rictus puis ça va, elle supporte la douleur, je refais de même avec la seconde.
Je deviens le "Maître du jeu".
Je lui ordonne de se pencher vers le mur, les bras tendu et les jambes écartées.
Je continue à la caresser.
Intimement, plus profondément.
Elle s'ouvre à mes caresses, elle remue le bassin.
J'arrête, des gouttes perlent sur son sexe...
"Tu as du plaisir ?"
"Oui, Maître..."
Il faut arrêter, la "frustrer" un peu.
Je prends ma bouteille d'huile et commence à lui masser le derrière, j'insiste, je frôle, je m'introduis mais je ne poursuis pas...
Je prends ma cravache et de plus en plus fort, je frappe alternativement ses deux globes laiteux, son fessier offert.
Je m'applique pour que cela soit le plat de la cravache qui la touche, ne pas laisser de marques, un de ses désirs...
Elle bouge son bassin, elle prend son plaisir.
J'arrête.
Je masse de nouveau son fessier rougi, j'introduit en elle une main gantée et masse son anus qui s'ouvre doucement.
Elle s'ouvre de plus en plus.
Je prends mon martinet et remplaçant ma main, j'effectue un mouvement de va et vient dans son derrière ouvert et consentant.
Je l'entends qui ahane...à chaque mouvement.
Puis, j'arrête.
Je l’ai fait agenouiller devant moi, elle ouvre mon pantalon de cuir et s'empare de mon sexe.
Sa bouche happe celui-ci, ses lèvres englobent mon sexe endurci par le désir.
Elle me fait une fellation, et je sais qu'elle adore cela.
Je vois mon sexe s'empaler sur une cagoule de latex noir.
Je sens le plaisir monter en moi.
J'arrête de nouveau.
Je la fais se retourner, je dois diminuer le plaisir qui est en moi, rester Maître du jeu...
Je reprends mon martinet et j’ai flagelle, il ne fait pas mal, il fait surtout un bruit superbe quand ses lanières s'abattent sur ses fesses.
L'excitation diminue...
Il est temps pour moi de m'enfoncer en elle.
Elle préfère la sodomie durant ces jeux...
C'est son désir.
Le mien aussi.

Et oui...le froid du Grand Nord réveille les sens...
Que croyez-vous donc que nous faisons l'hiver...
En dehors d'une belle flambée de bûches...

...Je prends un préservatif de ma poche et Diane s’empresse de le dérouler le long de mon sexe qu'elle s'empresse de lubrifier à petits coups de langue, le désir me revient.
Je la fais se redresser et se retourner.
Elle se penche de nouveau en avant...
Je lui masse l'anus, il s'ouvre devant mes caresses insistantes.
Je la pénètre enfin, je sens en moi le plaisir qui monte même si au début j'ai senti son corps résister un peu, si peu...
Je vais et je viens en elle, elle se tient au mur du chalet.
Je lui étire les tétons en tirant sur les anneaux des pinces.
Le plaisir monte en moi, ne pas jouir en elle, ce n'est pas le moment...
Je me retire doucement en elle, elle se retourne avec un regard implorant.
Par terre, des gouttes de son plaisir...tâchent le sol.
Je lui passe le martinet et je lui demande de se masturber devant moi.
De nouveau, elle s'enfonce ce sexe en caoutchouc dans son sexe, de plus en plus fort, je sens que son plaisir vient.
Je l'interromps.
Il est temps, elle s'agenouille devant moi, elle enlève le préservatif qu'elle jette plus loin.
Elle commence à engloutir mon sexe et de nouveau, je sens que cela l'a rend folle.
Elle augmente le mouvement de va et bien, je sens ses dents, cela peut-être douloureux et si fort.
Je retiens sa tête, je maîtrise ses pulsions...
Elle se caresse aussi d'une main, le plaisir monte en elle et moi...
Je jouis dans sa bouche et elle s'empare de ma semence, l'avale, l'aspire...prend mon énergie, un vampire.
Elle jouit en même temps.
Le silence.
En silence nous nous sommes quittés...
Par Grand Nord - Publié dans : 1- Mes textes...
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