Ce texte a été écris il y a plus de huit ans, lors d'une période agitée où pour retrouver celle qui avait voulu en son temps être ma soumise, nous devions faire preuve de trésors d'imagination.
Une chambre, presque la même à chacune de nos rencontres.
Le moment câlin, rituel entré dans les mœurs et des mots échangés sur tout et rien.
Puis le frôlement de nos corps qui s’appellent, qui se cherchent pour mieux se souvenir des moments intenses de nos jeux.
L’homme va se transformer en Maître petit à petit.
Son regard va se détacher de la réalité et s’endurcir.
C’est à lui que revient le signal de sa volonté de jouer avec moi.
Par moment et pour m’alerter qu’il est temps, il me dira sur un ton sec « Qui es-tu ? ».
Sans hésitation je lui répondrai « Votre soumise, Maître ! » pour lui confirmer mon envie de le servir et de jouer avec lui.
Je me transformerai à mon tour avec ou sans ma tenue, toujours prête pour lui.
Il décidera pour moi et j’irai me vêtir de mon collier, corset de cuir noir et bas.
A cet instant là, je lui appartiendrai !
Aujourd’hui, les menottes de poignets et chevilles en cuir et reliées par des chaînes entre elles, se trouvent sur le lit ainsi que cravache et martinet.
Je suis à genoux sur le lit, main derrière la tête.
J’attends et je le vois prendre la cravache.
Instinctivement quand il se rapproche, je me protège les seins. C’est plus fort que moi.
Quelques coups tombent et pour me les faire lâcher, j’en reçois aussi sur les mains.
Mais rien à faire, elles reviennent inlassablement sur eux.
Le Maître obtient toujours ce qu’il veut et va donc prendre les menottes posées à coté de moi.
Je serai donc attachée de la sorte mains derrière le dos et les coups de cravaches sur mes tétons seront donnés librement.
Je bouge dans tous les sens pour essayer d’éviter les coups.
Je sais, pas très soumise …
Puis son martinet viendra pendra la place.
Son bruit dans l’air quand il tourne m’effraie toujours un peu.
Mais quand il me cingle légèrement, mon plaisir revient toujours très vite.
Mais il ne faut pas abuser des plaisirs et il va me faire mettre à quatre pattes sur le lit.
Sa cravache jouera sur moi, de moi.
Ma croupe tendue sera la première à ressentir la morsure de cette cravache.
Puis elle s’amusera à résonner sur mes hanches, et sur mon dos.
Tout s’arrête de nouveau. Il part fouiller son sac pour en ressortir des pinces.
Quelle horreur !!
Des énormes poids y sont déjà suspendus.
Je suffoque à l’avance et n’arrive pas à contrôler ma respiration.
A chaque pince, je gémie … encore plus quand les poids sont lâchés de sa main !
Ma respiration devient de plus en plus saccadée, impossible de la contrôler.
Et encore moins réalisable quand le martinet arrive sur mes rondeurs.
J’essaye de contrôler mes mouvements avec peine.
Mais j’avoue être complètement obsédée par les pinces et les poids qui tendent mes seins.
Mon regard ne peut s’en détacher.
Je vais alors tricher, me pencher et poser les poids sur le lit.
Le Maître n’aime pas que je triche ainsi !
Il sortira son fouet et la panique va m’envahir.
Comment le recevoir sans faire de mouvement.
Ma respiration s’accélère de plus bel durant les quelques coups reçus. Je n’en peux plus !
Il s’arrêtera pour reprendre sa cravache et viendra de son bout faire balancer les horribles poids.
Je suis presque en apnée …
Je ne m’aperçois même plus que mon corps commence à trembler.
Mais le Maître veille sur sa soumise.
Ses mains vont venir prendre les poids pour alléger la pression qu’ils imposent sur les pinces.
Je lui en suis reconnaissante et le remercie pour sa bonté.
Je respire un peu mieux mais mon corps lui, ne veut rien entendre.
Le moment critique que je redoute et espère à la fois va donc arriver : retirer les pinces de sur mes tétons.
Mon corps sait pourtant quelle morsure encore plus intense m’attend quand les pinces sont retirées.
Je crains terriblement cet instant de soulagement cependant.
Je crie non, je gémie, enfin je n’en sais trop rien !
J’entends juste un ordre « mets-toi sur le dos ! ».
Comme une tortue échouée sur sa carapace, menottes et chaînes en prime, me voici donc offerte à mon Maître.
Le collier serre un peu trop mon cou et empêche certains mouvements.
Mais l’homme sait cependant où il faut mordre pour me mettre dans tous mes états de petite soumise.
Des frissons de plaisir se déclenchent tout du long de mon corps.
Je suffoque sous ses morsures.
Le temps est arrivé de rejouer avec mes tétons déjà endoloris par les jeux précédents.
Mais il n’en a que faire.
Il aime mes seins et ne cesse de me le rappeler.
Il aime mes petits cris et gémissements quand il en abuse, qu’il les tourmente suivant ses envies.
Il prend le temps de m’éduquer à chaque fois qu’il joue ainsi avec eux.
Il me rappelle inlassablement, que douleur égal plaisir, que la souffrance est associé à la jouissance.
Et par moment il me fait répéter ses mots derrière lui.
Je crains ses morsures mais il gagne un peu sur mon esprit à chaque fois et il est vrai que je les désire tout doucement …
Il s’amuse à me faire remarquer comme mon sexe s’emplit de mes sucs de femelle, comme il s’ouvre à son dard bandé qui s’enfonce encore et encore tout au fond de moi.
Je le déteste pour ce constat que je ne peux cacher !
Il viendra donc faire des allers retours en moi puis, s’arrêtera pour jouer avec mes seins et les mordre, les bouts qui durciront comme s’ils souhaitaient répondre à l’appel du Maître et le satisfaire.
Moi, pauvre femelle et petite soumise, je gémie de plaisir ou de douleur.
Il fait la pluie et le beau temps sur mon être.
Alors tant qu’à jouer et prendre tout de même du plaisir, j’aime le chevaucher pour mieux frotter mon petit bouton gonflé par l’excitation.
Mais ainsi, je sais aussi que je vais lui offrir encore mieux la vue de mes seins et de ses mains maintenant libres : il jouera davantage avec eux.
C’est pourquoi il me laisse faire et ne peut s’empêcher de le remarquer à haute voix.
Mais quand je suis enfin sur lui, peu m’importe tout ce qu’il peut me dire !
Plus il parlera, plus mon excitation montera en moi.
Plus il gobera mes seins, les tétera et les mordillera, plus mon clitoris gonflera comme s’il était lié à eux.
C’est ainsi dans se ballet de mots, de morsures, de déhanchements et de frottements que je prendrais enfin mon plaisir.
C’est tout simplement mon moment de pur égoïsme !
Je ralentirai mon rythme effréné sur lui pour reprendre ma respiration.
Il me laissera reprendre mes esprits pour me retourner de nouveau.
Il est grand temps qu’il assouvisse de même son plaisir qu’il contient en lui.
Il me parlera encore et encore tout en me donnant des coups de butoirs tout au fond comme je l’aime temps, m’arrachant de petits cris de plaisir et d’étonnements sous ses accélérations subites.
Mais cette fois, sa semence ne viendra pas en moi.
Il a décidé de se déverser sur mon visage.
J’aime lui faire plaisir dans ses fantasmes, le satisfaire.
Ne suis-je pas sa chose, son objet de plaisir ?
Je suis toute à lui, comme il est tourné vers moi à chaque instant de nos jeux pour ne pas enfreindre les limites de mon corps.
Suspendu à mes moindres réactions même imperceptibles de moi.
Comment pourrais-je lui refuser ses demandes ?
C’est ainsi qu’il viendra, m’éclaboussant de son désir et plaisir de moi.
Pour me remercier, ses lèvres chercheront les miennes et il m’embrassera goulûment, mélangeant nos salives et son liquide encore tiède éparpillé sur mon visage.
Il défera mes attaches en prenant son temps tout doucement.
Après une petite toilette, nous viendrons dans les bras l’un de l’autre pour profiter d’une nuit ensemble et d’un repos bien mérité !
En toute sérénité, apaisés de nos envies mutuelles, nos corps s’évaderont pour d’autres contrées lointaines.
La chambre dans la pénombre redevient calme et referme sur elle nos plaisirs inavouables …
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