Lundi 18 août 1 18 /08 /Août 09:59
18- Scat"O" et autres plaisirs...



-« J’ai envie de… »
Les mots sont sortis de sa bouche comme cela, dans un murmure qui sonne la honte et le désir à la fois.
-« J’ai envie de tes gants en latex, j’ai envie que tu me caresses, j’ai envie que tu joues avec moi. »
Loin de moi l’idée de lui refuser ce plaisir si simple, si doux et si onctueux de lui faire ressentir sur et en elle, le contact de ces gants d’un si doux toucher.
Et que dire quand ce toucher pervers se mélange à l’huile d’amande douce, cette huile qui est un véritable pousse aux crimes des plus ultimes perversions.
Ultime, n’est encore qu’un faible qualificatif car de mes jeux sans tabous, il y a toujours cette crainte d’aborder ces pratiques qui mêlent jouissance, semence, et humeurs « scélérates ».

Je sais que la créature couchée auprès de moi, se juge sans tabous et que de ma réponse un acquiescement elle attend.
Et comme si j’avais déjà répondu à sa demande, la voilà qui se met à quatre pattes, m’offrant son séant et sa croupe à ma vue.
Ondulant de son fessier, elle se donne déjà totalement.
Ses bras se sont épris des sangles de cuir et de leurs attaches de métal, sangles qui l’étirent encore plus, animal dompté, créature éprise de ces plaisirs dont on n’ose avouer les termes.

-« Tu as envie que je te transforme en « poupée », que j’envahisse ton cul et ton sexe avec mes doigts, ma paume, la main ? »
-« Oh oui !... » Me répond-t’elle dans un souffle rauque tout en continuant sa danse impie, déesse de sodome.

Je me retourne et me lève, près de moi, disposé sur la commode, la paire de gants bleu voisine avec la fiole d’huile.
D’un geste précis qui se doit à des années d’expériences, j’enfile ceux-ci, débouche et verse avec agilité quelques gouttes dans le creux de la paume.
Le temps de masser vigoureusement et d’étaler l’huile sur le latex, mes mains luisent à la lueur de bougie.
Je m’agenouille à ses côtés et tandis qu’elle continue sa danse, une paume s’applique sur le creux de ses reins, l’autre  se glisse sous la cuisse et va se nicher dans ce sexe tout encore humide de nos ébats.
Caresses multiples, doigts qui s’égarent, sexe gourmand qui assèche cette main lubrifiée aux odeurs de méditerranée.
Je me retourne et reverse encore prestement de l’huile dans la paume, le temps que des gouttes s’étalent sur sa croupe qui continue à danser.
Je masse et triture ce cul obscène en manque de profondeur, l’huile ne trouve plus qu’un chemin, celui de sa voie obscure.
Un doigt averti et inquisiteur commencera le long travail obscène de dilater ce fondement offert.
L’index fraie le passage, tourne et envahi ses entrailles, le majeur suit aussitôt tant la demande est forte et le séant ouvert.
Le corps se cambre, s’agite et ondule encore plus, mes doigts joints s’enfoncent au sein de son intimité.
Trois doigts dans sa voie obscure et les deux autres massant l’entrée de son sexe qui dégouline de plaisir.
Je retire la main, sent poindre la déception chez la demoiselle et ajoute une rasade de plaisir sur les gants inquisiteurs.
A nouveau ceux-ci massent et lubrifient ce sexe et ce cul béant.
Les doigts se joignent et oignent cet anus rose qui s’offre, ils pénètrent ses chairs et avec un mouvement de rotation du poignet, je la comble entièrement.

Elle devient poupée, jouet et animal de plaisir…

Mais ce n’est pas tout, car si en faire une créature sodomite était une raison de ces jeux, une autre idée me vient à l’esprit.
Ses multiples réactions, ses mouvements et agissements, me laissent bien croire que ce ne sont que des prémices.

Cette créature perverse adore effectivement que les caresses soient plus que profondes… et dans ses soupirs, je devine que la « frontière » de certains tabous n’est pas loin.
« Frontière » où elle a déjà posé son esprit et son corps.

Deux clics, les mousquetons qui la libèrent des chaînes auxquelles elle se découvre des affinités, je la prend par la nuque et la dirige manu militari vers la salle de bain.
La surprise et aussi l’envie, se lisent en elle.
Une interrogation muette étranglée par ma paume qui se referme sur sa nuque.

-« Accroupis-toi, met toi à quatre pattes… »
Les mots sont ainsi jetés comme son corps qui se lance aussitôt à terre.
Quelques gifles sur ses cuisses et croupe lui feront adopter la position exemplaire, la cambrure idéale et l’ouverture d’un anus qui s’offre encore plus, luisant de plaisirs in-attendus.
De l’eau tiède coule dans le lavabo, une armoire blanche s’ouvre et je m’empare de cette poire en caoutchouc qui y sommeille depuis fort longtemps.

Une pression pour la vider de son air, de quoi découvrir la souplesse du caoutchouc et puis espérer qu’elle se remplisse.
L’élasticité du caoutchouc n’a d’égal que la souplesse de l’anus qui se donne.
La canule s’enfonce dans ses entrailles, sans forcer, elle avale cet objet incongru et tant attendu.
Seconde pression pour remplir ses viscères de cette eau tiédasse, lentement, la poire se vide en elle.
Quelques borborygmes, éclaboussements, et jets colorés car l’huile qui a si bien lubrifié se révèle un redoutable frein à la contention.
La perverse créature a bien du mal à se retenir et de son contenu, verse quelques gouttes sur le carrelage immaculé.

Repression et injection plus en profondeur de ce liquide aqueux en son fondement.
La poire s’enfonce encore plus, aidant ainsi à limiter les pertes que la demoiselle essaie en vain d’empêcher.
De nouveau des jets qui giclent de son séant, plus clairs, moins obscènes somme toute.

Elle se fait « concentration », tout son esprit se fixe sur ses sphincters, sur le contrôle de ceux-ci, sur le défi de savoir qu’elle quantité elle va pouvoir supporter avant de craquer et lâcher prise abandonnant ainsi toute dignité de « femme fatale ».

De la voix, je l’encourage à tenir et à ne pas céder.
De temps en temps, comble du supplice, j’applique une gifle retentissante sur sa croupe provoquant crispations inattendues et surtout nouvelles pertes…

Le lavabo se vide doucement, ses entrailles se remplissent, elle gigote, se plie, pas de crise de dignité chez elle, rien que cette envie d’aller plus loin.

J’attends…
Les minutes se passent, son sphincter cède à la pression, des jets de liquide s’écoule le long de ses cuisses et macule le sol autour d’elle.

Il est temps…
Je l’autorise à se lever, elle se précipite d’une démarche chaloupante vers la cuvette du wc, s’assied et se vide dans un tumulte de gargouillis obscènes.
Bruits de jets multiples, de gaz qui s’échappent, une cacophonie qui laisse place au silence.

La demoiselle est « vidée » au sens  propre comme au sens figuré.
Elle tremble de froid mais dans son regard je lis une gratitude…
Ce n’est qu’un autre début.
Puisqu’elle se donne entièrement à moi, je la dirige vers la baignoire et la couche sur le tapis de bain seul endroit encore sec.
Mon sexe est endurci par l’envie, je me couche sur elle non pour la pénétrer mais pour qu’elle lui rende hommage avec sa bouche, sa langue.

-« Tu es véritablement une petite « truie »…
Regarde le plaisir que tu as de te faire vider les entrailles par ton amant.
Et crois-moi ce n’est qu’un début, je vais te marquer avec ce que le corps du mâle a de meilleur. »
Sur-ce, elle s’empare de mon sexe et avidement, avec une expérience et un envie de bien faire, elle s’applique.
Un mouvement de va et vient de mes hanches, sa langue qui tourne et titille le gland obscène.
Le plaisir monte en moi, l’envie de me vider aussi sur elle et en elle.
Après quelques minutes de ce jeu, je prends mes distances vis-à-vis de son visage et j’explose sur elle.
Des jets de foutres se collent à ses cils, lèvres et nez, je râle et crie, mon corps n’est plus que spasmes.
Mon sexe durci vient à ses lèvres, barbouillent son visage de ma semence.
-« Petite « truie »… »

Les instants se passent, elle se pause et tremble à nouveau de froid et de fatigue.
D’une main, je la relève et l’invite à rejoindre la baignoire.
Et pourtant, ce n’est pas fini…

Dans son regard perce encore cette autre envie, l’oeil se met à briller quand je mets à nouveau mon sexe à portée de son visage couvert de mon foutre.
D’instinct sa bouche s’ouvre et la voilà qui m’offre sa langue…
D’instinct mon sexe se vide à nouveau d’une pluie dorée qui éclabousse et se mêle à ma semence.
Pas de retrait de sa part, des yeux mi-clos et un visage transfiguré, du bien-être, de l’appartenance…
Doucement, j’approche ma  bouche de son visage, ma langue frôle sa langue, ma semence se mélange avec mon « champagne », elle me mange, je me dévore, dans une danse de chair obscène.

Nous sommes tout les deux très loin dans notre voyage aux confins de certains plaisirs.

L’eau chaude de la douche apportera un peu de réconfort et l’envie de nous retrouver à nouveau sous la couette.

Quelques instants, minutes d’éternité plus tard, un petit bruit viendra percer le huis clos de deux amants : « J’ai envie de… »
Les mots sont sortis de sa bouche comme cela, dans un murmure qui sonne à nouveau le désir.

                                                                                                                                                             Grand Nord     Mai 2007
Par Grand Nord - Publié dans : 2- Mes témoignages...
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