Parachute doré…
Probablement un excellent prétexte d’afficher une image de Summer Cummings dont les courbes fétichistes sont recouvertes de latex doré, probablement parce que parfois il est bon d’exprimer son opinion sur un sujet qui revient depuis quelques temps au devant de l’actualité.
J’ai des opinions politiques, j’évite de les exprimer sur Stigmata car pour moi, elles n’y ont pas leur place.
Mes opinions sont le résultat d’une démarche interne et non le dictat d’un parti quelconque.
Je considère que dans la majorité des courants et opinions politiques « démocratiques », il y a de bonnes idées, de bonnes analyses.
Ma réflexion personnelle distille les informations, les idées et j’en extrais ce qui me semble le plus cohérent avec mon mode de vie, de pensée.
Depuis une dizaine d’année, voire plus, notre société met en avant le « profit », la « libre entreprise » comme une valeur refuge devant l’abandon d’idées ou de courants philosophiques obsolètes (la retape de Fritz Von Benoit en Afrique, le retour gaucho-marxo-culte du Che, les dérives populistes d’un piètre artiste en manque de fanatiques etc.)
Bref ceux qui lors des réunions du G (suivi d’un nombre exponentiel) rabaissaient la classe politique (en général issu du même milieu politiquement fricard) prônaient la liberté à « tout-va » se sont tiré eux-mêmes une balle dans le pied.
Le profit à tout-prix, y compris le démantèlement d’outils performants, la fabrication de prêt si non à des taux usuriers mais avec des conditions qui les rendaient dès le début non-viables, l’existence de construction financière pyramidale par des pontes de la finance mondiale ou les petits nouveaux alimentaient les taux d’intérêts plantureux des plus anciens, tout cela a fait que forcément, telle la bulle « internet », cela devait se casser la « gueule ».
N’importe qui avec du bon sens le savait, et pouvait le prévoir…
Sauf que le bon-sens n’a plus de mise sur ces personnes, boursiers et traders qui effectivement « jouaient » en bourse.
Quand le crash inévitable est arrivé, bien entendu c’est la queue entre les jambes que ces « monstres » et « génies » de la finance sont venus crier « grâce » auprès des gouvernements dont ils avaient décrié l’interventionnisme.
Quand les gouvernements qui bien souvent n’avaient pas les moyens de créer un réseau éducatif, de soins de santé, voire de sauver des emplois ont réussi à libérer des milliards pour permettre à ces institutions financières voire des entreprises en difficulté de ne pas boire le bouillon, ces « patrons » et haut « cadres » ont repris du poil de la bête…
Qui ne se souvient pas des cocktails et autres fêtes destinés à l’élite de certains groupes financiers au moment même ou les susdits groupes étaient en mode réanimation…
Indécent…
Mais ce qui est le plus indécent, c’est le « génie » des ces « escrocs » qui ayant rendu l’arrêt de mort de certaines entreprises sauvées in-extremis par des fonds publics, quittent le navire en s’octroyant des primes de départ plantureuses.
Certains me diront, ce sont des indemnités de licenciement… comme celles que reçoivent des ouvriers qui se retrouvent au chômage.
Je répondrais qu’un ouvrier fautif ne reçoit rien et est parfois appelé à rendre des comptes face aux tribunaux.
Certains me diront que ces grands et petits patrons, prennent des risques… et qu’il est normal qu’ils assurent leurs arrières.
Je répondrai qu’un patron de PME prend des risques quand il a mis de sa poche et qu’il risque de tout perdre, mais qu’un cadre ou autre directeur de grands groupes n’a en général rien investis dans ce groupe financier ou industriel.
Certains me diront que c’est une façon d’assurer leur avenir…
Je rétorquerai qu’il suffit de voir comment ces « gens » parviennent à se reclasser aussi vite et à se refaire une virginité dans d’autres organismes, institutions etc.
La crise est le prétexte pour certains de se remplir les poches avec l’argent du contribuable, pour d’autres de délocaliser et de bénéficier d’aides substantielles de l’état.
Travailler plus pour payer plus… sans avoir une garantie quelconque d’un avenir meilleur.
S’il faut apprécier les parachutes dorés, je préfère au final ceux de Summer.
Novembre 2024 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | 2 | 3 | ||||||||
4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | ||||
11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | ||||
18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | ||||
25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | |||||
|
Derniers Commentaires