Parfois un air anodin, une "ritournelle" mainte et mainte fois entendue cache en son sein, une puissance inattendue.

Ainsi l'air de la Reine de la Nuit est beaucoup plus que cet air "léger" que l'on se surprend parfois à écouter d'une oreille distraite.

C'est un coup de colère, une menace à peine larvée de la Reine de la nuit...

Si cet air me revient en tête, si le paradoxe en est d'autant plus grand, c'est que tout récemment, j'ai pu revoir "Amadeus" de Milos Forman.

Ce film vu lors de sa sortie quelque part dans une salle obscure au fin fond des Alpes m'avait fait grande impression, mais une impression au final biaisée par la fatigue d'une longue journée de travail ( libéré de nos obligations vers 21h00 nous avions dû crapahuter six kilomètres à pied pour pouvoir assister à la séance de 23hOO ... le film durant plus de deux heures ! )

Et depuis lors, il est vrai que certaines images et constructions du récit en lui-même, me semblait confus, paradoxe étant que je n'avais jamais tenté au final de revoir ce film...

C'est fait, et il faut admettre que le miracle d'internet pour qui fait preuve de curiosité permet de recouper telles informations avec d'autres, de recouper la version de l'un avec les témoignages de l'autre et donc de resituer un air pourtant célèbre dans son contexte.