Kerli…

Jeune chanteuse d’origine estonienne, petit pays enclavé entre Baltique et Russie, son dernier album (datant de juillet 2008) commence à distiller ses perles musicales sur nos ondes occidentales.

Nouvelle "Alice", son album, "Love Is Dead", re-gorge de "comptines" dans un univers qui se trouve à mi chemin entre celui de Lewis Carroll et d'Emily Strange.

L’Eurovision et la télé réalité, il n'y a que ça de vrai devait se dire  la jeune Kerli Kõiv quand elle participe à L’Eurolaul en 2004 (sélection estonienne pour L’Eurovision) avec le titre « Beautiful Inside ».

À partir de là, tout s’enchaîne !

La jeune Estonienne d’Elva attire l'oreille des dirigeants d’Island Records qui la font signer assez rapidement.

Il faut dire que Kerli est assez touche-à- tout : art, études de chant, ballet, piano classique,… Mais c’est le chant qui primera sur tout le reste et son premier album en est la preuve. « Je m’inspire de tout et de tout le monde autour de moi » dit-elle…

Sa voix est à la fois assez unique et familière, on ressent autant l’empreinte de Pink, Rihanna ou de Gwen Stefani,…et bien sûr Björk, surtout sur le très fantasmagorique « Walking on air ».

La chanson "Walking on air" , premier tube, et surtout les tenues affichées lors du clip , peuvent titiller mon, nôtre imagination en attendant la nouvelle version d' « Alice au pays des merveilles », version que concocte Tim Burton que j’espère tout autant iconoclaste.

  Niveau son, c’est un grand méli-mélo et certains risquent de s’y perdre.

On commence par un environnement assez « pop rock » avec « Love Is Dead », puis on enchaine directement avec le fameux « Walking on air » qui oscille entre un tube radiophonique et un morceau d’électro ultra Björkien…

Et tout le reste est du même ton.

Le son de Kerli est mélodique, entraînant, mélancolique et sombre.

« Gothique-Lolita », « Emo », « Punkette », je dois admettre que au grand dam de « clochette » cet univers reste troublant pour moi… probablement qu’avant de tomber sous le coup du charme d’une fée espiègle, mes premiers amours ressemblaient plus à l’image d’une « Alice » disneyenne.